“La Commission européenne veut faire des livreurs de Deliveroo et des chauffeurs d’Uber des salariés
La proposition de directive de l’exécutif européen doit encore être examinée par les Etats membres et par le Parlement européen. Un compromis sera compliqué à obtenir sur ce sujet qui divise les Vingt-Sept”.

Bon, pourquoi pas, car objectivement lorsque vous travaillez pour ces sites, vous êtes effectivement un salarié déguisé.

Pour la Commission, une plate-forme « est présumée être employeur et ses travailleurs sont présumés être salariés » si elle remplit deux des cinq critères suivants : elle fixe la rémunération, elle supervise le travail par un moyen électronique, elle impose au travailleur ses heures de travail, elle lui dicte la manière dont il doit se comporter avec le client, elle l’empêche de travailler pour un autre donneur d’ordre.

La définition semble pertinente, elle est même assez restrictive quand on y pense.

Cela sera un gros caillou dans la chaussure de ces grosses multinationales américaines qui seront nettement moins rentables lorsque toute cette main-d’œuvre corvéable à merci sera salariée et protégée par le droit social.

Les Parisiens vont faire la tête quand les livreurs viendront avec leurs sachets de salade de quinoa mais pour beaucoup plus cher !!

Charles SANNAT

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Source Le Monde.fr

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