15 TGV, 30 intercités et 6 locomotives de dépannage, voilà ce que l’État français vient de commander à Alstom au mépris de toutes les lois, règles et directives européennes sur la libre concurrence, les appels d’offres et tout le tintouin européiste !

Ne comptez pas sur moi pour hurler au non-respect des règles de nos europathes.

Notre argent, nos choix !

Je ne vais donc pas critiquer le gouvernement qui tente de remplir le carnet de commandes de nos usines. C’est une très bonne chose ; hélas, dans le monde que nos mêmes gouvernements ont façonné, ce qu’ils viennent de faire est tout simplement totalement illégal et il est fort probable que Bruxelles s’en mêle et vienne complètement retoquer ce plan gouvernemental disons-le bouclé pour ne pas dire bâclé dans l’urgence et uniquement, encore une fois, à des fins de communication.

J’attends donc le moment où la méga commande censée sauver l’usine de Belfort devra être annulée. La question est : avant ou après les élections présidentielles ?

Le pire c’est que personne ne s’est jamais posé la question de la légalité d’un tel plan.

En effet, non seulement c’est du soutien abusif à Alstom mais aussi à la SNCF puisque c’est l’État qui paye pour notre société de chemin de fer, ce qui est une subvention déguisée (et qui se voit comme le nez au milieu de la figure).

Bref, toute cette histoire va s’avérer bien hasardeuse et montrera une fois de plus les limites très limitées de notre souveraineté, ou des miettes qui nous en restent.

Charles SANNAT

Source ici

Please complete the required fields.