« Manger à l’ère du coronavirus : la chaîne alimentaire teste ses limites »…

Et oui, ce n’est pas faute de dire et de prévenir nos cigales imprévoyantes que lorsque la bise vient il vaut mieux avoir mis avec prudence et sans excès ni panique, quelques noisettes de coté.

Que dit cet article de l’AFP ?

Que la crise du coronavirus va également être un « crash test » grandeur nature pour l’industrie agroalimentaire de notre pays.

« Riz, pâtes et conserves en rupture de stock dans certains rayons de supermarchés, besoins d’approvisionnement en hausse dans les hôpitaux : l’industrie agroalimentaire et la distribution, secouées par la crise du coronavirus, sont passées en mode combat pour éviter les pénuries en France.
Alors que des patrons de la grande distribution affirment en chœur qu’il n’y « aura pas de pénurie dans les magasins », des images de rayons de céréales vidés comme en temps de guerre font le tour d’internet depuis une semaine ».

« Samedi après-midi, il y a eu certaines ruptures sur les conserves sucrées, salées, sur les pâtes et le riz. C’est le vieux réflexe français de stockage, on sent une volonté claire des consommateurs de stocker », admet Richard Girardot, président de l’Association des industries agroalimentaires (Ania) dans un entretien à l’AFP.

« Mais les deux patrons ont assuré qu’il n’y « aurait pas de pénurie ». « On a de la bouffe en France jusqu’à l’été », a même lancé M. Leclerc ».

Voilà pour le côté face très rassurant, car je vous rappelle, qu’il ne faut surtout pas céder à la panique ni créer la panique…

Bref, côté pile, « cette semaine, les industriels de l’agroalimentaire, les distributeurs et les transporteurs se sont pourtant réunis autour du ministre de l’Agriculture et de l’alimentation, Didier Guillaume, et de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, Agnès Pannier-Runacher.

Le but était « d’anticiper » les problèmes de la chaîne logistique alimentaire si « la frénésie d’achats se poursuivait dans les prochains mois », a indiqué M. Girardot, qui ne se souvient pas de razzias similaires, « sauf peut-être en mai 68 ». Et d’établir un plan de continuation de la fabrication.

« En cas de confinements, nous avons obtenu de l’Etat qu’il y ait une réponse uniforme sur tout le territoire pour les autorisations de transport » et la circulation des camions, a-t-il affirmé ».

Même le rationnement a été évoqué. « L’industrie souhaite éviter les rationnements comme en Grande-Bretagne, où le numéro un Tesco limite depuis ce week-end les achats à cinq produits pour les pâtes, les lingettes antibactériennes, les gels et le lait à longue conservation. Pour certains légumes en conserves, quelques rationnements pourraient néanmoins intervenir s’ils sont hors saison, a prévenu M. Girardot ».

Il y aura pénurie, rationnement et confinement mais pas de famine !

Comprenez-moi bien, la logique et l’anticipation de cette crise, enfin les anticipations que je partage avec vous depuis presque 6 semaines maintenant me poussent à vous signaler que la probabilité de pénuries, de rationnement est très élevées et plus proche de 100 % que de 0. Mais rationnement et pénurie ne veulent pas dire ni famine, ni fin du monde, simplement une rupture de notre normalité pour une durée plus ou moins longue.

Comme je le disais hier, il y aura toujours des salsifis en boîtes… et aussi des choux de bruxelles !!! Ce n’est pas le stock de choux de Bruxelles qui manque.

Disons que nous risquons d’avoir très peu de choix dans le ravitaillement, alors prenez vos précautions pour améliorer l’ordinaire et parce que deux précautions valent mieux qu’une, tous ceux qui peuvent faire un potager et qui dispose d’un lopin de terre ou d’un jardin, seraient sans doute bien inspirés là aussi d’investir plus de temps cette année dans le potager.

Cela tombe bien les enfants n’ont plus école.

Nous allons avoir de la jeune main main-d’œuvre pour les travaux de culture.

Les potagers peuvent être une grande source de résilience collective, car n’oublions pas non plus les valeurs de solidarité et d’entraide qui doivent nous animer à chaque étape de cette crise. Plus nous aurons de potagers, plus nous aurons de légumes à nous partager ! Je ne manquerai pas dès lundi prochain de partager avec vous nos travaux familiaux !!!

A nos cultures !!

Charles SANNAT

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Source Boursorama.com ici

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