Bon, laissez retomber la poussière ! Il est fort probable que les marchés se calment et que les cours se reprennent car le mouvement de panique semble excessif.

En fonction des nouvelles, comme par exemple un nouveau vote qui serait décidé, on pourrait même se retrouver avec une Bourse qui reprendrait en une heure ses 10 %, voire même plus tant les excès dans un sens en provoquent dans l’autre.

Néanmoins, retenez bien le massacre qu’il y a eu sur les valeurs bancaires et cela doit vous inciter encore une fois à la plus grande prudence, car les banques sont très fragiles et du coup, votre argent pas forcément en grande sécurité !!

Cela doit vous servir de piqûre de rappel… au cas où vous vous endormiez !! Les banques peuvent vaciller à n’importe quel moment.

Charles SANNAT

La Bourse de Paris plongeait de près de 10 % vendredi matin, plombée par l’effondrement des valeurs bancaires, les marchés mondiaux cédant à la panique après la victoire du Brexit à l’issue du référendum britannique sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE.

À 09H32, l’indice CAC 40 perdait 10,12 % à 4.013,74 points. BNP Paribas chutait de 16 %, Crédit Agricole de 17,4 % et Société Générale de 17,4 %.L’indice parisien avait fortement progressé ces derniers jours, les investisseurs anticipant, à tort, un maintien du Royaume-Uni dans l’UE, annonce l’AFP.

Cette chute du marché parisien est quasi inédite depuis la crise financière de 2008 et les soubresauts qui ont suivi la chute de la banque américaine Lehman Brothers.

« Les sondages et les bookmakers se sont trompés », relève le courtier Aurel BGC, ajoutant que « les marchés, déjà confrontés à de multiples menaces depuis le début de l’année, ouvrent une nouvelle séquence d’incertitude ».

« Le secteur financier doit s’attendre à une séance très difficile, en particulier les banques, qui avaient nettement rebondi ces derniers jours dans l’espoir d’un « Bremain » (maintien du Royaume-Uni dans l’UE, ndlr) », selon lui.

Dans une déclaration transmise à l’AFP, BNP Paribas a toutefois souligné que son exposition au Royaume-Uni était « limitée », et ne pèse que 6 % de ses engagements commerciaux et 2,5 % de son résultat d’exploitation.

Les Britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne, un saut dans l’inconnu qui porte un coup terrible au projet européen et à leur Premier ministre David Cameron, et qui a fait aussitôt trembler l’ensemble des marchés mondiaux.

Selon les résultats officiels publiés en début de matinée, 52 % des électeurs avaient voté pour quitter l’UE, seul un nombre marginal de bulletins restant à dépouiller. Le référendum a été marqué par une participation importante (72,2 %).

Les investisseurs fuyaient les placements les plus risqués comme les actions, pour se tourner vers les valeurs refuges comme la dette allemande.

« Après l’officialisation du Brexit, la place est donc à la panique dans les premières minutes d’échanges tout du moins. Néanmoins, il faut s’attendre à une réponse des décideurs politiques et notamment des Banques centrales », notent les analystes chez Saxo Banque.

La Banque d’Angleterre (BoE) a annoncé qu’elle se tenait prête à agir pour assurer la stabilité monétaire et financière du Royaume-Uni. De son côté, la Banque du Japon (BoJ) s’est déjà déclarée « prête à injecter des liquidités », en coopération avec les autres banques centrales, afin de limiter l’impact sur les marchés.

Le patron de l’opérateur boursier Euronext, qui chapeaute la Bourse de Paris, a toutefois appelé à ne « pas surinterpréter ce qui va se passer dans les heures qui viennent » sur les places boursières.

En dehors des banques, l’ensemble des valeurs étaient sanctionnées, à l’image de PSA (-19 %), Renault (-15 %), ArcelorMittal (-14 %) et Schneider Electric (-11 %).

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