Si une idée du RN est bonne, je n’hésiterais jamais à dire qu’elle est bonne et cela est également valable pour les bonnes idées de LFI ou du Front Populaire comme par exemple sa proposition de mise au pas du pacte de stabilité budgétaire et donc de l’Europe qui me va bien (après il faut parler des évidentes modalités pour le faire), mais le sujet c’est la proposition d’abandonner l’IFI au profit d’un IFF, les même lettres mais dans un autre ordre.
L’idée de Bardella c’est de dire que l’immobilier cela sert à loger les gens ce qui est vrai, que l’immobilier traverser une crise profonde puisque 7 ans de Macron ont réussi à faire fuir les investisseurs de ce marchés pourtant essentiel. Il faut dire que la vedette du palais déteste l’immobilier qui n’est pas assez “start-up nation”… Sauf qu’on ne loge pas des millions de gens et de familles dans des bureaux fluos avec babyfoots, mais dans des maisons et appartements. Alors supprimer l’IFI tout en sachant que l’immobilier est surtaxé, les locataires surprotégés, les normes délirantes, et les DPE ingérables, c’est une excellente idée.
Mais remplacer l’un par l’autre à savoir l’IFI par l’IFF, un impôt sur la fortune financière n’est pas une bonne idée.
Pourquoi ?
Les 3 niveaux de taxes… sans oublier le 4ème la succession et l’impôt sur la mort !
Parce que d’abord, les gens gagnent des sous.
Ils payent donc un impôt sur le revenu. 1er niveau de taxe.
Ils placent l’argent économisé. S’ils perdent des sous dans leur placement, l’Etat ne leur donne pas des crédits d’impôt. Normal. Chacun prend son risque. Mais s’ils gagnent des sous alors, ils sont taxés sur les plus-values ou les dividendes. 2ème niveau de taxe.
Si malgré tout cela vous réussissez à mettre de côté et à payer toutes les taxes, on vous prendrez un impôt sur la fortune. Qu’elle soit immobilière ou financière cela reste du vol et un 3ème niveau de taxe pour financer un Etat obèse qui ne réussit même plus à mettre des profs devant les élèves ou des hôpitaux devant les malades. Stop. Ca suffit.
Enfin, nous avons besoin d’une épargne financière, notamment pour financer les fins de mois de notre Etat dispendieux… Qui financent les déficits de l’Etat ? Les investisseurs. Qui sont les investisseurs ? Les épargnants qui ont de l’argent et des excédents et donc une “fortune” petite, moyenne ou grande financière.
Il faut arrêter dans notre pays cette culture de l’impôt et de la taxe qui sert à une caste de politique de ressources sur notre dos, pour s’arroger le droit d’arroser qui bon leur semble en étant en plus de biens piètres gestionnaires.
Cela fait 50 ans que je vois les impôts monter dans ce pays et tout le pays se dégrader.
Les taxes et les impôts doivent avoir un sens, une utilité objective et non, elles ne sont pas bien dans l’absolu. Elles sont nécessaires et ne doit être taxé que ce qui est uniquement nécessaire. Taxer c’est toujours prendre à quelqu’un. Cette “prise” doit être justifiée, et pas par une prime de noël versée à des gens qui ne travaillent pas.
Ca suffit !
Le problème est ailleurs.
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Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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On ne peut qu’être d’accord sur ce point mais aussi sur le fait que ce ne sont pas les prestation sociales qui plombent le budget de l’Etat… C’est les entreprises !
1) Rocard rappelait, il y a quelques années, que la dettes serait 13% au lieu de 80% (à l’époque) sans la Loi Pompidou -Giscard (Loi dite de 1973) : C’est vrai ou c’est as vrai !
– La ruine Covid a distribué plus d’argent aux entreprises qu’aux particuliers (C’est vrai ou c’est pas vrai)
– Le budget des aides aux entreprises s’élève à des Dizaines de Mds par an (hmmm la “libre entreprise sans l’Etat” !)
– Les marchés truqués et autres font partis du lot, etc
…
Alors si on ouvre un oeil, ouvrons les deux. (et je suis un
libéral pour info)
Bien vu … se dénuder pour habiller l’autre. Certainement pas.
@ Cotyle
D’abord la loi Pompidou Giscard a été abrogée en 1994 par le traité de Maastricht, qui interdit carrément le recours au financement de l’Etat par sa banque centrale (la loi de 1973 ne l’interdisait pas, elle l’encadrait sévèrement).
Ensuite elle pose le problème de fond de la quantité d’argent disponible. Elle part du principe qu’il n’est pas sain pour un état de faire de la création monétaire à l’infini. Ce principe, excellent, ne posait pas de problème en 1973 car les gouvernants de l’époque étaient rigoureux et responsables. Mais dans les 50 années qui ont suivi, leurs successeurs se sont laissés aller au laxisme et à la démagogie…
Cette loi a été faite pour encourager la vertu et punir le vice…
@ Cotyle
Comment pouvez vous écrire que ce sont les entreprises qui plombent le budget de l’État !
Avec un impôt sur les sociétés à 25%, quel que soit le chiffre d’affaire, taux le plus élevé de tous les pays de l’OCDE, c’est plutôt l’Etat qui les vampirise…
Les abus que vous rapportez sont mineurs pa rapport à ce pillage, qui est la principale cause de la désindustrialisation de notre pays.
Ce qui coûte le plus cher, ce sont les marchés publics où le moindre remplacement d’imprimante est facturé dix fois le prix normal – et on peut probablement en dire autant des dépenses de grosses entreprises, des syndics d’immeubles, etc., c’est-à-dire de tous les organismes dont le décideur n’est pas le payeur. Dans le même ordre d’idée, ce ne sont pas les malades qui sont la cause du déficit de la Sécu, ce sont les prix facturés par les fabricants de médicaments et de matériel médical, prix qui ne reflètent absolument pas le travail nécessaire pour les fournir.
“C’est le prix du marché” entend-on dire… Mais bien sûr !
Du coup, qui s’enrichit ? Les entreprises (les grosses bien sûr) qui surfacturent, aux dépens de ceux qui financent ces marchés (contribuable/client/cotisant) ; et le produit ne va certainement pas dans la poche des salariés ou des minimas sociaux, mais bien plutôt dans celle des actionnaires. Libre à vous de trouver cela normal…
Le plus “destructeur” reste l’impôt sur les successions lorsqu’il oblige la famille de celui qui a créé une entreprise à transferer sa propriété aux banques afin de payer cet impôt. Apres deux ou trois generations la banque a acquis la majorité du capital et la famille de l’entrepreneur a perdu l’entreprise fondée par elle….
Le FN n’a jamais été un parti de droite sur le plan économique et fiscal.
Durant le Covid, on n’a pas entendu le RN s’opposer aux mesures gouvernementales totalitaires empêchant les médecins de soigner, hors le Vax.
Au RN, on n’entend plus parler de Frexit.
Je n’ai aucune confiance dans ce parti dont le programme économique est quasi aussi délirant que celui de l’extrême gauche.
Comme le détesté Macron n’a aucune chance d’avoir une majorité, le plus prudent est de lui donner la possibilité d’être une force d’arbitrage car 3 mauvais sont moins dangereux car ils seront obligés de composer les uns avec les autres. Moins dangereux qu’une majorité donnée à l’un ou à l’autre.
@Cotyle : vous avez raison, les aides aux entreprises s’élèvent à plus de 150 milliards par an, et c’est plus ou moins exactement le montant du déficit budgétaire annuel.
Cependant, l’essentiel de ces aides consiste en des allégements de charges qui permettent aux petites entreprises d’embaucher. Ce n’est pas un “don généreux sans contrepartie” aux entreprises, c’est une “moindre imposition par rapport à la règle générale”. Quand je suis moins taxé que ce que je devrais, mais taxé tout de même, je n’ai pas spécialement l’impression que l’on me donne de l’argent.
Par ailleurs, puisque ces aides sont la contrepartie d’embauches, qui est aidé au final ? L’entreprise ou le salarié qui grâce aux allégements touche un salaire plutôt que d’aller pointer au chômage ?
……..
Dans la cour de récré….dans mon jeune temps….ça galopait…ça se fichait sur la tronche…ça hurlait…
Et puis arrivait le Dirlo !
Un (pas deux) coup de sifflet !
Et TOUT le monde rentrait dans l’ordre.
Nous manque juste « Le Bon Dirlo » !
VG
@ Cotyle. Vous dites des choses vraies, mais vous n’êtes pas un libéral, ou alors, un libéral à la sauce macroniste de gauche !
Bien évidemment qu’en France, il y a beaucoup d’aides distribuées aux entreprises, et pourquoi donc cette grande générosité ? ce cadeau fiscal, comme disent les gauchistes !!! Tout simplement, parce qu’en France, il faut attirer des entreprises avec “du miel” pour créer des emplois (il en faut tout de même pour nourrir le système dépensier) avec l’espoir que ces entreprises, un coup installées avec leurs techniciens, ingénieurs, salariés qualifiés locaux, elles ne s’en iront plus. Et la, c’est le coup de bambou. On rattrape ensuite dans les années à venir, multiplié par 10 et plus, ce que l’état a donné, par de fortes cotisations tout azimut et des impôts confiscatoires, dignes des pays communistes.
Il faut savoir que dans certains pays, l’impôt sur les sociétés est un impôt libératoire, ce qui n’est pas le cas en France !!!
L’état donne de l’argent aux entreprises, non pas pour leur faire plaisir ( sauf peut-être exception faite pour une ou deux multinationales, les copains) mais pas pour les PME. C’est simplement de la stratégie, de la gestion moyen et long terme à gros profits. Il n’y a pas de cadeau fiscal comme disent si bien ceux qui profitent du système, rangés et souvent détachés dans des organisations syndicales dans lesquelles ils ne tournent pas durement la manivelle !
L’état le sait bien. S’il ne fait pas cela pour les attirer et les spolier ensuite, les entreprises ne s’installeront pas et s’en iront produire dans d’autres pays plus intéressants !
Il serait certes préférable de ne pas donner d’aides et de faire comme par ailleurs : avoir une fiscalité plus douce qui ne mette pas l’entreprise en grande difficulté dès qu’un problème survient, parce qu’elle n’a plus de fonds de roulement, parce qu’elle a déjà tout ou trop donné à l’état !!!
Ce qui plombe l’état et les collectivités, c’est l’inflation normative, la paperasserie qui a explosé en trente ans. S’il y a bien un secteur où les effectifs ont augmenté, ce sont les administrations territoriales.
Le temps consacré à la paperasse a triplé. Même les fonctionnaires s’en plaignent. Le problème de la France, c’est le principe de Parkinson.
Effet de bord : pour financer cette administration, on a des impôts élevés, mais comme ces impôts sont trop élevés, on compense par des subventions, ce qui entraîne un cercle vicieux. C’est du gaspillage de ressources, du parasitisme institutionnalisé.
On devrait baisser les impôts ET supprimer les subventions et transférer une partie des impôts “avant vente” vers les impôts “sur résultat”. C’est d’ailleurs une des plus importantes différences avec d’autres pays à niveau d’impôts comparable : on taxe beaucoup trop sur la production. Il ne suffit pas de “produire” pour gagner de l’argent, il faut pouvoir vendre. Les thuriféraires de la taxation en France oublient systématiquement ce “détail”. Ils oublient aussi que sans marge, sans bénéfices, c’est aller en ligne droite vers la faillite et donc la disparition de l’entreprise et des emplois.
Sans compter tous les comités, instituts et autres “consultants”‘ dont la seule finalité est de pomper des subventions et des financements publics. Je ne parle même pas des “ONG” et “associations” qui permettent parachutages, prébendes et autres emplois de complaisance.
C’est pour cela que la France est championne en montant de dividendes versés! les grosses boites ne paient quasiment pas d’impôts en France (total 8% par exemple) quand les PME et TPE en bavent à 25%. Les baisses de cotisations sociales qui étaient avant la nov langue du salaire différé mettent en danger notre système social. Le CICE ne demande aucune contrepartie en matière d’offre d’emploi et si on rapporte les sommes versées au nombres d’emplois créés, le salaire versé est de 100 000€ . Il faudrait surtout taxer les ventes car depuis plus de 10 ans, certains emplois sont comblés par des robots.
Bonjour à tous
Il est vrai que L ISF est un impôt très populaire aux yeux des 99% de français qui ne le paye pas.
Il est vrai que des que nous sommes assujettis c’est des 900000 € que l’État pioche dans les économie d’une vie.
Donc être riche dans ce pays c’est de disposer de cette somme !!!
Pour ma part retraité après plus de 40 ans à la tête d’une petite entreprise de 6 personnes retraite de 22000 € par an mon épouse un salaire de 20000 € par an si ISF et rétabli entre l’impôt sur le revenu et l’ISF total environ 40000 € mon patrimoine c’est 40 ans de travail et d’économie personnel
Il ne reste plus qu’une solution partir et là plus d’impôts plus d’ISF et mon patrimoine à l’étranger
Bon courage
D’abord, sur le fond :
Il faux taxer les flux, jamais les stocks
sur la forme :
IR,
TVA
Participation au remboursement du capital de la dette
Ce sont les responsables politiques qui ont fait cette dette : ils doivent payer les intérêts.
il faut taxer les deux : IFI (impôt sur la fortune immobilière) et l’ISF (sur la fortune) et arrêter de distribuer à tout va l’argent que nous n’avons pas
La France “championne” des dividendes, c’est relatif et permet de compenser des valorisations faibles.
Les USA, c’est l’inverse, tout repose sur les valorisations plutôt que sur les dividendes, encore que, si on regarde dans le détail, c’est en réalité plus “équilibré”. Le phénomène “tout dans la valorisation” concerne principalement les “locomotives”.
C’est une question de gestion du risque : le marché français est limité en taille et instable en terme de règles, donc très vulnérable en cas de crash. Les dividendes sont une réponse au risque d’instabilité des cours.
Aux USA, on a une moindre aversion au risque et un climat pro-business.
Cela étant, en moyenne, les dividendes, en France, pour 2023 représentent un rendement de 2,6% qui est inférieur au livret A. De plus rapportés aux P/E qui sont, globalement, plutôt raisonnables en France, les dividendes sont “réalistes”, on est loin d’une ponction délirante.
Mais quoi ? Le RN aussi veut être populaire ! Donc sus à la fortune !
Au fait, en anglais militaire l’acronyme IFF signifie :
Identification Friends & Foes
Taxer par l’ISF les actionnaires cachés derrière des noms de personne morale, oui. Et ceux identifiés (personne physique qui sont donc l’opposé de la personne morale/entreprise, sci… sont à soumettre au taux d’impôts normaux. Car leur jeu de cache-cache derrière les noms de société, ils cumulent sous leur nom propre cette fois, des dizaines de milliards totalement désindexés de l’ISF.