Dans la série les banques centrales ressèrent la vis, après la BoE celle d’Angleterre, et la Fed américaine, c’est la BCE qui elle aussi va « lutter » contre l’inflation.

« La Banque centrale européenne va réduire ses achats sans cesser de soutenir l’économie »…

C’est sans doute en Europe que ce sera le plus difficile parce que vu les finances publiques des pays du sud de l’Europe dont la France, si la BCE cesse vraiment son soutien, c’est la banqueroute assurée en quelques semaines et en moins de temps qu’il ne le faut pour dire ouf !

 » La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi une nouvelle réduction de son soutien à l’économie mais a promis de continuer à favoriser la reprise en 2022 tout en confirmant que l’inflation devrait retomber sous son objectif, ce qui justifie à ses yeux le maintien d’une politique très accommodante.

L’économie de la zone euro ayant retrouvé son niveau d’avant la pandémie de COVID-19, la pression monte sur la BCE pour emboîter le pas aux banques centrales qui ont commencé à refermer très partiellement le robinet du crédit, à commencer par la Réserve fédérale américaine et la Banque d’Angleterre.

Mais ses dirigeants craignent qu’un resserrement trop rapide ne fasse rechuter l’inflation loin de l’objectif qu’elle s’est fixé, d’autant que l’émergence du variant Omicron du coronavirus risque de freiner l’activité ».

Vous remarquerez aussi, qu’il n’y a aucune « guerre » entre les banques centrales du monde, mais bien une politique monétaire parfaitement concertée.

Charles SANNAT

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Source Boursorama.com

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