“Une vague de faillites d’entreprises endettées et souffrant des suites de la pandémie du Covid-19 se profile en zone euro, à moins que les États n’opèrent un «soutien accru» pour leur solvabilité, a prévenu mercredi la Banque centrale européenne (BCE).
« Plus d’un an de restrictions à l’activité économique n’ont jusqu’à présent pas entraîné d’instabilité financière» mais «la menace d’une vague d’insolvabilité est grande » à présent, selon un rapport publié par le comité des risques systémiques au sein de la BCE, qui ne se risque pas à chiffrer le nombre d’entreprises ou d’emplois qui pourraient être concernés.
Depuis l’éclatement de la première vague de la pandémie début 2020, la réponse massive et rapide des États de la zone euro a consisté à soulager les problèmes de liquidité des entreprises survenus subitement en raison des restrictions imposées par la crise sanitaire. Des moratoires sur la dette, des garanties sur les prêts et prêts publics ont été accordés.
Compenser directement des pertes subies
Or, le surendettement résultant de ces mesures «augmente le risque d’une vague majeure d’insolvabilité», prévient l’institut. Un tel écueil pourra être évité si les États évoluent d’une action pour sauvegarder la liquidité à un « soutien accru de la solvabilité des entreprises viables », c’est-à-dire celles jugées capables de survivre à terme sans le soutien du public”.
En gros, pour la BCE, le problème est triple.
D’un côté les finances publiques ne sont pas extensibles jusqu’à l’infini.
D’un autre côté, il faut sauver le maximum d’entreprises viables, or, les aides sous formes de prêts (les PGE en France) viennent en réalité alourdir le bilan des sociétés lorsqu’il faudra rembourser et donc au lieu des les sauver, cela va les plomber et les couler.
Enfin, il ne faut pas sauver des entreprises “zombies” qui n’ont aucune chance de s’en sortir, justement afin de ne pas alourdir les finances publiques.
En fait il va falloir que les Etats dépensent de l’argent et transforment une grande partie des prêts comme nos PGE en subventions.
Charles SANNAT
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Source Le Figaro.fr ici
Subvention: pour ceux qui ne pourront pas rembourser ( et donc son coulé!) = effacement de la dette.
Remboursement: pour les autres ( qui finiront par couler car fragilisé une fois de trop ).
Bonjour. La BCE redoute une vague de faillites, je dirai, il va y avoir un tsunami de faillites!!! LOGIQUE!!!
Le rêve de Jacques Attali s’accomplit. Supprimer 1 entreprise sur 2 sur une planète qui deviendrait une plateforme commerciale.
BONJOUR .STOP à la chienlit économique,qui n’est pas le fait des salariés,mais de cette nomenklatura mondialiste ,à l’abri de toute action de justice,à son encontre .Les décideurs ont l’argent nécessaire,pour dégager ,et laisser la place aux vrais économistes !Ils sont les “créateurs “,de cette gabégie.Qu’ils assument ou qu’ils disparaissent des plateaux ,des lieux de décisions .FREXIT,FREXIT,FRE XIT.Puis sortie de l’OTAN,FMI,CEDH noyautée par les mondialistes,qui orga nisent le chaos.Oui Septembre risque d’être chaud,brû-lant même .Les peuples européens vont se fâcher !
Le retour à l’économie réelle… si loin des marchés boursiers. Peut-être va-t-on commencer à comprendre que ce sont les petites mains qui entretiennent les routes et remplissent les étalages des magasins …
Et dire que certains croient encore à de la “croissance ” !
il n ‘ y a pas 36 solutions : rapatrier d ‘ urgence les moyens de productions , les entreprises qui rechignent seront personna-non-grata et verront leurs biens confisqués
!! Il n ‘ y a que comme ça qu ‘ on relancera notre économie !
Philippe bien vu !
Vive les GAFA avec nos PME comme serfs….retour vers le moyen âge avec nos dirigeants comme complices et apprants ” garants ” ….nous les avons élus !
Peut on être aussi bêtes ? Ou….pouvions nous faire autre chose ?
Pour ma part ces conséquences restent logiques, cependant il ne faut pas oublier que toute ces entreprises paye chaque année des assurances pour perte d’exploitation.
Il a été fait le choix que face à cette pandémie, que ce soit aux entreprises elle même et non pas à leur assurance d’assumer leurs pertes d’exploitation.
Pour les “aider” l’état leur à apporté des liquidités via les PGE pour les aider à couvrir ces pertes.
Mais ces liquidités devront être remboursé intégralement par les entreprises qui seront encore viable, et au cas ou elle réussissent on leur fait déjà comprendre qu’il faudra en plus payer les dettes colossale de cette crise.
Le plus dur de cette crise ce sera plutôt de faire conserver aux forces vives de la nation, leur motivation.
Depuis l’éclatement de la première vague de la pandémie début 2020, la réponse massive et rapide des États de la zone euro a consisté à soulager les problèmes de liquidité des entreprises survenus subitement en raison des restrictions imposées par la crise sanitaire. Des moratoires sur la dette, des garanties sur les prêts et prêts publics ont été accordés.
NON? imposées par ce gvt de m..de.
Les perfusions vont s’arrêter car déjà beaucoup d’entreprises atteignent le plafond d’aide autorisé par l’Europe Financière à savoir le respect des Règles de Minimis.