Pour Mario Draghi, le gouverneur de la BCE, les choses sont très claires :

« Nous restons fermement convaincus qu’un soutien extraordinaire de la politique monétaire, y compris par le biais de notre discours sur les anticipations de notre action, est encore nécessaire pour remédier au niveau présent de sous-emploi des ressources (dans l’économie) et pour que l’inflation retourne de manière stable autour de niveaux proches de 2 % sur le moyen terme. »

Il faut dire qu’il y a encore quelques jours, du côté allemand, on réclamait justement déjà l’inverse, à savoir de réduire les injections de monnaie dans le circuit économique européen.

Pour le moment, la hausse des prix en zone euro pour le mois de mai devrait redescendre à 1,5 %, après 1,9 % en avril, et l’inflation reposant sur la hausse des salaires, c’est-à-dire l’inflation sous-jacente, devrait redescendre à 1 %, après 1,2 % en avril…

Bref, on ne peut pas encore avoir peur que l’économie européenne ne rentre en surchauffe, si vous voyez ce que je veux dire !

Outre-Rhin, « les effets négatifs de la politique monétaire très expansive de la BCE, notamment pour les épargnants, sont régulièrement pointés du doigt. Angela Merkel en personne a jugé la semaine passée que cette politique pesait sur le cours de l’euro, que la chancelière conservatrice a jugé trop faible ».

Dire que l’Europe est unie… est donc un bien grand mot ! Pour la millième fois, les choses sont loin d’être réglées !

Charles SANNAT

Source Boursorama ici

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