C’est un article de l’agence de presse Bloomberg aux Etats-Unis qui nous annonce le passage en mode “achat illimité” de la Banque du Japon qui accélère la relance de son économie avec une promesse d’achat illimité d’obligations…
Enfin la relance c’est ce qu’ils disent en faisant mine d’y croire encore.
Cela fait belle lurette que ces achats d’actifs ne relancent plus rien.
Ils maintiennent l’illusion de la solvabilité du système et assure la liquidité de l’épargne des Japonais.
“La Banque du Japon a déclaré qu’elle achèterait autant d’obligations d’État qu’elle en aurait besoin et augmenterait les achats de dette des entreprises, ajoutant des mesures de stimulation après que la déclaration de l’état d’urgence à l’échelle nationale a provoqué plus de fermetures et accru le besoin de soutien financier dans les entreprises en difficulté.
En abandonnant la ligne directrice pour augmenter les avoirs de la dette publique d’environ 80 billions de yens ( 743 milliards de dollars ) par an, la BOJ n’a désormais aucune limite sur les achats à un moment où le gouvernement émettra de nouvelles obligations pour financer une relance record.
Le gouverneur Haruhiko Kuroda a insisté pour que la décision clarifie sa position positive et active sur l’achat de la dette publique et a promis que la banque centrale ferait tout ce qu’elle pourrait pour aider une économie confrontée à une crise plus importante que celle de 2007/2008.
«Si vous regardez ce que nous faisons par rapport à la taille de notre bilan, par rapport au PIB, par rapport à nos mesures par rapport à la taille des marchés du papier commercial et des obligations de sociétés, l’ampleur de l’assouplissement de la Banque du Japon est beaucoup plus grande que tout autre central banque », a déclaré Kuroda lors d’un briefing après la réunion”.
Pour une fois je suis parfaitement d’accord avec le constat d’un gouverneur de banque centrale.
Aucune banque centrale ne va aussi loin que celle du Japon.
En réalité, à travers la banque centrale c’est la totalité de l’économie nippone qui sera quasi-nationalisée d’ici 5 ans.
Hallucinant quand on y réfléchit et que l’on y pense.
Et les Etats-Unis faisant la même chose, l’Angleterre également, à un moment se posera la question de la monétisation et du mode “illimité” en Europe… Soit nous y irons, soit l’euro explosera.
Charles SANNAT
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Source Agence de presse Bloomberg.com ici
