Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Va-t-on avoir un krach boursier ?
En réalité il aurait déjà du se produire, souvenez-vous il y a quelques mois je vous disais qu’il fallait attendre la seconde “jambe de baisse” comme on dit dans le jargon des marchés, et, la baisse n’est pas venue.
Non seulement elle n’est pas venue, mais c’est une hausse quasi exponentielle que nous avons pu visualiser sur les marchés.
Pourquoi, alors que tout allait mal, tout s’est mis à monter ?
Parce que les banques centrales et les Etats en solvabilisant comme jamais les agents économiques en versant directement de l’argent sur les comptes en banque ont gonflé les profits des entreprises, en augmentant les profits des entreprises, on obtient logiquement une hausse des cours de bourse au cric, mais une hausse quand même.
En France nous avons dépensé 425 milliards d’euros que nous n’avions pas. Aux Etats-Unis, c’est à chaque fois des plans à 2 000 milliards de dollars directement déversés dans le portefeuille des ménages ou des entreprises.
Cette politique d’aides non pas imprévisible mais d’une ampleur jamais vue est la cause de la hausse de la bourse et de sa reprise fulgurante et de l’absence de baisse.
Une hausse au cric, mais une hausse vraiment très forte !
Alors après le cric, le krach et que le grand crac me croque ?
Sans doute pas, ou en tous les cas, pour que ce soit le cas, il y a des conditions à respecter !
C’est avant tout le niveau des taux d’intérêt qui conditionne les cours de bourse et déclenche les crises. Au delà des taux d’intérêt nous pouvons élargir l’idée à la politique monétaire au sens large. Dans la situation actuelle il faut comprendre taux d’intérêt plus injections des banques centrales sans oublier les plans de relance ou de soutiens des Etats.
Tant que les perfusions durent, et en données corrigées de la peur du retour de l’inflation, les marchés devraient se tenir.
Le vrai problème va se poser lorsqu’il faudra cesser réellement les aides… va-t-on rejouer la scène du tapering de 2018, où la FED faisait croire qu’elle pouvait monter les taux avant de se raviser face aux couinements des marchés boursiers ?
Je vous raconte tout ou presque dans cette vidéo où je partage avec vous des informations pour enrichir votre réflexion.
Charles SANNAT
Restez à l’écoute.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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” les banques centrales…. en versant directement de l’argent sur les comptes en banque”
Heu, je proteste : je n’ai aperçu aucun versement sur mon compte !
Sans ironie, je ne comprends pas cette phrase (ni de manière plus générale comment se font les injections d’argent frais par la BCE..)
Maintenant que le dentifrice-l’argent- est sorti du tube il n’y rentrera plus…
La BCE ne ma rien versé, par contre elle a enrichi les banques commerciales par milliards d’euros!
Ça ne me choque pas.
Entre 20012 et 2018, on a bien eu une longue période où la BCE chiait (je ne vois pas d’autre mot…) 80 milliards par mois pour sauver banques, marchés boursiers,…traders,….
Alors maintenant, entre la pandémie et le projet de grand reset, sincèrement je trouve les 425 ici, 2000 milliards là-bas plutôt timides…..
Je reconnais avoir “un peu” (éclat de rire à ce niveau) plagié Shakespeare mais voici ma pensée : “Krash, ou pas krash : telle est la question.
Y a-t-il pour les banksters plus de noblesse à grand coups d’honnêteté et révélation d’une injurieuse escroquerie,
ou à s’armer contre elle pour mettre frein à une arnaque si rentable ?
Faillite… faillite, c’est tout”