Même BFM Business en parle comme le montre cette vidéo ci-dessous.
Le 1er septembre dernier, les taux à 10 ans aux États-Unis étaient de 1,5 %. Au 2 décembre, ils sont de 2,5 %.
C’est une augmentation colossale, et d’ailleurs on ne parle plus de taux négatifs car même en Europe, les taux remontent bien que plus lentement et rejoignent les terrains positifs.
Jusqu’ici, tout est très normal. Des taux négatifs sont une aberration économique.
Le problème c’est que nous vivons une crise de surendettement. Alors comment les hyper-endettés pourront-ils rembourser si les taux s’envolent ?
Ensuite, tous ceux qui ont acheté des obligations avec un rendement très faible voient évidemment la valeur de ces dernières s’effondrer.
Le marché immobilier va également être touché, car il ne monte plus vraiment alors que les taux n’ont jamais été aussi bas. Je vous laisse imaginer le potentiel de baisse, en particulier dans les grandes villes, si les taux remontent vraiment.
Vous connaissez mon point de vue. Les taux ne peuvent guère dépasser les 3 % sans mettre des pays entiers en faillite, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne vont pas les dépasser. Il est tout de même probable que les banques centrales interviennent pour éviter un effondrement obligataire mondiale car nous parlons évidemment ici d’une nouvelle crise systémique potentielle.
Je continue à surveiller pour vous ce sujet, mais cette remontée des taux brutale est très inquiétante car encore une fois, elle peut conduire à l’insolvabilité généralisée.
Toutes celles et ceux qui pensent avoir fait une bonne affaire avec leur contrat d’assurance vie risquent également de s’en mordre les doigts.
Charles SANNAT