Les choses commencent à devenir compliquées, complexes sur le front européen.

Pour Jean-Claude Juncker, il faut insister sur la nécessité de faire la distinction entre « les eurosceptiques qui questionnent et ont des opinions à formuler, et les populistes stupides ».

« En Europe, il y a un nombre croissant d’eurosceptiques qui promeuvent leurs idées. Nous devrions dialoguer avec eux », a suggéré le Luxembourgeois. « On ne construira pas l’Europe contre les nations et les régions. »

Voilà une excellente remarque.

Pourtant, il y a un problème de taille.

Juncker espère qu’il serait possible de faire le tri entre le « bon » eurosceptique » et le mauvais « eurosceptique ». Avec les premiers, on pourrait parler. Pas avec les seconds. Les premiers ne seraient qu' »eurosceptiques ». Les seconds, vraisemblablement, d’extrême droite, fascistes et ayant toutes les « phobies » que le politiquement correct nous a inventées.

Qui va décider et sur la base de quel critère celui qui sera le bon eurosceptique par rapport au vilain europhobe ?

Comment les distinguer ?

Simple.

Selon Juncker, celui qui peut être convaincu que l’Europe de Juncker c’est bien sera un bon eurosceptique, et tous les autres, des méchants fachos…

Bref, la vision « junkérienne », c’est la dictature de l’UERSS, et c’est bien la technocratie bruxelloise, mondialiste, immigrationniste et outil de puissance du totalitarisme marchand, contre les peuples.

Tout le reste n’est que vaine tentative de communication et de propagande.

Pour survivre, l’Europe devra devenir dictatoriale et montrer ce qu’elle est.

Sinon ?

Elle périra par les urnes, et cela a déjà commencé justement dans certains pays de l’Est, et… en Italie !

Charles SANNAT

Source Euractiv.fr ici

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