En Ukraine, la montée des tensions se poursuit et peut monter encore longtemps avant d’atteindre son point paroxystique.

Il en va ainsi des crises.

Même si vous avez l’impression que cela monte haut dans les tours, au dernier moment et face à l’abîme des risques de la guerre, le plus souvent, la sagesse finit par l’emporter.

Je ne vous dis pas que ce sera ou non le cas cette fois. Personne n’en sait rien, parce que personne ne peut comprendre et saisir le plus intime, le plus important. Les pulsions de mort qui parfois étreignent les grands de ce monde et les poussent au pire.

Mais d’un point de vue analytique, voici les éléments marquants à prendre en compte dans vos réflexions et qui inquiètent également les marchés.

Les bruits de bottes ne sont jamais bons pour les bourses, sauf pour les vendeurs de canons.

La journée d’hier a été marquée par les premières décisions d’évacuation, ce qui marque la “gravité”. Cela ne veut pas dire que c’est forcément grave, mais cela rajoute un côté “dramatique” à la situation.

Pareil pour les Anglais.

Presque pareil pour la France qui insiste sur le fait qu’aller faire du tourisme en Ukraine maintenant n’est pas l’idée du siècle.

Du côté de la Biélorussie, quoi qu’en dise ceux qui pensent que les Biélorusses seraient neutres, il y a bien un alignement avec la Russie et l’armée de Biélorussie commence aussi à se préparer tout en sachant que les forces russes sont déjà à pieds d’œuvre dans leur pays.

Quant à l’économie russe elle commence déjà à souffrir avec une chute importante de la bourse et de la monnaie russe le rouble. Ce n’est pas encore le moment de se ruer sur la monnaie de Poutine !

Enfin, les gentils Américains qui nous aiment sont déjà en train de nous organiser l’approvisionnement en gaz du continent européens, quand ils nous interdiront d’acheter celui de Vladimir qui sera un vilain pas beau qu’il faudra sanctionner. Et comme on le sanctionnera il ne faudra pas commercer avec lui et donc, il faudra refuser le bon gaz russe. L’Europe aura froid et faim. Mais le gaz américain liquéfié finira par arriver à prix d’or. Nous serons couillonnés, mais c’est cela qu’implique la perte de souveraineté et l’oubli ce que l’on appelle l’indépendance nationale.

Charles SANNAT

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