Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Jeter Macron aux oubliettes, mais pas la “start-up Nation” !
Dans cette atmosphère de dégagisme évident de la macronie que je comprends parfaitement tant j’en ai chroniqué les défauts, les excès et les méchancetés, rarement un secteur économique, en l’occurrence les “start-up” n’a été aussi lié à un dirigeant politique. Des Gilets Jaunes éborgnés aux non-vaccinés qu’ils voulaient emmerder, de ceux qui ne sont rien, à ceux qui ne comprennent rien, ce président ne restera dans l’histoire que comme un mozarillon de pacotille et un destructeur. Un fossoyeur. Un liquidateur d’une nation et d’une population qu’il déteste tant.
Macron a finalement résumé la France à ses start-up, à ses créateurs bourrés de “pognon”, d’argent facilement levé et coulant à flots, de croissance rapide, bref, cela scintille, cela brille, nettement plus que la vieille industrie un peu dégueu où l’on fait travailler des gueux, des gens qui ne sont rien ou pas grand-chose, et qui généralement votent mal. Cela brille plus que l’immobilier où il faut monter des parpaings à la sueur de son front… même populaire. Ils sont européistes car ils ont besoin au moins d’un marché européen, ils sont surtout mondialistes, car le monde est leur terrain de jeu, de chasse et d’argent.
Si nous allons plus loin, les start-uppers, ces salariés bien payés, citadins, qui voyagent beaucoup en avion mais mangent du quinoa donnent des leçons au reste de la France, celle du salaire du labeur, la France qui se lève tôt, qui prend sa voiture et pas un Uber et ces deux France, ne se parlent plus. Elles sont en rupture. D’un côté il y a la France des “quelque part” et celle des “nulle part”. La France des quelque part est celle des enracinés, des gens qui sont de quelque part. Ils sont nés dans ce village, ils sont attachés à cette terre, à leurs pierres, à leurs rivières à la maison de leurs mères, de leurs pères, aux cimetières des grands-mères et des grands-pères. Dans tous les pays du monde vous avez des “quelque part”. L’écrasante majorité des êtres humains a besoin en réalité d’enracinement, et c’est d’ailleurs bien pour cela que les “gangs” ou les “bandes” se battent pour une rue ou un bout de trottoir, qu’elles défendent leurs “citées” ou leurs “blocks”.
Puis vous avez les “nulle part”. C’est typiquement les start-uppers, les influenceurs et tous les autres start-uppers. Ils vivent entre Paris, Dubaï pour ne pas payer d’impôts, New-York pour lever des fonds, la Silicon Valley pour se la jouer et jouer dans la cour des grands.
Les uns n’ont pas besoin des nations pour gagner leur pognon ! Au contraire, les Etats nations sont souvent des entraves à la liberté de commerce d’où cette mondialisation destructrice de nations pour un business sans entrave, sans contre pouvoir national.
Les autres n’ont pour protection que la nation qui est finalement leur seul et unique patrimoine.
Nous risquons de vivre une période de forts excès.
Dans ces moments-là, la tempérance manque généralement à ceux qui dirigent et qui bien souvent règlent des comptes et en France quand on règle des comptes, on dénonce les Juifs avant que les mêmes tondent celles qui l’ont fait à la libération. Les périodes d’excès sont laides. Moches. Immondes. En ce sens , la guerre civile est évidemment la pire des choses pour un pays, encore plus pour un pays comme le nôtre.
Pourtant pas plus qu’il ne faut abandonner la Nation, ultime protection de nos plus faibles, il faut sauver la “start-up nation”.
La nation doit être celle de tous, elle est le bien commun et pas seulement une abstraction comme le croient à tord les start-uppers.
Pour autant la start-up nation ne doit pas être offerte en sacrifice à la nation tout court qui ne doit pas céder à la “vengeance” ce qui sera son risque le plus important si certaines forces politiques accèdent au pouvoir.
Dans ce monde technologique, la France a besoin d’excellences techniques, d’ingénieurs, de technologie et de start-up.
Dans ce monde où l’IA arrive à grand pas, nous avons besoin de tout un écosystème technophile et le ministre des armées Lecornu en parle très bien et fait partie de ceux qui sont parfaitement conscients des enjeux pour l’avenir.
Le saut technologique que représente l’IA est celui qui révolutionnera la manière de faire la guerre.
Plus important encore : de l’éviter.
En créant une agence ministérielle pour l’IA de défense, nous faisons le choix de prendre notre destin en main, plutôt que de le subir. pic.twitter.com/8comOzzjwF
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) March 10, 2024
Pas de nation sans aussi “start-up nation”.
Vous l’avez compris, il n’y aura pas de nation France forte sans sa composante nucléaire pour sa dissuasion ou pour sa souveraineté énergétique.
Il n’y aura pas plus de nation forte sans “start-up nation”. Le journal Le Monde dans cet article « La “start-up nation” se prépare à la fin de l’époque Macron » s’en inquiète d’ailleurs déjà entérinant la fin de la macronie et la grande alternance.
La réalité, c’est que nous coulerons ensemble, ou nous nous redresserons ensemble.
Des banlieues aux campagnes, des usines aux start-up du nasdaq, il ne faut pas opposer les uns aux autres ce qui est fait avec outrances depuis 7 ans par ce mozarillon d’opérette, qui a opposé les retraités aux actifs, les Gilets Jaunes des périphéries aux petits bourgeois des centres-villes, les vaccinés aux non-vaccinés, la France historique à la France de l’immigration, la France qui n’en peut plus de subir l’insécurité à la France qui ne voit rien et ne souffre de rien.
Le naufrage d’une nation comme son redressement sont toujours une histoire collective.
Accrochez-vous, cela va secouer.
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Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Rien que le mot start up me fait vomir dès le matin , quand allons enfin nous débarrasser de ce jargon et réutiliser notre langue si riche qui est la pierre angulaire d’une vraie nation
Pour comprendre la psychologie du personnage Macron, et de ce qui se trame au sommet de l’Etat , je vous recommande l’interview de Marc Endeweld sur le media ,youtube bien sûr!
Alors média de gauche mais voilà , une pierre angulaire des mécanismes de pouvoir !
“DANS LA TÊTE D’EMMANUEL MACRON : ENTRETIEN AVEC MARC ENDEWELD ”
Bien sûr que la start up nation est une idée à creuser au delà des clivages , mais avec ce personnage, et les alliances contre nature que les partis vont jouer après l’élection. Le système présidentiel est au bout du rouleau .Le roi est seul en son palqis et comme pour ces prédécesseurs, l’agonie lente,
Que d’années perdus ! Vous n’imaginez pas à quel point l’Asie est industrieux, désinhibé et triomphal !
En tout cas cette socialo n’as pas grand chose dans le ciboulot.
JO de Paris, Hidalgo, ne prendra aucune photo avec Bardella s’il devient 1 et ministre.
Un concentré de vide gouverné Paris.
Le mimétisme peut payer, c’est vous qui voyez.
Les Rothschild scellent leurs adieux définitifs à la Bourse
Avec ses alliés, la famille de David de Rothschild a racheté 95,65 % du capital de sa banque d’affaires, à l’issue de son OPA. Elle va maintenant procéder au retrait de la cote. Une étape technique.
– L’argent, imprimé en masse pour sauver le système, ne doit pas être inflationniste au niveau des prix du quotidien. Il doit donc être cantonné à la bourse. L’inflation doit rester dans les actifs boursiers … et les financiers aiment çà !
– Mais, face à ces bulles énormes, il faut répartir les “gonflements” pour éviter l’éclatement : IA, Puces IA, Start-up, Armement,… sont actuellement les élus.
– Face aux prix en bourse devenus absurdes, il faut quitter la bourse et pouvoir mettre son argent ailleurs … Mais, se débancariser c’est essentiellement aller vers l’immobilier. “Ils” ne veulent pas, car le jeu doit continuer…d’où la “haine” du secteur immobilier. L’argent doit resté en bourse.
– De plus, cette sortie d’argent, fait monter les prix de l’immobilier… et donc fait entrer l’inflation dans le monde réel … créant son lot de tensions et de revendications.
– Les revendications .. seront étouffées en divisant le pays sur tout les thèmes possibles (c’est ce qui se passe aujourd’hui !!!)
– Empêcher d’aller vers l’immobilier … c’est le taxer de plus en plus et d’empêcher l’accès au crédit (c’est ce qui se passe aujourd’hui !!!)
– Faire rester l’argent en bourse, c’est servir des dividendes et des intérêts plus élevés … Qui seront prélevés sur le monde réel, dans l’entreprise …. D’où des tensions dans la répartition de la V.A. qui apportera son lot de tensions (entre ceux qui détiennent le capital et ceux qui vivent de salaires)… Macron a bien acheté des véhicules blindés et encore plus de grenades lacrymogènes en prévision …
– Servir plus de dividendes et plus d’intérêts implique une masse plus importante de capitaux … Capital qui exigera à son tour un rendement …donc encore plus tensions sur la VA des entreprises.
La crise s’annonce très dure et très longue. Les travailleurs seront les perdants et s’appauvriront encore plus. C’est la conséquence. C’est inévitable. La seule inconnue étant de savoir combien de temps les gens peuvent encaisser des pertes de salaires.
Un peuple qui a accepté de se faire vacciner comme un mouton dans une bergerie , ne peut que mal finir ……
Vous avez parfaitement raison, Charles.
Comme le suggère la célèbre expression, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
S’il est nécessaire de nettoyer les écuries d’Augias, il ne faut pas pour autant raser l’écurie elle-même. Le peuple doit se débarrasser des élites corrompues et traitres, mais garder celles qui sont honnêtes, compétentes et patriotes. Le tri du bon grain et de l’ivraie devra se faire avec discernement et pragmatisme, dans une perspective constructive, sans esprit de vengeance et sans violence.
Ça ne date pas de Macron, ce malentendu existe depuis les années 80 (voire 70) avec l’obsession française pour le “tourisme” et le tertiaire quand un pays dont l’économie est équilibrée a besoin des secteurs primaires, secondaires et tertiaires et, tout particulièrement, des ETI qui est très clairement le point faible de la France.
Je pleure sur cette France qui est si belle et qui pourrit lentement…
J’ajouterai dans la liste des oppositions entre les deux France :
– la France où la famille traditionnelle est une protection, quand on n’a pas d’argent pour payer des gens et que le moyen le moins coûteux d’avoir des enfants demeure l’hétérosexualité.
– la France où l’on a de l’argent pour se passer d’enfant ou les faire fabriquer et élever par d’autres.
La France du moyen-âge a commencé de cette façon; les barons se battaient entre eux pour des lopins de terre jusqu’à ce que l’emergence d’un pouvoir central, le Roi, mette de l’ordre au bout de quelques siecles…
Justice. Remettre la responsabilité des parents pour les délits des mineurs, maintenir ces derniers prisons ou dans des structures dures adaptées à ces voyous. Arrêter l’immigration en France et renvoyer sans hésiter la racaille étrangères et islamiste chez eux même naturalisée. Nation et donc Frexit, on sait que la majorité des cambriolages viennent des pays de l’est, incontrôlable : une honte. Ce pays ne doit plus être une passoire. Limiter drastiquement les RSA et obliger les jeunes à bosser, il faut reprendre les bases, les structures et démolir à des fins malfaisantes tout ce qu’on fait Macron et ses prédécesseur pour démolir ce pays, et modifier la constitution pour retirer aux singes du Conseil Constitutionnel tout pouvoir, bref, la liste est très longue et je n’en vois pas la fin, je suis très pessimiste pour l’avenir de la France … tout est à reprendre, tout est à revoir, tout est à changer pour revenir à une normalité ou les gens vivront heureux dans la paix …
Voilà un programme de Président de la République de tous les Français, bravo.
Entre Start Up nation et grands groupes multinationaux il y a la France qui fait l’emploi, je parle des PME et des ETI que Macron a complètement ignoré comme le dit l’économiste Christian SaintEtienne dans l’interview d’Ecorama. Il donne des grandes lignes qu’il faudrait suivre et son interview est de qualité.
Les français brûlent ceux qu’ils ont adoré, il en sera de même avec Bardella sauf s’il arrive à passer du bavardage de salon à l’action pertinente. Et ce sans marge budgétaire et soumis à une haine féroce probable de ces opposants. Bon courage !
Je ne suis pas vraiment de gauche mais voilà qui ressemble à du Melenchon. Lui qui ose aussi dénoncer les joyeux et lâches bombardements contre femmes et enfants à Gaza et ailleurs, et qui s’etonne de l’insouciance de certains du fait que ces grands soldats detiennt aussi du bout des doigts, la bombe nucléaire. Faudrait peut-être y penser et retirer ce pouvoir destructeur à ceux qui sont une menace pour Gaza et pour nous aussi. .
Bonjour, Il faut faire du dégagisme avec la clique à Macron, faire barrage au rn et éviter que le front populaire 2 arrive au pouvoir si on ne veut pas voir la dette exploser, ces données sont correctes, mais la solution c’est quoi ? A part ces 3 là il n’y a pas personne, s’abstenir ou voter blanc c’est comme pisser dans un violon. Je ne suis plus à me dire qui est le meilleur mais qui sera le moins pire et je n’ai pas de réponse, reste le pile ou face parce que chifoumi avec un bulletin cela ne fonctionne pas.
Bel article. J’irai même plus loin en disant que la Fraternité, fondement même de notre République, a disparu. Au vu des commentaires, il semble que les Français ne sont pas encore prêts pour un candidat rassembleur d’une Nation unie. Peut-être en 2027, après une “guerre civile” ?
Concernant les élections de ce week-end, extrait de l’interview de JP Winter :
“Le président de la République dit avoir dissous l’Assemblée pour rendre la parole aux citoyens, mais sa décision est si brutale, et le temps avant l’élection, si ridiculement court, que ces mêmes citoyens, saisis, sidérés, ne sont pas en mesure de réfléchir. En somme, il nous donne la possibilité de nous exprimer, mais il ne nous accorde ni le temps ni les conditions pour penser. Il y a de quoi devenir fou ! Car quand on ne pense plus, on n’existe plus”.