La guerre a commencé entre Trump et ce qu’il nomme « l’establishment ». La guerre a commencé avec la presse et le système médiatique qui s’est opposé frontalement à lui pendant la campagne.

« La présidente de la banque centrale des États-Unis (Réserve fédérale, Fed) Janet Yellen, vivement critiquée par Donald Trump durant la campagne, a assuré qu’elle comptait rester jusqu’à la fin de son mandat en 2018 et redit qu’une hausse des taux était pour bientôt.

S’exprimant publiquement pour la première fois depuis l’élection présidentielle, Mme Yellen a répété devant une commission du Congrès qu’un resserrement du crédit « pourrait bien être approprié relativement rapidement si les données économiques continuaient de montrer des progrès ».

Mais elle s’est montrée prudente, insistant plusieurs fois sur le fait que l’économie américaine avait encore une marge d’appréciation. La Fed tiendra une réunion monétaire les 13 et 14 décembre et les analystes s’attendent à un relèvement des taux d’intérêt, pour la première fois depuis un an. »

 

Vers la menace de la nationalisation de la FED par le président élu des États-Unis d’Amérique !

« Elle a aussi insisté sur « l’importance cruciale » de l’indépendance de la banque centrale qui doit garder « une vue d’ensemble » et ne pas réagir aux pressions à court terme pour fixer la politique monétaire, alors que plusieurs projets de loi républicains au Congrès veulent réformer la structure, voire les mandats de la Réserve fédérale.

Sur l’état de l’activité économique, Mme Yellen a affirmé que la première économie mondiale faisait « de très bons progrès » vers les deux cibles de la Fed, qui sont le plein emploi et une inflation de 2 %. Mais elle estime qu’il y a encore une marge d’amélioration, notamment sur le front de l’emploi. »

Ce combat va être terrible, et la FED a elle aussi des marges de manœuvres réduites. Pousser les taux pour provoquer un effondrement en rendant coupable Trump inciterait ce dernier par « executive order » (décret présidentiel) à nationaliser la FED et reprendre en main la souveraineté monétaire.

D’ailleurs, il l’a certainement en tête. La seule question qui vaille est : aura-t-il le courage de la faire et suffisamment de soutien et d’appuis politiques pour le réussir ?

Depuis plus d’un siècle, tous les présidents qui se sont attaqués à ce sujet ont échoué.

Charles SANNAT

Source Boursorama ici

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