« La présidente de la banque centrale américaine (FED) a clairement ouvert la voie à une nouvelle hausse des taux américains en mars, qui serait la première depuis que Donald Trump s’est installé à la Maison Blanche en janvier.

«Si l’emploi et l’inflation continuent d’évoluer conformément à nos attentes, un nouvel ajustement des taux fédéraux sera dans ce cas probablement justifié», a déclaré Janet Yellen dans un discours à Chicago (nord).

Le comité monétaire de la FED, qui se réunit les 14 et 15 mars, procéderait ainsi à un troisième relèvement depuis l’éclatement de la crise financière en 2008. La dernière hausse, en décembre dernier, avait assigné une fourchette de 0,50 % et 0,75 % à ces taux, qui influent sur le coût du crédit.

Selon Mme Yellen, le resserrement de la politique monétaire serait justifié du fait de perspectives économiques «encourageantes» aux États-Unis et, surtout, en raison de l’affaiblissement «apparent» des risques en provenance de l’étranger.

Ces deux dernières années, la banque centrale avait plusieurs fois suspendu sa normalisation monétaire face au choc du Brexit britannique et certaines turbulences financières en provenance de Chine »…

Que l’on se rassure, cette année, en dehors d’une augmentation très éventuelle en mars, la FED devrait avoir rapidement plein d’excuses pour rendre à nouveau sa politique expansionniste. De toutes les façons, la FED n’a pas d’autre choix que de maintenir des taux relativement bas (pas plus de 2 %) sinon c’est l’effondrement assuré et l’asphyxie de tous les acteurs économiques surendettés.

Charles SANNAT

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