Deux informations ont été données hier.

La première concerne le taux de croissance de la France qui s’établirait (bonne nouvelle) en légère hausse à 1.6% au lieu de 1.5% pour l’année 2018. Très bien, parfait, nous ne pouvons qu’être contents que ce soit mieux que prévu.

Mais les bonnes nouvelles volent aussi en escadrille comme les mauvaises nouvelles…

Parallèlement, le déficit public français « a atteint l’an passé l’équivalent de 2,5% du produit intérieur brut (PIB), en baisse de 0,3 point sur un an, et reste ainsi dans les clous du pacte de stabilité européen avant une remontée déjà programmée au-dessus du seuil de 3% en 2019, selon les données publiées mardi par l’Insee ».

Croissance en hausse, déficit en baisse, génial non?

Oui c’est mieux que l’inverse à savoir une croissance en baisse et des déficits en hausse, pourtant il ne faut pas se réjouir, loin de là d’abord parce que l’année prochaine le déficit prévu va remonter et qu’ensuite, faire 1.6% de croissance avec 2.5% de dettes supplémentaires cela revient à avoir une récession de 0.9% et encore, je ne prends pas en compte ici l’inflation de 1.8% ce qui donnerait une meilleure idée de l’appauvrissement de notre pays.

Nous allons donc dans le mur, d’autant plus que nous ne disposons plus de notre souveraineté monétaire ce qui nous rend terriblement dépendants de la Banque Centrale Européenne, au moment, où Mario Draghi, devrait laisser sa place à un… Allemand!

Charles SANNAT

Source Le Figaro.fr ici

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