Lorsqu’en Italie, nos amis transalpins tentent de former un gouvernement qui n’a pas les faveurs de l’élite européiste, notre très sérieux AFP, que certains esprits chagrins surnomment l’Agence France propagande, titre :

« Italie : nouvelle tentative pour un gouvernement populiste ».

C’est normal. Un gouvernement qui affiche l’ambition (ce qui ne veut pas dire que cela soit exempt d’arrière-pensées pouvant être négatives) de privilégier la population, c’est évidemment du populisme, par opposition à l’immense sagesse de nos mondialistes qui, eux, savent ne pas être « égoïstes » et pensent aux autres (avec votre pognon et pas le leur) et prennent soin des intérêts des tierces parties (au détriment des vôtres).

Alors évidemment, c’est un combat à mort, sauf que dans ce combat à mort, les europathes qui nous gouvernent ont conscience d’être allés un poil trop loin ! Parce que là… évidemment, cela se voit !!

Alors face au tollé que les déclarations de nos mamamouchis ont entraîné, avec la palme d’or revenant à un aimable germain qui n’a rien trouvé de plus délicat à dire que « les marchés vont apprendre aux Italiens comment voter », c’est la bronca dans la Botte, et il se pourrait bien qu’il y ait des coups de bottes aux culs de certains qui ne soient pas définitivement perdus.

Face à ce risque et dans un réflexe de survie bien légitime, les européistes lâchent un tantinet de lest (mais juste ce qu’il faut) et laissent les « populistes » tenter de former un nouveau gouvernement en mettant un autre ministre à l’Économie, tout en sachant que cela va créer de fortes dissensions entre le M5S et la Ligue ! Une méthode nettement plus intelligente et moins visible en termes de dictature européenne.

Nouvelles tractations :

« Le Mouvement Cinq Étoiles (M5S, antisystème) et la Ligue (extrême droite) ont relancé leur tentative de former un gouvernement d’union, sous l’œil vigilant du président de la République qui exige des garanties sur le maintien dans l’euro.

En accord avec le président Sergio Mattarella, Carlo Cottarelli, l’économiste chargé de former un gouvernement d’experts pour gérer les affaires courantes avant de nouvelles élections, a gelé ses travaux pour laisser le temps aux discussions.

L’idée d’un gouvernement d’union M5S-Ligue avait été abandonnée dimanche soir à la suite du veto spectaculaire de M. Mattarella à la nomination à la tête du ministère de l’Économie et des Finances de Paolo Savona, un économiste qui considère l’euro comme « une prison allemande ».

Mercredi soir, Luigi Di Maio a proposé un compromis : garder M. Savona mais à un autre poste et nommer à sa place une personnalité « de la même envergure ». Une proposition que M. Mattarella « étudie avec attention », selon ses services.

Matteo Salvini, qui était reparti en campagne mercredi avec une série de bains de foule enthousiastes en Toscane et en Ligurie, a lui aussi ouvert la porte à la discussion mercredi soir. Et il a annulé sa dizaine de meetings prévus jeudi en Lombardie pour revenir à Rome.

Giuseppe Conte, le juriste novice en politique qui avait été choisi par MM. Di Maio et Salvini pour diriger leur gouvernement d’union, a en revanche assuré son cours de droit à Florence jeudi matin, mais devait retourner à Rome tout de suite après, selon les médias.

M. Salvini veut repartir avec le programme commun et l’équipe déjà négociée, avec éventuellement l’ajout de Fratelli d’Italia, la petite formation d’extrême droite dirigée par Giorgia Meloni, dont les 18 sénateurs élargiraient l’étroite majorité du M5S et de la Ligue au Sénat. Mme Meloni a également annulé ses meetings pour revenir à Rome jeudi. »

Pas de sortie de l’euro !

Pour prendre le pouvoir, il a été demandé aux M5S comme à la Ligue de confirmer l’appartenance de l’Italie à l’euro. L’euro est irréversible, mais il ne fonctionne pas. Il suffira aux Italiens de dire oui à l’euro et de dépenser 10 fois plus que ce qu’ils gagnent, ce qui n’a jamais posé beaucoup de problèmes aux Italiens (comme aux Français et aux Espagnols). Au bout du compte, les Allemands finiront par leur rendre leur liberté !

Cette histoire va nous occuper encore quelques mois !!

Charles SANNAT

Source AFP via Romandie.com ici

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