Voici la diplomatie du commerce. On échange la levée de sanctions commerciales contre des contrats.
Airbus a vendu les premiers avions car il fallait garder la face politiquement. Pour le second gros contrat, c’est pour l’Oncle Sam.
Finalement, la flotte iranienne ce sera 50 % européens, 50 % américains… en gros !
Charles SANNAT
Suite à un accord entre l’Iran Air et Boeing, l’aviation civile iranienne obtiendra 50 000 sièges d’ici dix ans.
La compagnie nationale Iran Air et l’avionneur américain Boeing ont signé dimanche à Téhéran un contrat pour l’achat de 80 appareils.
« Cinquante avions sont des 737, et 30 autres des long-courriers 777 seront livrés à Iran Air sur une période de 10 ans », a indiqué le PDG de l’Iran Air, Farhad Parvaresh cité par l’agence de presse officielle iranienne Irna.
Selon l’agence Irna, la signature de ce contrat s’est faite en présence du ministre iranien des Transports, Abbas Akhoundi, qui a souligné que l’acquisition de ces nouveaux avions permettrait d’ajouter « 50 000 sièges » à la flotte iranienne.
La valeur du contrat qui va permettre le renouvellement de la flotte vieillissante d’Iran Air, est de 16,6 milliards de dollars (15,7 milliards d’euros).
En septembre, Boeing et son concurrent européen Airbus avaient obtenu le feu vert des États-Unis pour vendre des avions neufs à l’Iran.
Après plusieurs mois de négociations, la signature de ce contrat intervient au moment du renouvellement, à Washington, de sanctions américaines pour une période de 10 ans, voté par la Chambre des représentants et le Sénat, dans l’attente de l’approbation par le président sortant Barack Obama.