D’après CercleFinance.com, en avril 2018, l’inflation ou encore « l’indice des prix à la consommation (IPC) en France décélère à +0,2 % sur un mois après un rebond en mars (+1,0 %), ralentissement qui résulte de celui, marqué et saisonnier, des prix des produits manufacturés.

L’Insee, qui publie ces chiffres, ajoute que les prix de l’énergie accélèrent nettement et ceux de l’alimentation croissent à peine plus qu’en mars. Corrigés des variations saisonnières, les prix à la consommation ralentissent à +0,1 % après +0,5 % en mars.

Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 1,6 % en avril, comme le mois précédent, mais l’inflation sous-jacente diminue faiblement à +0,8 % après +0,9 % le mois précédent. »

Que comprendre ?

L’augmentation des prix est tirée avant tout par les prix de l’énergie et ce phénomène devrait se poursuivre et s’amplifier tant les tensions au Proche-Orient sont fortes, et tant la probabilité d’un nouveau choc pétrolier est élevée.

L’inflation n’est pas due à une augmentation de la demande en produits manufacturés en raison d’un dynamisme économique et d’une saine croissance. Il s’agit d’une inflation qui, si elle augmente significativement, sera liée à un choc sur les prix de l’énergie.

Pas de quoi pavoiser donc, car de l’inflation sans croissance, c’est l’un des pires scénarios.

Charles SANNAT

Source Cercle Finance ici

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