Les derniers propos de Poutine sont loin d’être anodins et l’on est très loin d’une transition classique entre deux administrations même rivales.

En évoquant les « révolutions » fomentées par les services secrets américains ici ou là en indiquant que cette fois, c’est sur le sol américain même que les apprentis sorciers pourraient jouer, est particulièrement inquiétant pour l’avenir et pour la stabilité économique mondiale.

Je sens qu’à partir du 20 janvier, les choses pourraient commencer à tourner au vinaigre.

Charles SANNAT

Aux États-Unis, on cherche à torpiller la légitimité de l’élection de Donald Trump, a estimé mardi le président Vladimir Poutine. Selon lui, on est prêt à aller jusqu’à un « Maïdan américain » juste pour empêcher le président élu d’entrer en fonction.

Aux États-Unis, une lutte politique se poursuit même après la présidentielle, a déclaré le président russe Vladimir Poutine aux journalistes à l’issue d’une rencontre avec son homologue moldave Igor Dodon.

« Nous observons aux États-Unis une lutte politique aiguë bien que l’élection présidentielle ait eu lieu et se soit achevée par la victoire décisive de Donald Trump », a fait remarquer le chef de l’État russe.

Selon M. Poutine, cette lutte a plusieurs objectifs dont le principal est de « torpiller la légitimité du président élu américain ». Et de souligner que ceux qui le font portent, consciemment ou pas, atteinte aux intérêts des États-Unis.

« L’impression que nous pouvons nous faire est qu’après s’être entraînés à Kiev, ils sont prêts à organiser un « Maïdan » à Washington pour empêcher Trump d’entrer en fonction », a poursuivi M. Poutine.

Leur deuxième objectif, selon lui, est de l’empêcher de mettre en place des promesses données lors de sa campagne électorale que ce soit au sujet de la politique intérieure ou étrangère, estime le président.

En s’exprimant sur l’administration présidentielle sortante, le président russe a souligné qu’il existait deux catégories d’hommes : ceux qui partent sans dire adieu « par respect vis-à-vis de la situation » et ceux qui donnent « perpétuellement » leurs adieux sans pourtant partir.

« À mon avis, l’administration sortante appartient à la seconde catégorie », a fait remarquer Vladimir Poutine.

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