Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Bloomberg ce n’est pas rien, c’est une agence de presse financière créé en 1981 par Michael Bloomberg, qui deviendra par la suite maire de New York de 2002 à 2013, avec plus de 10 000 employés répartis dans plus de 130 pays Bloomberg est l’un des “monstres” du marché de l’information financière et de l’analyse économique.
Chez Bloomberg vous n’avez que du “sérieux”, du “crédible” et il n’y a pas la place pour l’approximation et les rumeurs, ce qui fait de cette agence de presse devenue également chaîne d’informations une référence mondiale.
L’un des dernier papier livré par Bloomberg Economics (les analystes maison) mérite d’être lu et il est très important de s’arrêter dessus .
C’est en anglais et c’est assez long à lire. Je vous ai donc traduit cet article ci-dessous et vous pourrez le lire en totalité pendant vos longues soirées de week-end prolongé.
Que dit cet article ? Qu’il faut bien mesurer l’impact destructeur de valeur, de PIB et de richesse induit par une démondialisation et par l’ère de la rareté.
C’est exactement mon scénario central, et c’est la raison pour laquelle, inlassablement, depuis des années, je tente modestement d’inciter le plus grand nombre à se préparer à des moments moins faciles parce que ces moments sont parfaitement prévisibles depuis longtemps.
C’est la raison aussi pour laquelle vous aurez dans quelques jours accès à mon dossier spécial PRP, pour Plan de Résilience Personnel, qui vous donnera les clefs pour vous accompagner de manière plus concrète dans les préparatifs nécessaires, pour vous permettre de réduire les effets des chocs terribles qui se profilent sur vos patrimoines mais également, et sans doute encore plus important sur votre niveau de vie quotidien.
Voici l’article passionnant de Bloomberg. Partagez-le massivement.
Il n’y a rien de politiquement incorrect là-dedans ! Cet article devrait d’ailleurs faire la “Une” de la presse française.
L’ère de la pénurie commence avec 1,6 billion de dollars de pertes pour l’économie mondiale
Les liens qui unissaient l’économie mondiale et permettaient de fournir des biens en abondance dans le monde entier sont en train de se défaire à un rythme effrayant.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les blocages liés à la politique Zero Covid en Chine perturbent les chaînes d’approvisionnement, frappent la croissance et poussent l’inflation à des sommets inégalés depuis quarante ans. Ce sont les principales raisons pour lesquelles Bloomberg Economics a réduit de 1 600 milliards de dollars ses prévisions pour le PIB mondial en 2022.
Mais que se passe-t-il si ce n’est qu’un premier choc initial d’une longue série ? La guerre et la peste ne sont pas éternelles. Mais le problème sous-jacent – un monde de plus en plus divisé par des lignes de faille géopolitiques – ne peut que s’aggraver.
Bloomberg Economics a réalisé une simulation de ce à quoi pourrait ressembler, à long terme, un renversement accéléré de la mondialisation. Il en ressort une planète nettement plus pauvre et moins productive, avec des échanges commerciaux revenant au niveau d’avant l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce. Autre coup dur : l’inflation serait probablement plus élevée et plus volatile.
Une situation qui va perdurer
Pour les investisseurs, un monde de mauvaises surprises en matière de croissance et d’inflation n’a guère de quoi réjouir les marchés des actions et des obligations. Jusqu’à présent, en 2022, les matières premières – dont la rareté entraîne une hausse des prix – ont été parmi les grands gagnants, de même que les entreprises qui les produisent ou les commercialisent. Les actions des entreprises de défense ont également surperformé, alors que les tensions mondiales montent en flèche.
“La fragmentation va perdurer”, déclare Robert Koopman, économiste en chef de l’OMC. Il s’attend à une “mondialisation réorganisée” qui aura un coût : “Nous ne serons pas en mesure d’utiliser la production à faible coût et à coût marginal aussi largement que nous l’avons fait.”
Pendant trois décennies, l’économie mondiale s’est caractérisée par sa capacité à produire toujours plus de biens à des prix toujours plus bas. L’arrivée sur le marché mondial du travail de plus d’un milliard de travailleurs originaires de Chine et de l’ancien bloc soviétique, associée à la chute des barrières commerciales et à une logistique hyper-efficace, a donné naissance à une ère d’abondance pour beaucoup de gens, mais les quatre dernières années ont apporté une série croissante de perturbations. Les tarifs douaniers se sont multipliés pendant la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. La pandémie a entraîné des blocages. Aujourd’hui, les sanctions et les contrôles à l’exportation bouleversent l’offre de produits de base et de marchandises, ce qui risque de confronter les économies avancées à un problème qu’elles pensaient avoir vaincu depuis longtemps : la pénurie. Les pays émergents pourraient être confrontés à des menaces plus graves pour la sécurité énergétique et alimentaire, comme celles qui provoquent déjà des troubles dans des pays allant du Sri Lanka au Pérou. Et tout le monde devra faire face à la hausse des prix.
Quelques chiffres illustrent l’ampleur des nouvelles barrières.
Tarifs douaniers : La guerre commerciale a vu les taxes américaines sur les produits chinois passer de 3 % à environ 15 % au cours de la présidence de Donald Trump.
Blocages : Les mesures de répression prises cette année en Chine ont mis en péril des centaines de milliards de dollars d’exportations et perturbé les chaînes d’approvisionnement d’entreprises telles que Apple Inc. et Tesla Inc.
Sanctions : En 1983, les flux commerciaux soumis à des interdictions d’exportation ou d’importation ne représentaient qu’environ 0,3 % du produit intérieur brut mondial. En 2019, cette part a été multipliée par plus de cinq. Les embargos généralisés déclenchés par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les efforts déployés par les pays pour sécuriser leurs propres approvisionnements en interdisant les ventes à l’étranger – comme la récente interdiction des exportations de blé par l’Inde – ont encore fait grimper ce chiffre.
D’un certain point de vue, tout cela fait partie d’une rupture mondiale qui oppose la démocratie occidentale et les marchés libres à l’autoritarisme chinois et russe. Mais il n’est pas nécessaire de croire à une lutte manichéenne entre le bien et le mal – ou de s’attendre à ce que les camps rivaux se séparent derrière un nouveau rideau de fer – pour voir les coûts potentiels.
Environ 6 000 milliards de dollars de marchandises – soit l’équivalent de 7 % du PIB mondial – sont échangés entre pays démocratiques et autocratiques. Pour illustrer les risques d’un grand démêlage, Bloomberg Economics a introduit un droit de douane de 25 % sur l’ensemble de ce trafic dans un modèle de l’économie mondiale. Ce taux est égal aux taux les plus élevés que les États-Unis et la Chine ont appliqués l’un envers l’autre, et il peut également remplacer d’autres types de frictions, comme les sanctions et les interdictions d’exportation.
Résultat : le commerce mondial plonge d’environ 20 % par rapport à un scénario sans découplage, retombant à son niveau de la fin des années 1990, avant l’adhésion de la Chine à l’OMC, en pourcentage du PIB. C’est un changement énorme et déchirant.
Tous les pays devraient réorienter leurs ressources vers des activités où ils sont moins bons. Une grande partie de la productivité associée au commerce serait perdue. À long terme, un retour de la mondialisation aux niveaux de la fin des années 1990 laisserait le monde 3,5 % plus pauvre que si le commerce se stabilisait à sa part actuelle de la production, et 15 % plus pauvre par rapport à un scénario de renforcement des liens mondiaux.
Le modèle montre que 7 % supplémentaires des relations commerciales existantes se déplaceraient entre les blocs. Concrètement, cela pourrait signifier que les usines fabriquant des biens pour les marchés américains passeraient de la Chine à, disons, l’Inde ou le Mexique.
Comme le suggère cet exemple, il y aurait des gagnants. Mais la transition prendrait du temps et provoquerait de graves goulets d’étranglement en cours de route, ouvrant la voie à une période d’inflation élevée et volatile. Comme Kenneth Rogoff, alors économiste de premier plan au Fonds monétaire international, l’a signalé en 2003 : “L’économie mondiale semble aujourd’hui immergée dans une longue vague de faible inflation, mais l’expérience montre que de nombreux facteurs, notamment un conflit exacerbé qui renverse la mondialisation, peuvent y mettre un terme.”
Camps rivaux
Certes, il est peu probable que la réalité de la fracture mondiale se déroule selon des lignes idéologiques aussi tranchées. Néanmoins, ces chiffres donnent une idée de ce qui est en danger.
On peut pardonner aux démocraties de se sentir menacées. En 1983, lorsque Ronald Reagan a qualifié l’Union soviétique d'”empire du mal”, les pays autoritaires représentaient environ 20 % du PIB mondial. En 2022, cette part est passée à 34 %. Dans les années à venir, avec la Chine qui devrait dépasser les États-Unis et l’Europe, elle sera encore plus élevée.
La guerre en Ukraine montre que des systèmes politiques rivaux s’alignent dans des camps opposés. Le président chinois Xi Jinping continue de soutenir son allié russe Vladimir Poutine, tandis que l’Europe et les États-Unis sont alignés sur les sanctions à l’encontre de Moscou et le soutien militaire à Kiev. Elle montre également les limites de ce cadre. L’Inde, la démocratie la plus peuplée du monde, continue d’acheter du pétrole et des armes russes. De nombreuses autres démocraties – en Asie, en Amérique latine et ailleurs – montrent peu d’empressement à se joindre à la campagne de pression économique et financière sur la Russie menée par les États-Unis.
Qu’elles soient définies par un clivage idéologique ou simplement par des intérêts divergents dans un monde multipolaire, les lignes de faille qui se creusent sont réelles. Les dernières fermetures liées au Covid en Chine sont un bon exemple de certaines de leurs conséquences plus difficiles à prévoir.
Dans un monde où les relations entre grandes puissances seraient plus amicales, les dirigeants chinois auraient probablement acquis suffisamment de vaccins ARNm efficaces fabriqués aux États-Unis par Pfizer et Moderna pour donner à leur population une certaine immunité omicronique, permettant ainsi à l’économie de rouvrir. Dans un monde où la Chine est déterminée à démontrer son autosuffisance et à éviter de dépendre des innovations étrangères, ils ne l’ont pas fait.
En conséquence, les 1,4 milliard d’habitants de la Chine ne sont pas suffisamment protégés contre le virus. Laisser l’omicron se déchaîner pourrait causer 1,6 million de décès, selon une étude récente parue dans la revue Nature Medicine. Pékin n’a donc d’autre choix que de poursuivre ses mesures draconiennes de confinement. En conséquence, la Chine subit un coup dur à sa croissance. Et le reste du monde doit faire face à de nouvelles perturbations des chaînes d’approvisionnement, alors que les usines chinoises s’arrêtent et que les cargos restent à l’arrêt devant le port de Shanghai.
La menace qui pèse sur les économies américaine et européenne ne se limite pas aux répercussions des blocages chinois, ni au contrecoup de leurs propres mesures contre la Russie. Ils pourraient également être exposés à des représailles directes.
L’interdiction par la Chine, en 2010, de la vente au Japon de terres rares, éléments essentiels à la fabrication de tout, des téléphones intelligents aux batteries des voitures électriques, illustre la manière dont les contrôles des exportations peuvent être utilisés par les deux parties. La Russie qui coupe le gaz à la Pologne et à la Bulgarie en est un autre. Si Poutine va plus loin et coupe également les livraisons à l’Allemagne, à la France et à l’Italie, cela mettrait en péril 40 % de l’approvisionnement de l’Union européenne, faisant basculer le bloc européen de la reprise post-Covid à une récession douloureuse.
Même dans les profondeurs de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, l’idée d’une rupture extrême entre des camps géopolitiques rivaux semblait farfelue. Le degré d’interdépendance incarné par les chaînes d’approvisionnement d’entreprises comme Apple semblait trop important pour être démêlé. Certains ont fait valoir que la fin de l’administration Trump rétablirait des relations normales.
En 2022, avec les tarifs douaniers de la guerre commerciale toujours en place, la crise de Covid ajoutant à la pression pour localiser les chaînes d’approvisionnement, et la Russie bloquée hors des marchés américains et européens, cela ne semble pas si farfelu.
L’intensité des chocs actuels dus à la guerre et à la peste va s’estomper. Mais pas les forces sous-jacentes de la démondialisation. Préparez-vous à un monde de croissance plus faible, de prix plus élevés et de volatilité accrue.
Méthodologie et sources
Pour estimer l’impact de la démondialisation sur les flux commerciaux internationaux, Bloomberg Economics a utilisé le modèle quantitatif de commerce international développé par Antras et Chor (2018) et a imposé un tarif de 25 % sur toutes les exportations de biens et de services entre les pays du bloc démocratique et les pays du bloc autocratique, tels que classés à l’aide des scores de Freedom House.
L’impact d’une intensité commerciale plus faible sur la production mondiale est dérivé de l’estimation de la relation historique entre la mondialisation (à l’aide de l’indice de mondialisation agrégé de l’institut KOF) et le PIB potentiel (à l’aide des estimations de Bloomberg Economics pour l’approfondissement du capital et la productivité totale des facteurs), dans l’esprit de Del Negro et Primiceri et al. (2015).
La classification des pays entre démocraties et autocraties est basée sur les rapports annuels Freedom in the World de Freedom House. Les pays dont le score de liberté dans le monde est supérieur ou égal à 50 sont classés comme des démocraties.
Les volumes commerciaux soumis à des sanctions sont calculés comme le total des flux commerciaux bilatéraux exposés à des interdictions partielles ou totales d’importation ou d’exportation, sur la base des données de la Global Sanctions Data Base (GSDB), Felbermayr et al. (2020).
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Je suis aussi assez convaincu par ce genre de scénario mais pas forcément pour les raisons invoqués, je pense que les pénuries de ressources naturelles sont le vrai facteur déclenchant. Mais quand j’ai lu “Laisser l’omicron se déchaîner pourrait causer 1,6 million de décès”, j’ai commencé à tiquer un peu mais “L’intensité des chocs actuels dus à la guerre et à la peste va s’estomper”, alors là carrément la peste…
Il est fascinant de voir comme les démocraties sont incapables de faire un diagnostique honnête:
– le danger intérieur – Davos et wokisme – est bien supérieur au danger extérieur – régimes autoritaires
– la transition énergétique et l’épuisement des ressources naturelles (de plus en plus difficiles, et donc chères, à extraire) font plus pour l’inflation que la démondialisation
– les énergies renouvelables actuelles sont insuffisantes et inefficaces et ne pourront produire une croissance verte et on ne sait si on en trouvera de meilleures
– la circularité produit forcément des pertes à chaque cycle et ne conduit donc à aucune croissance
On comprend que les intellectuels de Bloomberg soient inquiets à la perspective de la démondialisation, car cela va faire fondre les bénéfices des multinationales et provoquer la ruine de la finance internationale…
Mais, pour l’Humanité, c’est une excellente nouvelle, car schématiquement :
– démondialisation = fin de l’exploitation des travailleurs asiatiques ;
– démondialisation = fin de la société matérialiste de surconsommations et de gaspillage ;
– démondialisation = réduction de la pollution avec l’arrêt des transports internationaux ;
– démondialisation = relocalisation des centes de production (agriculture, élevage, industrie…) et retour du plein emploi dans chaque pays ;
– démondialisation = fin de la standardisation des modes de consommation, de pensée, de culture : chaque pays retrouvera son identité propre, son histoire, ses traditions, ses folklores… ;
– démondialisation = fin de la domination des lobbies financiers et de la logique productiviste… et retour à une société plus humaine, plus juste et plus équitable.
Il ne faut pas avoir peur des crises actuelles, de la démondialisation et du possible écroulement du monde occidental… C’est une chance pour reconstruire un nouveau monde plus juste, plus humain, plus respectueux de la Terre, plus harmonieux, plus spirituel !
La boîte de Pandore est ouverte et nombre de catastrophes en sortent depuis quelques années, mais il ne faut pas oublier qu’au fond de la boîte attend l’Espoir… L’espoir d’une nouvelle humanité heureuse que, si nous le désirons, nous pourrons construire ensemble sur les cendres du monde moribond actuel…
Il y a un mois, l’inflation serait temporaire.
Il y a une semaine, l’inflation allait devenir un problème.
Aujourd’hui, on parle de pénurie.
Demain, on évoquera des famines en Occident ?
Concernant les virus et leurs vaccins, Poutine affirme que les vaccins ont été créés pour effectuer des maladies en fonction des races.
Ce qui explique les différentes vagues de COVID.
n’étions nous pas allés trop loin dans la mondialisation? considérer la planète économique comme une seule entité en spécialisant chaque pays dans ce qu’il sait produire au plus bas coût. les pays du bloc de l’est avaient connu cela, on a vu la suite…et continué de plus belle en étendant cela à l’ensemble du monde. la théorie économique c’est beau: mais la réalité suit parfois d’autres règles. Et tant qu’il y aura deux humains sur la terre il y aura des guerres. L’essentiel est de pouvoir se nourrir et avoir un toit sur la tête, le reste n’est qu’illusion. Il peut donc y avoir encore de nombreuses années de décroissance.
Ouais, Bloomberg, – maison “sérieuse ” (sic) -, tombe dans le déni en affirmant bien facilement que si la Chine avait acheté des vaccins ARNm, elle n’aurait pas été obligée de confiner….
Les vaccins et Omicron ; on voit bien leur non-efficacité aux USA !
Rêvons un peu, les Chinois étant moins en surpoids que les Américains, peut-être que cela se serait mieux passé…
Bonjour,
Mouai les pauvres chinois qui n’ont pas assez de “vaccins” à ARN et qui sont obligés de faire ce qu’ils font pour lutter contre ce terrible rhume qu’ est omicron….Analyse guignolesque au possible, quant au calcul de score de liberté, n’en jeter plus la coupe et pleine, le reste du blabla…. Désolé d’être insolent ! ^_^
Bon courage à tous !!!
Comment pouvez vous affirmer que les produits pfizer sont efficaces?? Tout demontre le contraire. N’y a t il pas une corrélation entre les evenements en Ukraine et la “pandemie” en Chine? Et en particulier a Shanghai?
Des complotistes diraient que les dirigeants russes, chinois et US se sont mis d’accord pour faire mourir leurs citoyens de faim et de froid puisque les virus et les bombes ne les ont pas dissuadés de s’accrocher à la vie….
Et si cette analyse de Bloomberg se situait encore dans la vision étroite du mondialisme ? Après tout, le mondialisme a enrichi les gros groupes, a causé des guerres provoquées par les ressources énergétiques et les matières poremières, a rendu esclave d’un système la plus grande partie de la planète. Et si, dans la vision d’un nouveau paradigme, ce système était devenu complètement obslète, disparaissant pour faire place à un nouveau système fondé sur les produits locaux, les communautés d’intérêts, la disparition des états tels qu’on les a connu depuis des centaines d’années, … Et si cette pénurie énergétique allait forcer l’émergence d’une nouvelle source d’énergie, beaucoup moins chère, beaucoup moins polluante, qui transformerait radicalement notre manière de vivre et de fonctionner. La fin d’un cycle se fait souvent dans la douleur tout comme les accouchements. Dans la transition, puis-je suggérer la lecture du livre “Vivre simplement pour vivre mieux” de Philippe Lahille ?
Bonjour,
Je ne suis ni pro-Poutine, ni pro-Machin, ni anti-truc….
Mais sincèrement…j’appelle de sa part l’application de « la politique de l’extrême »
COURAGE !
COUPE TOUTES LES VANNES À L’U.E. !!
Je morflerai un Max…ma famille en chiera des ronds de serviette…je ne mangerai plus à ma faim quand mes stocks seront vides…j’attraperai le Cat-19 (encore une fois..)…je choperai le Monkey-22…et pire que tout, je ne pourrai plus payer l’abonnement à NetFlix de ma chère et tendre…!
Mais je suis prêt : c’est « le prix à payer pour défendre MES valeurs » !!!!!
Alors « z’y va Poupou » !!!
VG
Un nouvel ordre mondial, pas celui dirigé par les états-unis comme le veut Biden, mais un nouvel ordre mondial où les Usa et les européens ne pourront plus piller les richesses du monde et où ils devront se serrer la ceinture !
Et bien la planète Terre dite Gaya va pouvoir souffler… En blaguant, je disais qu’il faudrait une dictature écologique pour qu’on change nos modes de consommation… Et bien on y arrive par une autre moyen !!!
Dans le titre cela doit être 1,6 trillions (16000 milliards)
L’occident a choisi d’avoir des produits pas chers grâce à la mondialisation (produits fabriqués par des gens mal payés à l’autre bout du monde qui polluent à notre place) et a encore optimisé les coût en travaillant à flux tendu. Maintenant il va falloir revenir à un marché plus sûr dans lequel les occidentaux vont devoir se salir les mains pour fabriquer, avoir des stock et sécuriser les approvisionnements. La pénurie va venir soit de manque de matières premières ou d’objets impossibles à fabriquer à cause de problème dans la chîne d’approvionnement. Elle va aussi venir du fait que beaucoup de gens ne pourront plus se payer des objets qui ne valaien tpas grand chose dans le monde d’avant.
Comme le disait et l’illustrait Charles dans d’autres articles, la crise résulte aussi du partage de la valeur entre les pays occidentaux et les autres. Je me rappelle que vers 1995 on m’avait dit au Vietnam que pour les Nike fabriquées dans ce pays, le salaire du basketteur américain qui en faisait la promotion était égal à l’ensemble des salaires payés aux travailleurs Vietnamiens qui les fabriquaient. Est-ce normal ?
Comique! Larry Fink et Jancovici tiennent le même discours.
our qui lit Charles depuis quelques années, cette analyse ne surprendra pas.
Il nous avait bien balisé la pente qui, soudainement, s’est accentuée suite au Covid et à la guerre en Ukraine.
N’oublions pas la crise boursière annoncée avant l’émergence du Covid, guerre et Covid ne sont que des accélérateurs ou des révélateurs de l’impasse de la mondialisation.
La crise mondiale liée aux subprimes en révélait les prémices suivie de la crise européenne due à la dette grecque qui nous ont amené au “quantitative easing” avec les taux d’intérêt négatifs.
Qu’en retiendra l’histoire ? Sans doute plus qu’une simple crise due à la pandémie et à la guerre, une version pourtant bien commode pour nos dirigeants.
“Dans un monde…plus amicales, les dirigeants chinois auraient probablement acquis suffisamment de vaccins ARNm efficaces… pour donner à leur population une certaine immunité omicronique, permettant ainsi à l’économie de rouvrir.”
Propos pour le moins étonnant quand on considère l’inefficacité mondialement constaté des vaccins ARNm ! Pour rappel les Chinois étant bien au courant du Corona virus issu de leur laboratoire P4 ont eux-mêmes fabriqué leur propre vaccin. Le Confinement drastique fait par les Chinois à leur propre population est le moyen le plus sûr de soutenir leur allié Russe et d’affaiblir considérablement l’occident.
Ce n’est pas par hasard que Kissinger (grand représentant du Deep State) nous fait une démonstration de rétropédalage en demandant que la paix soit rapidement mis en oeuvre entre la Russie et l’Ukraine. Sinon comment voulez-vous que nos gouvernements instaurent le contrôle social, sans le matériel de surveillance électronique chinois ? N’oublions jamais que les chinois sont d’excellent stratèges car pour eux le temps n’a pas la même dimension que pour nos gouvernements qui eux, sont très pressés.
Je suppose que les 1,6 billions représentent bien
1600 milliards et non 1,6milliard ?
C’est le moment idéal pour le great reset !!!
Remettre toutes les pendules à zéro ,une lonnngue période de chaos suivra et le gouvernement mondial s’installera , avec de nouvelles règles et de nouveaux paradigmes , CQFD .
Je reste assez sceptique sur cette demondialisation galopante orchestrée par les US. Comme par ces soit disant pénuries digne du livre 1984 qui raconte très bien la gentille dictature démocratique comparée au méchant dictateur de l’autre moitié du monde. Qui tire les ficelles d’une pénurie énergétique que nos centrales auraient permis de palier pour éviter de passer des contrats mortifères avec les US pour du gaz de schiste ? Qui bloque les matières premières dans les ports ? Qui pousse la Chine qui ne fait jamais rien pour rien à montrer au monde qu’elle résiste à l’entrée du COVID, donc qu’elle résisterait à une attaque biologique plus grave… Comme la variole humaine dont on se prépare à refabriquer le vaccin peut-être ! Qui représente “la vie planétaire” en 2 blocs : les gentils et les les méchants ? La France empreinte cette vision manichéenne aux US car nous avons un gouvernement d’enfants rois qui ne supporte pas la contradiction et qui manque de profondeur, mais Jusqu’où vont nous mener ces obligations envers les US qui prévoient déjà de protéger Taiwan, et ne seraient plus dispo pour nous sauver des Russes ? À quoi mènera la politique nataliste des US qui pousse les femmes à se battre pour leurs droits au lieu du climat ? Où vont ces gouvernements qui se réarme avec la ferme intention de commencer une guerre mondiale dont leur population ne veut pas ? Il n’y aura pas 1 bloc de super gentil et un bloc de super vilains comme on nous le rabâche dans les Marvels (23 films pour la saga Infinity !), Il y aura des peuples que des multinationales vendants des armes et des vaccins qui sous-financent, crevant de misère et de faim à cause de pénuries orchestrées par leurs propres gouvernements, des peuples qui iront au combats, faute d’avoir un autre avenir possible.
“Jusqu’ici je vais bien” dit l’homme qui tombe du 40eme étage…
Chacun son point de vue, Charles, vous parlez d’abondance moi je parle de surconsommation, de gaspillages, de création de faux besoins, d’une overdose de tout jusqu’à l’écoeurement
Merci Charles pour votre analyse, votre pertinence, votre impartialité et votre engagement. Je sais oh combien que d’éditer un rapport aussi étoffé est chronophage.
Merci à vous et à votre chère Hélène qui vous épaule dans cette aventure.
Bonjour , demondialisation ? Une chance ? Sachant que nous ne fabriquons plus grand chose et que le peu qui reste est très dépendant d’importations …. il nous reste bcp de managers… mais pour manager quoi ? Et qui ?
pour memoire:
1 billion = 1 milliard
1 trillion = 1000 milliards
quant aux trilliards de Jovanovic……ça n’existe pas.
Bonjour Charles, je vous remercie pour la traduction de cet article extrêmement intéressant.
Est-ce que vous auriez le lien vers l’article original ? Je n’ai pas réussi à le retrouver.
Merci
“Dans un monde où les relations entre grandes puissances seraient plus amicales, les dirigeants chinois auraient probablement acquis suffisamment de vaccins ARNm efficaces fabriqués aux États-Unis par Pfizer et Moderna pour donner à leur population une certaine immunité omicronique, permettant ainsi à l’économie de rouvrir.”
Faux car le “vaccin” ARNm n’agit que sur la protéine spike, il est quasi inefficace contre omicron, la mise à jour ne s’est faite que très récemment et les chinois auraient quand même été contaminés, mais je pense que leur objectif était de confiner tout de même, car ce variant ( omicron ) est peu létal.
Le vaccin chinois ou russe sont à virus inactivé donc plus efficaces à long terme que nos “vaccins” modernes nécessitant sans cesse des mises à jour.
Les populations européennes et américaines sont les plus vaccinées et regardez les taux de contamination même aujourd’hui : les USA ont récemment indiqué atteindre le million de morts.
Ces campagnes de vaccination furent un désastre sanitaire, elles protègent certes un peu les populations les plus fragiles mais la contagion persiste et le virus mute souvent, rendant le “vaccin” moins efficient.
Il aurait fallu prendre en charge les patients et les soigner, c’est le plus efficace en médecine.
Si aujourd’hui la Chine a peur du virus ( potentiellement 1.6 millions de morts selon nature medicine ) s’agit-il toujours d’omicron, ou c’est un autre variant potentiellement plus dangereux dont la Chine ne veut pas nous parler ???
Quand les anti vax se rendent compte que les vaccins Arn sont efficaces c’est assez savoureux. Pour le reste l’analyse est très pertinente Et c’est un sacré coup de fouet à tous ceux qui soutiennent Poutine et ses conneries en Ukraine. Ça ne fait que commencer. Les turbulences économiques arrivent !
Prochaine pénurie le Sel
Le sel devient de moins en moins courant dans les magasins depuis qu’Artyomsol (la plus grande entreprise d’extraction de sel d’Europe) a cessé de fonctionner.
Si les États-Unis et l’Europe réduisaient de 50 % leur utilisation d’éthanol fabriqué à partir de céréales, ils remplaceraient effectivement toutes les exportations de céréales de l’Ukraine chiffrait mi-mars le chercheur Tim Searchinger, de Université de Princeton,New Scientist.
Le PIB mondial étant de 100.000 milliards de $, une perte de 1600 milliards ne signifie pas le chaos. Pas encore du moins.
Bravo pour tous ces commentaires pleins de bon sens
Un seul mot pour “Broom-berg” : fuck it.
Une démondialisation bénéfique :
Lévi-Strauss dans son ouvrage “Race et Histoire” prétend qu’une civilisation est fonction du nombre et de la diversité des cultures avec lesquelles elle participe, et que sa “force” réside dans l’écart différentiel qu’elles offrent entre elles.
Le paradoxe, c’est que l’interaction de ces cultures différentes amène forcément une homogénéisation qui réduit leur écart différentiel et par conséquent appauvrit la civilisation.
On retrouve là un principe cher à la thermodynamique, le principe entropique . Dans ce cadre, le rendement d’un moteur thermique (la civilisation) est d’autant plus grand que l’écart entre la source chaude et froide est important (l’écart différentiel entre les cultures). Mais à terme l’entropie augmente et diminue ce rendement par homogénisation thermique (fin de la civilisation).
On peut y voir une forme de thermodynamique appliquée aux sociétés humaines (cf François Roddier). Dans ce cadre, le mondialisme serait la conséquence inéluctable du 2eme principe de la thermodynamique.
Pour éviter cette mort programmée de la civilisation, il faut y ajouter de nouveaux éléments, ce qui a été fait lors de la colonisation du nouveau monde par l’occident. Mais à présent, la planète étant finie, cette possibilité n’existe plus ( à moins de penser à une civilisation extra-terrestre, pourquoi pas).
Sinon, cela peut aussi advenir cycliquement par le biais de chamboulement radicaux d’ordres naturels (déluge, tremblement de terre, météorites etc) ou anthropiques (guerres nucléaires, schismes orient/occident …).
Ce que l’on est en train de vivre en 2022 est une fracture entre le monde occidentale et eurasiatique (qui est d’une certaine façon la prolongation du schisme d’Orient il y a 1000ans, lire le livre de Guy Mettant; “russie-occident : une guerre de 1000 ans”). Cette fracture est salutaire car elle vient contrebalancer l’uniformisation en cours depuis plusieurs siècles et qui conduirait la civilisation à sa perte.
Ces 2 mondes vont se couper radicalement et rapidement pour mieux revenir s’influencer mutuellement ensuite au cours du temps et permettre une régénération lors d’un nouveau cycle.
L’humanité est constamment aux prises avec 2 processus contradictoires dont l’un tend à instaurer l’unification tandis que l’autre vise à maintenir ou rétablir la diversification, pour s’opposer ou du moins contourner le 2eme principe de la thermodynamique transposé aux sociétés humaines.
Si l’humanité résiste à une destruction totale elle en sortira rajeunie et renforcée pour longtemps…
L’empire Romain à mis des siècles à s’effondrer, pour notre civilisation actuelle cela va aller beaucoup plus vite !
C’est effrayant !
J’a hâte de lire le prochain dossier de Charles sur la préparation.
Je suis vos actualités depuis un certain temps car je trouve intéressant certains de vos articles. Mais je suis prise de doute lorsque vous plébiscitez Bloomberg qui indique dans l’article:
« Vaccins ARNm efficaces fabriqués aux États-Unis par Pfizer et Moderna »
trackers lyxor 381 action, 152 créances, 3 matières premières .
Bonjour,
Vous écrivez” La Russie qui coupe le gaz à la Pologne et à la Bulgarie en est un autre. Si Poutine va plus loin et coupe également les livraisons à l’Allemagne, à la France et à l’Italie, cela mettrait en péril 40 % de l’approvisionnement de l’Union européenne, faisant basculer le bloc européen de la reprise post-Covid à une récession douloureuse.”
Hors j’avais cru comprendre selon les infos que la Bulgarie et la Pologne refusait de payer leurs livraisons en rouble car il n’est pas prévu dans leur contrat, qu’une partie puisse le modifier selon son bon vouloir.
Tout comme il n’était pas prévu pour Poutine qu’il leur livre son gaz gratuitement puisque ses réserves de change son gelées, et par conséquence logique, Poutine cesse ses livraisons.
Je trouve que votre présentation réductrice de la situation est partiale car orientée vs Poutine