Vous préférez détenir des euros gérés difficilement par une banque centrale pour je ne sais plus combien de pays, qui ne sont pas d’accord et incapables de se mettre d’accord sur un budget équivalent à 1 % du PIB de l’Union Européenne, ou acheter des francs suisses, des bons dollars, dont les billets se nettoient tout de même pas très facilement ou des pièces d’or qui supportent sans difficulté les bains de javel ?

Si vous me dites les 3 alors vous avez tout compris !!

Tant que la crise durera et que tout le monde ne sera pas mort ou occupé à survivre au virus, ce mouvement ce poursuivra.

L’euro, mais aussi le yuan, et toutes les autres devises baisseront.

Seuls l’or, le franc suisse et le dollar américain surnageront… un temps.

Charles SANNAT

Le coronavirus pousse le dollar, l’or et le franc suisse vers des sommets

Pendant que l’épidémie de coronavirus touche de plus en plus de pays en faisant peser un risque sur l’économie mondiale et les monnaies les plus importantes, les valeurs refuges comme le franc suisse et l’or sont propulsées vers des sommets, a précisé sur BFM Business le fondateur d’iBanFirst.

Dans une interview accordée à BFM Business, Pierre-Antoine Dusoulier, fondateur d’iBanFirst, une plate-forme de transactions multidevises, a annoncé que les valeurs refuges devraient profiter de l’agitation sur les marchés boursiers provoquée par l’épidémie de coronavirus, alors que certaines devises seront impactées.

«Et comme toujours, lorsqu’il y a des peurs sur les marchés, il y a une fuite vers les devises refuges, par exemple le franc suisse mais aussi le dollar. Le franc suisse monte, comme l’or (qui) pour certains est une devise. Ils montent face aux autres devises qui baissent. Et il y en a qui baissent plus particulièrement que d’autres», a déclaré Pierre-Antoine Dusoulier.
Pays dont les devises sont menacées
M. Dusoulier a expliqué que certaines devises liées aux matières premières sont impactées.

Ainsi, «s’il y a un ralentissement de l’économie mondiale et s’il y a un ralentissement de la Chine qui est très demandeuse en matières premières, ces pays seront impactés et si ces pays sont impactés, leur devise est impactée dès maintenant».

À titre d’exemple, il a cité le Brésil, dont la devise est impactée par la baisse des cours du café et du cacao, la Thaïlande impactée par le tourisme et l’Australie qui est très proche de l’Asie et de la Chine.
L’épidémie affole les marchés financiers
La propagation du coronavirus dans plusieurs pays hors de Chine pèse lourdement sur les marchés, constatent des observateurs qui soulignent que, de plus en plus de pays et de continents étant touchés, le ralentissement de l’activité économique est important.

Les bourses se sont effondrées le 24 février un peu partout dans le monde, celle de Paris ayant perdu près de 4%.

Source agence de presse russe Sputnik.com ici

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