C’est un article très intéressant du site Capital qui nous confirme ce que je vous disais et annonçais depuis plusieurs années à savoir que ce n’est désormais plus dans les grandes villes que les prix de l’immobilier flambent, mais dans les campagnes c’est-à-dire les zones rurales.
Il est intitulé :
Immobilier : ces zones rurales où les prix flambent le plus vite depuis un an
Non, ce ne sont plus les grandes villes qui tirent les prix de l’immobilier vers le haut depuis un an, mais bien les zones rurales. Voici précisément dans quels territoires cette tendance est la plus marquée.
“Dans la capitale, les prix ont même chuté de 1,5 %. “C’est inédit dans l’histoire, les hausses de prix sont désormais tirées par la France rurale”, commente Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez Meilleurs Agents. Signe que les temps ont changé, le nombre de transactions annuelles a ainsi progressé de 13 % depuis le 1er mars 2020 dans ces territoires. Mieux encore côté vendeurs : 33 % des ventes se réalisent au prix fixé, sans négociation, contre seulement 21 % des transactions lors du 1er trimestre 2020, d’après l’estimateur. “On assiste à un rééquilibrage entre l’offre et la demande dans ces territoires”, fait ainsi valoir Pierre Vidal, responsable recherche chez Meilleurs Agents”.
Alors évidemment toutes les campagnes ne flambent pas évidemment et les disparités sont très importantes entre les secteurs.
“Meilleurs Agents a donc affiné son analyse, et découpé les zones rurales en trois catégories. La première correspond aux zones péri-urbaines, qui rassemblent les communes situées sur une “aire d’attractivité des villes”, au sens de l’Insee*. La seconde rassemble les communes dites de “résidences secondaires”, c’est-à-dire les zones qui comptent au moins 20 % de résidences secondaires. Enfin, une troisième catégorie rassemble toutes les communes rurales ne rentrant pas dans les deux catégories précédentes”.
Les résultats sont clairs. Les communes péri-urbaines ont été les plus dopées de toutes les catégories étudiées : +9,7 % de hausse de prix en moyenne en un an. Les territoires propices aux résidences secondaires, eux aussi, ont profité de la tendance : les prix y ont grimpé en moyenne de 9,4 %. Cette attractivité auprès des acheteurs, selon Meilleurs Agents, serait liée principalement au développement du télétravail, qui encourage les citadins à vivre au-delà des centre-villes des grandes agglomérations.
En revanche, concernant les autres communes du monde rural… les prix n’ont que peu progressé. Entre septembre 2020 et septembre 2021, ainsi, ils n’ont grimpé en moyenne que de 1,4 %. L’année précédente, sur la même période, les prix avaient pourtant bondi de 4,2 %. “Non, on ne peut pas donc parler d’exode rural”, en déduit Thomas Lefebvre, le directeur scientifique de Meilleurs Agents”.
Pour vous le dire autrement, si j’ai toujours dit depuis plusieurs années qu’il fallait “vendre” la ville pour “acheter” la campagne, il ne s’agit pas de n’importe quelle campagne mais des zones “rurales” en proximité des grandes aires urbaines pourvoyeuses de travail et d’activité, et également les petites villes disposant d’une gare et d’une desserte facile avec les très grandes villes. Cela permet de jouer le marché aussi bien des résidences secondaires, que le marché du télétravail !
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Capital.fr ici
Si les prix flambent en campagne, c’est à cause de ceux qui veulent se la jouer SURVIVALISTIAE !!!
Je ne sais pas comment a été faites l’étude citée, mais j’habite Paris 5 et lorsque je regarde les annonces je ne vois pas vraiment une baisse des prix. Même le 13 est à plus de 10 000 le m2.
De plus, les rares vendeurs voient leurs biens partir en une semaine.
Dans ma ville de dordogne les biens périurbains ont pris 25% en quelques mois et les biens se raréfient. Une fermette avec 2hec et 200.000 euros de travaux, c’est vendue en deux mois 140.000 euros, alors même que mon épouse travaillant dans le secteur pensait qu’elle ne valait pas plus de 110.000euros. Pas des survivalistes, mais des gens faisant reposer une partie de leur résilience en terme alimentaire et de communauté, des télétravailleurs.
Phénomène éphémère, le réveil sera dur pour certains.
vous inquietez pas Charles…l Etat ira taxer votre prise de risque et vos plus values faites a la campagne…..dans IMMOBILIER il y a le mot IMMOBILE …..contrairement au vent ou le CRYPTO – RIEN comme vous l appelez que l on ne peut attraper……A MEDITER
Pourquoi “se la jouer” survivaliste ?
L’horizon indépassable n’est pas boulot-dodo.
Etre indépendant le plus possible du système, et pourvoir dans une grande mesure à ses besoins par sa production a été naturel depuis des siècles, et l’est encore beaucoup pour une grande partie de l’humanité.
N’ironisons pas trop vite… notre système est fragile, très fragile, et il n’est pas certain que ceux qui en dépendent le plus seront les plus heureux quand il viendrait à se casser la figure …
Charles vous dites:
” principalement au développement du télétravail, qui encourage les citadins à vivre au-delà des centre-villes des grandes agglomérations.”
Vous oubliez que les entreprises et les syndicats vont contre attaquer et que ce mouvement s’est fait dans un contexte ou les entreprises n’ont pas eu leur mot à dire voire on été prise pour des imbéciles.
On avoir quand ils vont dire aux télétravailleurs comme Google est en train de le faire aux USAs: mes petis chéris on ne peut pas tout avoir, des salaires élevés à cause du cout de la vie à San Francisco, et en même temps vivre à la campagne.
Donc avec le management qui est désespéré, les syndicats qui ne veulent pas mourir, les entreprises en France vont mettre le holà, et vont recadrer les salariés.
Ils vont obligés les salariés à revenir au bureau plusieurs fois par semaine à leur frais, et là on va voir un peu la qualité de vie au vus des infrastructures de transport en commun et des embouteillages dans les grandes villes qui du coup seront encore pire qu’avant.
N’oubliez pas que cette enquête récente:
https://www.lefigaro.fr/decideurs/management/les-drh-mis-devant-le-fait-accompli-du-demenagement-de-leurs-collaborateurs-20210608
“30 % des DRH affirment avoir été confrontés à des demandes de salariés qui, après avoir déménagé ces derniers mois, sollicitent une adaptation de leurs conditions de travail. Dans la plupart des cas, il s’agit de collaborateurs franciliens qui ont migré vers le Sud et mettent leurs employeurs «devant le fait accompli», note Audrey Richard, la présidente de l’association. Cette situation inédite, «qui n’arrivait pas avant», pose des questions, notamment de prise en charge des frais de transport et d’hébergement, même si le fait de déménager est un choix individuel qui n’a pas à avoir d’impact financier sur l’entreprise.
”
Et oui, charles, les gonzes déménagent sans en informer l’entreprise et devant les frais engendrés par les aller/retour demandent à l’entreprise de payer pour leur choix….
Je crois que dans flambée des prix il y a beaucoup de malentendus sur ce que les salariés pouvaient se permettre ou pas.
Il va y avoir un retour de baton sanglant.
Mais évidemment tout ça prend du temps.
Le vin : ils veulent se la jouer oui… c’est pas gagné pour eux…. peut-être comptent ils sur nos “bonnes âmes”… vont être déçus.
Rectification:je reconnais que Dumas a pu utiliser le pluriel quoiqu”au fond il ne dise qu’une chose.
Hélas oui, ça flambe depuis l’an dernier…
(ici le Pays Bigouden)
Les parisiens et autres citadins achètent tout sans même visiter… Et font exploser les prix.
Nous les locaux ne pouvons pas rivaliser sur ces prix et nous nous faisons évincer du marché.
Je suis locataire et ne peut plus acheter dans mon propre pays. Trop cher.
Nous sommes nombreux dans ce cas.
Nous sommes spoliés.
Arrêtons de dire s’il vous plait que les maisons en campagne sont un bon investissement, car cela se fait au détriment des locaux.
Aaaargghhh!
Je voulais signaler, au cas où il y aurait des candidats au changement de vie parmi les lecteurs, pour la connexion Internet depuis la campagne :
– modem-routeur 4G (forfait SFR 200Go pour 15€/m, et débit descendant 40Go), et deux grandes antennes dans le grenier, et/ou
– réception Internet satellite Nordnet, dans l’Orne les frais d’install et d’achat équipement sont offerts si moins de 8Go en ADSL.
Le vrai probléme sera celui de la double résidence , combien ça va couter ? la fermette en province et le 3 pieces dans la mégapole . Parceque le télétravail ne fait pas tout Et au lieu de 2h de transport par jour 8 h de transport par quinzaine .
On verra , mais ce ne serra pas pour tout le monde .
Ils vont déchanter comme d’habitude.
Dans les années 70, on partait dans le Larzac pour élever des brebis…pas nouveau !
Mais quand la vie deviendra très chère, c en cours, que l’on vieillit …accès aux soins compliqués, nécessité d’avoir une voiture et que les jeunes rêveront à nouveau de Paris pour le fun, les facs…et c’est vrai partout dans le monde !
Peut être que la ville est un mirage mais on y revient toujours. Tout le monde n’est pas télétravailleur, n’a pas envie de mettre 400 E/mois dans une bagnole. Quand le prix de la ville aura retrouver des niveaux raisonnables, les gens reviendront. Puis ce serait si sympa une ville moins encombrée, plus verte.
8500 Km de canaux en France, vous aurez ville et campagne !
Perso, la campagne, je déteste, ok le bord de mer mais la campagne, plus que la bibine pour oublier que l’on est là !
Regardez les statistiques sur les addictions dans les campagnes. Peu connus mais les chiffres sont impressionnants !
50/50…c idéal mais vivre à l’année dans un trou devant sa téloche et se taper les apéros tous les jours…alcoolisme assuré.
J’ai bossé dans une usine dans cette campagne, mon principal problème était l’alcoolisme des ouvriers et depuis le shit pur être sympa et tout le reste qui flambe chez les jeunes !
Le rêve des parents n’est JAMAIS celui des enfants !
Progression en zone semi-rurale, mais quid d’une régression en zone urbaine ?
Les prix flambent à la campagne ? Tout dépend du lieu : mon voisin cherche à vendre depuis 18 mois. Questions récurrentes des acheteurs : grand jardin ? oui 3000 m², calme ? oui, 3 voitures à l’heure, maison bien équipée ? oui, tout le confort sur 2 niveaux + S/S.
Et la question qui fâche : les commerces, les transports ? le pain à 7 km, le train à 11 km.
Les bobos veulent le calme de la campagne avec le supermarché sur le trottoir d’en face et le train au bout du trottoir !!! Résultat mon voisin a encore réduit ses prétentions, sans succès.
Je quitté la ville et je viens d’acheter une maison ancienne avec un minuscule jardin de 700m2 en dessous de 100000 euros (habitable de suite pour non frileuse, mais avec 60000 euros de travaux pour les 5 prochaines années au lieu de 200000 euros de travaux pour toutes les autres maisons en vente à 100000 euros)
Un miracle dans le Gers quand on est proche de deux villes de 4000 habitants avec école et commerces à 10 km, gare et bassin économique à 50km.
Des mois de recherche à visiter des maisons de pendus et insalubres.
Les prix sont devenus dingues.
J’ai été la première à visiter et faire la proposition d’achat de suite. Le téléphone de l’agence crépite encore avec des personnes qui veulent surenchérir.
Pourtant le Gers est âpre : Niveau culturel c’est le vide abyssal et les relations sociales sont très limitées.
Mais c’est le prix pour quitter l’ensauvagement des grandes villes et avoir un bout de jardin pour la progéniture.