Soyons simple.

Soyons pragmatique.

L’important ce sont les ordres de grandeurs.

Et vous devez avoir désormais en tête celui des 10 %.

10 % de rendement brut pour un investissement immobilier ce sera le minimum dans les mois qui viennent.

Pourquoi ?

Simple.

Les taux sont à 5 %. Pour payer les intérêts du crédit il vous faut déjà au moins 5 % de rendement.

Mais vous avez aussi un taxe foncière de plus en plus lourde à payer. On peut l’estimer à 0.5 % à 1 % environ du prix d’achat.

Vous êtes donc déjà à 6 % de “coûts”.

Puis vous avez les travaux. C’est environ chaque année par convention 1 % de la valeur du bien tout en sachant qu’avec la transition énergétique et les travaux que cette dernière nécessite nous allons être plus proches des 3 % que des 1 %.

Vous êtes donc à 7 %.

Ensuite, vous avez tous les aléas liés à la location, vacance, impayés… là aussi, rajoutons 1 %.

Vous êtes déjà à 8 %.

Par rapport à un rendement théorique de 10 % il vous reste 2.

Mais l’Etat va se servir sur vos revenus fonciers. Si vous êtes imposé dans la tranche marginale de 34 % il faut rajouter les prélèvements sociaux de 17.2 % soit… 51.2 %.

Ne soyons pas bégueule. Arrondissons à la moitié.

Les impôts fonciers vont vous coûter la moitié de 2 % qui vous reste.

En partant de 10 % de rendement brut vous arriverez péniblement à 1 % en net… et encore j’ai été optimiste et je viens de vous faire un calcul “à la grosse”.

Sinon, vous pouvez aller voir votre banquier, vous lui demander un compte à terme à 3.5 %, il vous restera plus, les ennuis en moins.

La seule chose que vous permette l’immobilier c’est d’accumuler du capital avec l’argent des autres ce qui n’est pas rien, mais comprenez bien que c’est de l’accumulation de capital, pas du rendement sur capital déjà acquis. Placer l’argent acquis sur de l’immobilier c’est de la destruction de valeur pour les mois qui arrivent.

Ceux qui veulent en savoir plus peuvent s’abonner à la lettre STRATEGIES (tous les renseignements sont ici) dans laquelle vous aurez tous les conseils nécessaires pour bien investir dans l’immobilier, aux bons moments et avec les bons critères de choix.

Charles SANNAT

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