C’est un article du Parisien, qui parle aux… Parisiens !

Ils vivent à Paris ou en région parisienne.

Ils pensent qu’il n’est pas possible d’aller vivre ailleurs et de faire le grand saut, alors on fait le gros dos, surtout quand on est de la classe moyenne.

Pas assez riche pour vivre bien à Paris, mais on ne se croit pas assez pauvre pour croire que l’on n’a plus rien à perdre.

Alors on enchaîne métro-boulot-dodo, en s’entasse dans des appartements sans espaces qui pompent l’essentiel d’un budget toujours trop restreint.

On se lance dans la course à l’échalotte.

On fait tout ou presque pour avoir une augmentation, ou on l’espère trop fort chaque année.

Les enfants arrivent, grandissent, il faut s’occuper des activités essayer de leur trouver un peu plus d’espace. Pourtant pousser les murs est impossible, ou alors il faut déménager, acheter plus grand, encore plus cher, toujours plus cher, à 10 000 euros le m² la pièce en plus cela coûte 100 000 euros pour 10m² ! Ou encore 600 euros sur 20 ans ! Le petit dernier sera déjà majeur, que le crédit ne sera toujours pas payé.

Je le sais, je connais cette situation, nous l’avons vécue avec ma femme.

Puis un jour, nous avons dit….

“C’est mon jeu et je fais ce que je veux” !

Nous avons changé les règles du jeu.

Nous avons nous aussi quitté Paris pour aller nous installer en province, dans une petite ville à taille humaine. Les gens se connaissent, les prix n’ont rien voir, la qualité de vie est exceptionnelle parce que les prix du logement ne siphonne pas toutes vos réserves chaque mois. Votre reste à vivre augmente significativement et nous en arrivons à l’article du Parisien.

« On est super heureux d’habiter à la campagne » : ils ont fui la région parisienne pour Evreux

“Au lendemain du déconfinement, nous avions rencontré deux couples de Franciliens ayant acheté à Evreux, en Normandie, pour s’y installer. Six mois après, ils nous livrent leurs impressions.
Il y a six mois, nous avions raconté le projet de deux couples voulant s’installer à Evreux (Eure). Cette ville avait connu un taux de recherche accru entre avril 2019 et avril 2020, selon SeLoger et Meilleurs Agents, illustrant une envie de verdure et d’espace après le confinement. Ce dernier avait été l’élément déclencheur pour au moins l’un des deux. Six mois après, nous avons voulu savoir où ils en étaient et s’ils ne regrettaient pas leur choix et la réponse est « non »!

« On a aucun regret. On est super heureux d’habiter à la campagne ! C’est exactement ce qu’on attendait », confirme Stéphane Denneulin. Cet ingénieur en recherche et développement dans le secteur automobile et sa femme Valérie, ont quitté mi-août leur appartement de Colombes (Hauts-de-Seine) pour emménager dans une grande maison de 160 m2 avec jardin à Aviron, à deux pas d’Evreux. « On a gagné en zénitude. On n’a plus de bruit. On a aussi plus de temps pour nous », lâche Stéphane.

«Je vois des chevreuils de mon bureau !»
Et ce dernier de vanter l’espace, la nature. « Je vois des chevreuils de mon bureau! Une fois qu’on a terminé notre travail, on part se promener une heure en forêt. Ça change tout! » La fibre était également un élément indispensable à la réalisation de leur projet. La généralisation du télétravail avec l’expérience du premier confinement, puis le reconfinement, a changé la donne et permis à ces salariés franciliens de vivre leur rêve”

Alors est-ce un mouvement de fond ?

La réponse est oui, car la ville coûteuse et onéreuse est obsolète pour nombre de professions qui peuvent désormais télétravailler pour tout au partie.

Autre phénomène, la précarisation massive du marché du travail va pousser les gens à gérer le risque financier et patrimonial.

Autre sujet évidemment, la crise économique post-covid qui touche non par la France périphérique qui est déjà à l’os et où il ne reste plus que l’essentiel, mais … les postes d’habitude protégés des grandes villes. Pensez au secteur hôtelier parisien, au monde du spectacle. Dévastés !

Alors il est sans doute pertinent de considérer de vendre la ville pour acheter la campagne.

Ceux qui veulent aller plus loin peuvent cliquer sur l’image ci-dessous.

Charles SANNAT

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Source Le Parisien ici

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