Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est une étude du CREDOC (source ici) sur laquelle il est important de revenir alors que la France entière couine et que nos politiques de gauche et nos syndicalistes évoquent « le musée des horreurs sociales » la situation est nettement plus nuancée que cela dans notre pays et il faut avoir le courage de le dire, de l’écrire, pour avoir la bonne analyse, prélude aux bonnes solutions.
Le SMIC aujourd’hui est à 1 426 euros nets. En réalité dans bien des branches il est à 1 500 euros nets. En réalité pour la grande majorité des gens il y a aussi des heures supplémentaires (du travailler plus qui fait gagner un peu plus) et vous avez nos concitoyens au SMIC qui gagnent souvent entre 1 500 et 1 800 euros nets après heures supplémentaires et 13ème mois conventionnel. C’est peu quand on est seul et dans une très grande ville aux loyers démesurés. Mais c’est assez lorsque vous travaillez en province et dans mon petit coin de Normandie, un logement coûte 450 euros (je parle d’un 2 pièces), une maison 800 euros (80m²) avant aides au logement ce qui laisse assez pour terminer son mois dignement à condition de savoir gérer.
Et tout le problème vient de là.
Je ne suis ni dans la moraline, ni dans une posture de jugement mais d’analyse. SI vous voyez ce qui doit être vu et que vous entendez ce qui doit être entendu, la réalité, c’est que NOUS (collectivement) voulons tout, tout de suite. Nous voulons quand on est jeune le même lot que nos parents qui ont 50 ans. Nous voulons la maison avec la cuisine équipée, Netflix, la fibre en illimité, et les livreurs de pizza pour ne pas faire la bouffe. Nous voulons la voiture de luxe et la belle « Béhème ». Nous voulons partir en vacances, nous voulons l’écran plat, le dernier IPhone, et bien évidemment… on veut aussi s’amuser même si ça coûte cher !
Ce n’est ni bien ni mal, c’est ce que nous voulons dans une société qui nous permet tout, qui nous incite à tout et qui nous soumet à la publicité, aux désirs, à tous moments.
La « Funflation ».
« La « funflation », contraction de fun (amusement) et inflation, désigne l’attrait croissant des Français pour des formules de loisirs premium comme les concerts, les festivals, les événements sportifs, les parcs à thème, les voyages, les restaurants ou l’hôtellerie en parallèle d’une augmentation significative des prix de ces divertissements. Ce phénomène s’est développé aux États-Unis et en Europe. Il a d’abord semblé s’inscrire dans une logique de « revanche post-Covid » : après deux années de restrictions, les individus cherchaient à compenser le temps perdu en multipliant les expériences mémorables.
Pourtant, quatre ans après, l’attrait pour ces formules perdure.
Le CRÉDOC a souhaité mesurer les motivations des Français pour ces loisirs qui relèvent de la funflation. L’enquête Tendances de consommation montre qu’un tiers des Français y a succombé au cours des douze derniers mois.
Deux catégories sont particulièrement concernées : d’un côté des ménages aisés, aspirant à plus de confort ou de luxe, et de l’autre des jeunes, des diplômés, des Franciliens à la recherche de moments d’exception, d’expériences intenses, parfois partagés avec un petit nombre de personnes, durant lesquels ils peuvent se mettre en scène sur les réseaux sociaux. L’engouement pour ce type d’offres, en permettant à chacun de vivre et de partager des expériences fortes, uniques et sur mesure, révèle une tendance de fond. Il amène une partie de ces adeptes à restreindre leurs dépenses au quotidien pour s’offrir ces formules de loisirs premium.
En un an, trois Français sur dix se sont offert au moins un loisir premium
Fin mars 2025, un Français sur trois (33 %) a acheté des prestations de loisirs haut de gamme. La pratique la plus courante concerne l’achat de billets de concerts, d’événements sportifs, d’expositions à des prix que les consommateurs eux-mêmes trouvent élevés. 23 % déclarent l’avoir fait au cours des douze derniers mois. Le fait de payer cher pour assister à certains spectacles reflète une tendance du marché des loisirs post-Covid marquée par une inflation pour les événements les plus convoités. Selon Pollstar, société qui recense les données concernant les billetteries de concerts, le prix moyen des places de concert des cent plus grosses tournées américaines aurait ainsi crû de 37 % entre 2020 et le premier trimestre 2024.
Ce sont des dépenses en plus !
Ce qui est bien avec le capitalisme d’abondance et de liberté, c’est que vous avez pléthore de manières plus ou moins stupides ou intelligentes de dépenser votre argent contrairement au communisme ou l’argent ne vous sert à rien puisqu’il n’y a rien à consommer ni à acheter, ce que vous aurez bientôt l’occasion de découvrir quand notre pays aura totalement basculé dans son gauchisme économique destructeur.
Vous avez donc le choix… ou pas, car quand on est soumis à la publicité en permanence a-t-on vraiment le choix ?
Bref, un budget collectif ou individuel c’est des choix d’allocation de dépenses.
Quand on s’achète une place hors de prix à un concert on rabiote sur les courses qui semblent hors de prix et l’on couine à l’horreur sociale.
Dans nos misères économiques actuelles, il faut prendre en compte la réalité objective de nos niveaux de vie et de nos difficultés et les pondérer de notre niveau d’exigence.
Encore une fois, je ne juge pas, je ne fais pas de moraline, je ne suis ni mieux, ni différent de nous tous, je suis le même produit que chacun de la société actuelle.
Quand je dis à mes enfants que, non on ne met pas le chauffage, que l’on peut mettre un pull, des pantoufles, mon score de popularité infantile ne connait pas une hausse fulgurante. Je recueille plutôt un « ça va, c’est bon quoi »… le « wesh » de fin m’étant encore épargné.
On veut tout. Tout de suite et encore plus, encore mieux. Cette insatisfaction permanente, nourrie quotidiennement par le marketing et la puissance des réseaux sociaux créent les conditions d’un malheur ressenti bien plus surement que le musée des horreurs sociales du gouvernement.
Pour être heureux mes amis, il nous faut apprendre, ou réapprendre, à réduire nos besoins, à maîtriser nos envies, à soumettre nos désirs. C’est la nécessaire simplicité volontaire. Pas la décroissance dépressive. Pas l’écologie punitive. Pas le toujours moins. Simplement la simplicité volontaire. Reconnaitre que l’on peut avoir tout ce qu’il nous faut et que plus n’est ni nécessaire, ni raisonnable.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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On commence à payer le culte de l’enfant roi, l’absence d’education et d’esprit critique ainsi que les services marketing en charge de prendre le maximum d’argent à un maximum de gens qui n’ont absolument aucun besoin fondamental de ces services !
C’est ce qu’on peut appeler une convergence de facteur, je l’appellerais plutôt un cygne noir pour notre futur car de telles attitudes prendront plus d’une génération à être corrigée.
Autant dire que, non, ça ne va pas bien se passer, désolé d’être en contradiction avec vous, Charles
Personnellement j’ai quasiment arrêté le resto qui devrait être un loisir pas si haut de gamme. En effet il faut le trouver le vrai resto qui fait de la vrai cuisine pour un prix abordable en ne pouvant jouer que sur son talent et pas la matière première. Exemple le prix d’une entrecôte au restaurant c’est le prix au kilo (de 3 à 4 entrecôtes) chez un bon boucher. Bon ben je préfère aller chez le boucher et cuire une entrecôte c’est pas de la cuisine.
Cher Charles,
Je suis content que vous abordiez ce sujet, car je me faisais le même genre de réflexions depuis longtemps.
Les gens veulent toutes sortes de choses tout de suite, sans en avoir toujours les moyens financiers.
Vous évoquez comme raison le marketing et les réseaux sociaux. Je crois que c’est surtout ce que les gens voient sur les réseaux sociaux, plus que la publicité, qui les poussent à faire des dépenses excessives. Les gens (surtout les jeunes) sont fortement influencés par les vidéos des « influenceurs » (évidemment) sur Instagram et Tik-tok.
J’aime bien le terme, Fun flation, sachant que l’éducation du monde occidental a été basé sur les dépenses de consommation qui représente 2/3 du PIB à présent .
Si vous prônez la frugalité, cela signifie automatiquement un effondrement du PIB , et un recentrage automatique sur la production . Or, le libre échangisme , c’est l’encouragement à voir ailleurs des prix plus bas , et l’exportation du travail productif . On peut être d’accord avec vous sur le principe, si ce n’est l’appartenance à l’UE , et le modèle économique .Bien sûr l’attitude des consommateurs qui se font plaisir avec TEMU et toutes les chinoiseries , sans qui ce modèle serait déjà obsolète . Mais qui l’arrêtera ?
Pour une fois, je suis 100% d’accord avec vous.
Certaines choses se sont perdus faute d’éducation, de confort et consommation vendu sans cesse… Et le fait que la majorité des gens soient coupés de la nature/du réel…. Tout est complexe, si on ne fait pas l’effort de comprendre on ne sait pas qu’une requête IA consomme par exemple….
Du pain et des jeux Charles…
Votre étude ne prend pas en compte le revenus de ceux qui achètent les places de concert
1500€ pour vivre seul, même à Bernay, c’est compliqué avec un enfant à charge.
C’est compliqué si la merguez claque (encore) à defaut de pouvoir rouler en Beheme.
C’est compliqué si une tuile se casse.
C’est compliqué en cas de mauvaise passe.
C’est compliqué en cas de rupture de couple.
La vie, ce n’est pas que manger des pâtes et bosser pour 1500 balles par mois.
D’accord pour dire que ce bougre qui ne se bouge pas et n’a pas été a l’école ne merite pas une Beheme. D’accord pour dire qu’il ne merite pas la restauration de luxe.
D’accord pour dire qu’il ne mérite pas d’aller aux Caraïbes.
Mais il a quand meme droit à des loisirs « normalement » de pauvres, comme Netflix, le cinéma, un resto modeste type pizza, ou des vacances en camping.
Et non, avec 1500€ par mois même les loisirs de pauvre sont difficilement accessibles.
C’est ca la colère de la rue.
Les pauvres dépensent différemment, c’est un mélange d’urgences et de peurs.
Je conseille la lecture du livre « Où va l’argent des pauvres », et de dépasser la moraline bourgeoise.
Et je voudrais ajouter.
Je suis d’accord pour que le cancre gagne 1500€ par mois en de flinguant le dos toute la journée dans un entrepot.
D’accord pour que son chef gagne 400€ de plus parce qu’il à un bac pro truc muche.
Mais c’est compliqué d’accepter que Martine avec sa 3008 toute neuve payée par la boite touche 8000€ + primes, à discuter au telephone et dejeuner ici et là pour « signer des contrats »
Bonjour, Sans études sophistiquée du CREDOC ou autre institut, il est facile pour chacun de constater la consommation de produits souvent inutiles voir mauvais pour la santé et le portefeuille. Pour cela il suffit de rester quelques instants au bout des caisses d’une grande surface. Ce qui défile sur le tapis est très instructif surtout si on le compare avec le profil « présuméé du consommateur. Plats préparés chers, boissons sucrées et confiseries sont souvent achetés par les gens qui « semblent » les moins riches.
Et le rôle de la publicité ?
Un très bel article.
Rien que l’apparition du mot « premium » dit beaucoup de chose.
Il reste néanmoins des aspects de la vie qui connaissent une réelle inflation sans relever du caprice. Notamment le logement et le coût des études pour les enfants.
Bonjour Charles,
Comme très souvent dans vos publications que je lis tous les jours, vos commentaires sont très justes et pleins de bon sens que je qualifierai de ‘ »terrien » Normand pour vous et Bourbonnais pour moi.
Ne changez rien, continuez vous êtes dans le vrai. Merci.
A toutes fins utiles. Bonne journée.
Cordialement
Personnellement, j’aime bien les concerts, mais si le tarif dépasse 15 euros, je renonce. Ce qui explique que je ne vais guère en voir plus de 3 ou 4 sur une année.
Tout à fait cependant beaucoup sont dans le paraître et celui ci a un coût.
Tout est fait aussi pour la consommation de masse, même si les moyens ne suivent pas.
Et vous savez ce que disent les jeunes : autant profiter puisque nous n’auront ou ne verrons notre retraite.
Heureusement ou malheureusement cette génération et celle de leurs enfants dépenseront , enfin ce qu’il en restera si l’état ne prendra pas tout,le pactole
de leurs aînés (vous savez les méchants boomers)qui se sont saignés et privés pour mettre un sou de côté.
Quand on a l’argent facile on ne connaît pas sa valeur.
Ce résultat n’est pas étonnant.
medecin generaliste en milieu semi rural je suis toujours épaté par beaucoup de mes patients jeunes pour la plupart qui trouvent les 30 euros trop cher et reclament le 1/3 payant (ce que je fais ) mais racontent sans broncher leur notes de veterinaire ;leur credit à la consommation pour partir au ski ou en vacances dans des contrées lointaines et ensoleillées ;leur week end festifs pour des concerts etc etc Que vont ils devenir? Jai droit tel est le maitre mot y compris pour les anciens d’ailleurs
Le mouton est manipulé, normal c’est un mouton ! Mais au travail c’est lui qui manipule… qui peu le moins fait le moins !…
Bonjour Charles, je vous lis depuis des années et je suis généralement toujours d’accord avec vous et j’adore votre esprit critique mais là je ne suis ( pour une fois pas d’accord avec vous ). Je suis mère isolée, je m’occupe seule de mon enfant qui a un TSA. Je travaille à 3/4 temps pour pouvoir m’occuper de lui. J’ai un salaire de 1187 euros exactement. Mon loyer est de 750 euros. Je touche 280 euros de la CAF. Je peux vous garantir que je ne peux aller aux concerts, restaurants, etc…. A la fin du mois toutes mes factures sont payées et je n’ai pas d’empreint. Mais c’est de la survie, rien de plus. J’aimerai faire plus de choses, mais entre la fatigue, ne pas avoir le droit d’être malade à cause des 3 jours de carences qui me font un trou immense dans mon budget, la paperasse interminable pour tout, je vous confirme que je suis à bout. Je ne suis pas malheureuse, mais pourvoir me « distraire » me ferait le plus grand bien quand même. Donc là dessus je ne suis pas d’accord. Bonne journée à vous, Cordialement, Virginie
« Pour être heureux mes amis, il nous faut apprendre ou réapprendre à réduire nos besoins, à maitriser nos envies, à soumettre nos désirs. C’est la nécessaire simplicité volontaire. » Tout est dit … malheureusement, il faut pour cela de l’intelligence, de la lucidité, de la volonté. Beaucoup en sont dépourvus et viennent pleurer ensuite comme des veaux quand ils sont au abois. Chacun pour soi. Je refuse d’assumer les conneries des autres.
@ 9uillaume
Si vous voulez dépasser « la moraline bourgeoise », commencez par dépasser la moraline des parasites. Et puis sachez que des gens incapables de gérer correctement leur budget, on en trouve aussi bien chez les bourgeois que chez les parasites.
@ Mauricio
Si vous êtes jaloux de la situation de Martine, vous n’avez qu’à faire comme elle car elle ne fait rien d’illégal.
Depenser plus qu’on ne gagne, c’est presque la définition de la pauvreté, puisque selon moi être riche c’est gagner plus que ce qu’on dépense.
à force de nous pomper notre argent on se retrouve à poil…
les politiques ont donc imposé un 1° ministre « corps nu »…
étonnant….non… ?
Je suis globalement d’accord avec cette analyse: combien de concerts sont inutiles (sauf pour l’artiste) parce qu’ils sont souvent la reproduction quasi parfaites des CD, avec en plus pour ces derniers le confort d’écoute du salon?
Ceci dit, le « système » (que je ne nommerai pas pour ne pas froisser les oreilles), a besoin de constantes nouveautés afin de renouveler les achats. Sinon, il tombe, les dettes n’étant plus payées par les nouveaux engagements. Ainsi ont été éclipsés (pour l’Occident) la religion (« on ne peut servir deux maîtres »), du moins le sprirituel et l’apprentissage continuel au service de soi avant tout, remplacés par la finance au service de la technique. Nous sommes allés si loin dans cette voie que désormais l’intelligence artificielle menace l’Humain via la ponction des ressources et la disparition du travail (enfin de ce qu’il en reste).
Alors on va me dire: « remplacer ce système finalement délétère par quoi? D’autres choses, désastreuses, ont été tentées…. » Cela reste à inventer, et c’est cette recherche qui pourrait bien donner un nouvel élan à l’Humanité. Tout n’est pas perdu!
Maurici, vous allez me faire pleurer … « la vie ce n’est pas que manger des pâtes et bosser pour 1500 euros par moi » vous vous foutez de qui ? avec ce salaire, il y en a qui s’organisent et s’adaptent, qui ont des plaisirs simples et qui sont heureux, arrêter de regarder ces pubs imbéciles et démentielles qui vous poussent à dépenser toujours plus. « la simplicité heureuse ».
L’étude du CREDOC ne parle pas des classes sociales pauvres. Croire encore de nos jours qu’une télé à écran plat – et il ne reste que ça sur le marché, et de quels prix on parle ? il y en a 500 euros et fort bien – est une produit de luxe est un mensonge. Toute comme un abonnement Netflix :
Netflix Standard avec pub
Prix par mois 7,99 €
Coût annuel 95,88 €
Qualité d’image 1080p
Netflix Premium
Prix par mois 21,99 €
Coût annuel 263,88 €
Qualité d’image 4K + HDR + Audio spatial
Le premium est bien plus cher, mais le standard serait du luxe ? A ce train là acheter des slips devient un du luxe…
Quant à l’admiration pour les grosses voitures sportives, c’est du passé.
Encore un article à l’emporte pièce, bourré de préjugés.
Vivre a minima ça ne rend pas heureux. j’ai fait ça toute ma vie et franchement consommer un peu ça fait du bien aussi. Je comprends ceux qui craquent pour se faire plaisir.
Saine et sainte simplicité!
1) « Le SMIC est pus élevé dans certaines branches » : Comme par exemple la restauration MAIS les horaires légaux sont aussi plus élevé.
2) »Les gens gagnent plus en travaillant d’avantage » : Rappelons que l’inflation réelle doit être autour de 4,1 % = 15/365 …C’est à dire que chaque année, on perd 15 jours de salaires…On s’appauvrit même si la somme touchée semble augmenter.
3) Les gens s’achètent des loisirs de courtes durées (parcs d’attractions, concerts, stages perso, … car ce sont les dernières choses que l’on peut se payer. Le montant est élevé mais reste une petite somme.
Le comportement collectif (comme les marchés) est toujours « logique » car il y a des arbitrages à faire (j’ai 2 enfants, je n’ai plus de sous, mais comme on travaille très dur, on s’offre 2 jours à Disney plutôt que 15 jours de vacances…)
Ils se disent : « Certes, on n’a pas d’argent on doit économiser…mais c’est ce que l’on fait déjà. Comme on travaille dur, on doit pouvoir faire plaisir aux enfants. »et comme disait les anciens : « Prends-le, c’est un truc que les boches n’auront pas » (remplacer Boches par Etat)
Bonjour , j’ai toujours en travers de la gorge l’exemple de ma sœur qui avait fait un emprunt ( !!!!) pour se payer des vacances à l’étranger et venait ensuite pleurer chez nos parents pour avoir un plein de courses et un bon billet .
Nous avons pourtant été élevés par les mêmes gens , mais avec 10 ans de différence. Nous sommes passés de la notion de prudence et du livret de caisse d’épargne à un consumérisme irréfléchi , appuyé par la notion que les autres seront là pour vous faire bouffer quand même .
Et l’effet effroyablement amplificateur des « influenceurs » , sur une population décérébrée n’arrange rien , bien sûr .
Il est par contre bien des gens à petits revenus , du travail s’entend , pour qui c’est devenu très dur , l’explosion du prix du fondamental ( logement , énergie , alimentation , transport ) faisant que la fin du mois peut commencer le 15 . Ce qui rend le contraste avec les assistés encore plus choquant et insupportable .
» votre bonheur dépend de votre capacité a être satisfait » ‘(Dalaï Lama ) Certains pour ne pas dire la presque majorité confondent l’être et le paraître avec le besoin irrépressible de » paraître » plus que l’autre ,du moins dans leur cervelle de moineau ,à partir de là cette quête du faux Graal les propulse directement dans le plantage de leur vie,être soit effectivement ne peut se remplacer par des artifices
Bonjour à tous. Oui, Charles a raison. Je sors d’une famille où »pas de sous = pas de dépenses ». Résultat : après 45 ans de travail à souvent plus de 40 heures par semaine, j’ai ma maison et je suis équipée. Mais pas de chaînes payantes, pas de téléphone hors de prix… Une vie simple où rien ne me paraît manquer. Mais je suis taxée de « riche » car je suis propriétaire d’une belle maison qui me permet de me contenter de mes 1 200 € de retraite sans demander d’aides. Donc tout est une question d’éducation et de volonté.
Il faut arrêter avec le mythe de la vie mois cher en province
Certe on peut trouver des locations a 500 euros mais ils se trouvent dans des villages sans gare ni transport en commun ce qui nécessite deux heures de route aller retour pour aller travailler si on a cette chance
Bien sûr dans nos bleds on dépense moins car pas de restaurant de cinéma de musée ou de salle de concert a moins de 50 minutes
Et on n’est pas tenté de dépenser l’argent que l’on a pas pour acheter des trucs dont on n’a pas besoin dans des centres commerciaux que l’on n’a pas
Mais l’électricité l’eau le gaz le téléphone la nourriture est aussi cher les impôts sont les mêmes
@charli
mon ancienneté -76 ans – me permet d’affirmer que la vraie cuisine depend beaucoup plus du travail qu’on accepte d’y consacrer que des matieres premieres; la gastronomie française reposait essentiellement sur le travail des « bas morceaux » qui representait l’essentiel de la nourriture des relais de poste sous l’ancien regime puisque les morceaux « nobles » etaient confisqués par la classe dominante.
Le corollaire etait la confection de sauces permettant de donner une saveur incomparable à des pieces de viande qui, autrement, auraient été difficilement mangeables; evidemment il fallait y passer un temps « important » ce qui etait la contrepartie du « bonheur » dispensé aux femmes au foyer par l’ epoux seul contributeur aux finances de la famille….même si elle apportait parfois une dot confortable !
Merci pour cette réflexion, mais plusieurs points méritent nuance. Beaucoup de salariés au SMIC ne perçoivent ni 13ᵉ mois ni heures supplémentaires régulières : leur revenu réel reste souvent proche du minimum légal. Les loyers que vous mentionnez correspondent à certaines zones rurales, mais sont bien en dessous de ceux des villes où le logement grève fortement le budget, d’autant que, même avec un salaire au SMIC, les aides au logement sont souvent faibles voire inexistantes.
Réduire les difficultés économiques au seul « désir de tout, tout de suite » occulte aussi la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation, ainsi que la stagnation des salaires qui pèsent sur des ménages déjà prudents. Votre expérience provinciale est précieuse, mais elle ne reflète pas l’ensemble des réalités françaises, notamment en zone urbaine.
En somme, la question de nos attentes de consommation est réelle, mais elle ne doit pas masquer les contraintes structurelles qui frappent nombre de foyers.
Cette funflation est le résultat d’une société permissive et démagogique qui permet tout jusqu’au reniement des fondamentaux et encourage la vie facile par tentations et ses chants des sirènes médiatiques et publicitaires alors que la plus grande misère demeure, que tout coûte cher aujourd’hui jusqu’à être inaccessible pour une qualité réelle souvent bien en deçà du prix payé. Quand on n’enseigne plus la valeur des choses et que le travestissement idéologique est permis avec l’instauration progressive d’une culture alternative woke, on obtient une société gay pride dans ses manifestations. Vie sans conscience n’est que ruine de l’âme et de sa propre vie.
Monsieur Sannat, vous mettez le doigt sur un très gros problème de notre société actuelle. Je dirais qu’il s’agit d’un problème « culturel ». La Culture a changé de nature : autrefois on lisait en écoutant de la musique douce, on s’instruisait, on se cultivait. Le ministère de la Culture subventionne des spectacles de rue, de variétés, etc. qui sont surtout des usines à faire du bruit. C’est une industrie comme l’industrie du cinéma décadent actuel. Rappelons-nous les monstres sacrés d’antan : Belmondo, Delon, Noiret, Lino Ventura, Jean-Pierre Marielle et les Brassens Brel, Jean Ferrat, etc. et puis les auteurs, Camus, Giono, Dutour, etc. (Je fais court). Les nouvelles grand-messes réunissent un grand nombre de participants qui en prennent plein les oreilles et plein la vue. Cela n’apporte rien au niveau culturel de la nation, bien au contraire, il y a un nivellement par le bas qui développe un instinct grégaire ; la sous-culture, puis la dictature des minorités s’insinuent dans les failles de l’intelligence collective.
A la base il y a un manque d’éducation, un problème au niveau de l’enseignement qui traîne jusqu’au bac des gens qui ne connaissent pas l’Histoire, la grammaire française, encore moins l’orthographe. Un certain nihilisme côtoie un matérialisme et un consumérisme exacerbés.
Ceci a été parfaitement voulu et entretenu. Il faut se souvenir qu’avec le plan Marshall, les salles de cinéma étaient tenues à un quota de films américains : il fallait promouvoir la puissance et le génie américain. On avait la ruée vers l’or et le génocide des Indiens d’Amérique, nous avons aujourd’hui la ruée vers le gaz et le pétrole et le génocide des Gazaouis, et ce, devant nos yeux.
Le summum est atteint avec l’aide des médias : c’est le ministère de la culture qui subventionne les médias soumis à la doxa gouvernementale, les médias sont devenus une usine à mensonges et à endoctrinement. Les faits avérés sont remplacés par l’inversion de la réalité en créant un narratif qui formate l’émotionnel (« Poutine est un dictateur sanguinaire » ou « Zélensky, le héros courageux », alors qu’il est corrompu, etc.).
Bref nos impôts sont utilisés pour créer notre soumission, pour nous cacher la vérité par une abondance de mensonges qui créent la peur et la confusion.
Des jeunes croient que nous allons tous mourir à cause du réchauffement climatique (qui serait causé par l’activité humaine !).
La destruction de la spiritualité est la conséquence fatale de tous ces manquements sociétaux et cette destruction entraîne une recrudescence de violence qui n’épargne personne, même pas notre Police.
Bonjour Charles et bonjour à tous
Je suis à cent pour cent d’accord avec vous !!
On entend beaucoup de gens râler sur le fait que « de mon temps on n’avait pas tout ça ». Mais la structure des coûts à complètement changé.
Pour la génération de mes parents, les besoins de base étaient bon marché mais les biens de consommation étaient cher. Le logement ne coûtait pas grand chose. Beaucoup ont pu devenir propriétaires avant 30 ans. Aujourd’hui la propriété est inatteignable pour les jeunes. Ils peuvent se passer de Netflix, ce n’est pas 20€ de plus qui vont leur permettre d’acheter.
A l’inverse, acheter un frigo ou une télé était une grosse dépense avant alors que c’est très accessible aujourd’hui. Pareil pour les voyages. Avoir une vie simple est devenu inabordable alors on compense par des loisirs futiles. On vit dans des petits appartements hors de prix. On repousse à plus tard un enfant parce qu’on n’a pas les moyens d’une pièce en plus et on s’évade de cet enfer via des voyages low cost.
Il y a une atmosphère de fin du monde en France. Chacun se disperse dans des choses inutiles, sentant bien que de toutes façon ça ne va pas durer. Il n’y a plus d’avenir ici.
L’Homme est gregaire , il suit le troupeau ou ce qui fait office. La publicite l a bien compris, et maintenant on a des influenceurs. Tous deux sont là pour faire vibrer les fibres du desir et de la frustration dans un contexte d immitation.
Il y en a qui tombent dans le panneau d autres moins, mais tt le monde y tombe un jour.
Avec en plus le mantra « il faut profiter de la vie » qui autorise toutes les co….ries.
Supprimez la pub et le monde ira mieux
Il y aura une guerre civile dès la prochaine et seconde dégradation de la note Française par une agence de notation. Il semble que le petit bonheur à crédit pour la France, ses planqués, ses inutiles, ses profiteurs, ses boomeurs, ses migrants et ses clandestins, va s’arrêter. Ces excédents artificiels sur le dos de ceux qui se sortent les doigts, ce qui grattent, le paient parfois de leur santé, souvent contre du mépris plutôt que contre du pouvoir d’achat, cette matérialité, cette abondance, cette facilité, qui leur serait due dès la naissance risque disparaître comme si elle n’avait jamais existé et ce sera là le plus terrible car le plus dur sera de se retrousser les manches pour ceux qui ne l’ont jamais fait, attendre et réfléchir avant de jouir, d’user ou posséder, de suer, de peiner, de se blesser et d’être avant l’avoir, d’économiser, de ménager, d’entretenir, de réparer, donner, avant de consommer, gaspiller ou dilapider, détruire, recycler, perdre, jeter ou abandonner. La fée CAF et Améli vont si se n’est disparaître, devoir réduire leurs miracles, devoir se concentrer sur leurs véritables enfants au lieu de servir de crèche, de garderie, d’école internationale, se transformer en infirmerie et d’hôpital local, plutôt que file d’attente pour un système de soins de luxe, nourrissant grassement pour l’essentiel, d’abord les professionnels qui y exercent, plutôt que réalisant des prodiges de santé. Il y a de grandes marges de manoeuvre dès qu’on aura comprit que la norme excessive, l’abus de droit, l’injustice, le parasitisme fiscal et social, l’intégration économique et politique, les normes et l’idéologie sont à chasser d’un écosystème qui fait vivre davantage de prédateurs improductifs que de commensaux utiles. Un grand choc de simplification pourrait rapidement montrer le bout de son nez, avec lui la grande tentation politique d’une gauche très large de s’emparer dans un second temps, de ce que possèdent les autres et pas seulement des excédents surnuméraires des plus fortunés déja saisis à priori. Dans ce choc de l’immédiateté, cette poursuite d’une vie sans entrave de l’utopie soixante-huitarde, le réel et le futur arrivent à contre sens sur l’autoroute des envies. Tous n’en réchapperont pas indemnes, en cela il était aussi utile de se préparer et plus que le travail, les économies, c’est ce que nous avons fait. Les barbares écervelés qu’ils soient étrangers ou natifs du cru auront beau avoir recours à une violence indescriptible pour prendre et puis voler, nous prêts et prêtons du plomb et pas de l’or, car nous avons mit de coté et sommes armés. Il reste trois jours de munitions à l’Armée et trois jours de nourriture dans les magasins. Riches ou pauvres, si vous ne fuyez pas les villes, vous finirez par mourir bêtement. Je ne vais pas remplacer Charlie KIRK, mais donnez moi la raison pour laquelle ce cinéma consumériste concentrationnaire durerait il toujours ? Le Mozart de la finance vous a alerté sur la fin de l’abondance et de la nécessité de s’équiper d’un sac à dos où ranger tous vos malheurs, alors pourquoi ne le prenez vous pas au sérieux ? Vous préférez mourir en Ukraine ? Macron un homme de parole ?
Cette société occidentale shooté à la consommation (qui tire par ailleurs la production), en est à son stade terminal. Retrouver des valeurs plus transcendantes et fraternelles prendra du temps juste après le chaos. René Girard a bien analysé la chose avec son concept de rivalité mimétique. Ceci dit cette « société » à son lot d’exclus. Forcément puisqu’il faut des boucs émissaires.
Vous parlez de l’état Français ?
Pourtant 52% du PIB provient de la consommation.
L’industrie ne pèse plus que 10%.
Vous habitez sur quelle planète au juste M.Sannat ?
Fut un temps, quand les jeunes s’installaient, ils récupéraient un maximum de choses d’occasion chez les parents, les grands-parents, avec les petites annonces, au secours populaire, etc., et achetaient le reste « à pas cher ». Maintenant, ils n’acceptent plus aucune chose de non neuve. Ils achètent tous et tout de suite. Ne lésine pas sur le prix de leur première voiture, etc. Ce sont les générations « carpe diem » !
Pour résumer :
« Les pauvres c’est fait pour être très pauvres et les riches très riches ! »
– Don Salluste
« Salauds de pauvres ! »
– Grandgil, artiste peintre
@ toto
Je doute que les fans de Neltfix s’achètent des TV à 500 balles.
Et puis les temps qu’ils passent à regarder des kohnneries, c’est du temps qu’ils ne passent pas à lire un livre.
Continuez comme ça, l’abrutissement de la populace prospère comme jamais !
Vous parlez pour une catégorie de la population seulement, Vous oubliez qu’il y a de plus en plus de pauvres et de plus en plus de précaires qui doivent au mieux survivre avec entre 500 et 800 euros par mois, et que de surcroît il y a des Retraités pauvres qui sont la Majorité des Retraités dans ce Pays, eh oui c’est Factuel !!!, et qui en grande Majorité atteignent au maximum 1000 euros par mois de Retraite tous versements cumulés, à un tel point point que dans Paris il y a de plus en plus de Petits Retraités qui une fois leur Très petite Retraite touchée et qui une fois leur loyer payé, n’ont plus d’autre solution que de faire les poubelles des supermarchés pour y chercher de la nourriture jetée mais encore mangeable, et ceci est vérifiable Factuellement en vidéos meme si les Médias Mainstream N’en parlent Pas car c’est un « Sujet Tabou » qui Ne flatte Pas nos Dirigeants …
Quant aux Français quels qu’ils soient qui parlent, je cite : « d’Abondance », il faut être aussi déconnecté que notre Mozart National et planer à des niveaux stratosphériques pour parler, je cite : « d’Abondance » ou « de La Fin de L’ Abondance » …
Combien de Français « survivent » tout juste, voir bien plus pire, dans Notre ex-beau pays ??
De façon certaine un Nombre Non Négligeable, et vous verrez cet hiver que « Les Restos du Coeur » ne pourront PAS Faire Face au nombre croissant de demandeurs, et qu’il y a de plus en plus de retraités qui n’ont plus d’autres choix que d’y aller pour y quérir un peu de quoi encore pouvoir manger, pendant que Jupiter et L’UE donnent des Milliards à tour de Bras au joueur de piano à queue de Kiev, et que de surcroît celui-ci en exige désormais au moins 120 Milliards pour 2026 et dont « La France » qui est pourtant en Faillite Avérée va lui en verser 1/3 … !!!
Plusieurs choses qu’il faut préciser :
– tous les travailleurs devraient pouvoir accéder à des loisir à leur portée financière. Sinon à quoi bon travailler?
– Il faut d’urgence réduire l’accès des jeunes aux études. Les jeunes sont surdîplomés mais sans débouchés dans les entreprises. Cela provoque un déphasage entre leurs salaires et leurs efforts d’étudiants.
– Pour la dernière fois les boomers ont acheté leurs maisons pour 5,1 années de salaires. Aujourd’hui il en coûte 9,7 années de salaires au jeunes.
Cool !
Si l’énergie et le temps gaspillés dans l’IA et les luttes dérisoires pour des victoires économiques ou politiques à la Phyrrus étaient utilisés pour que chacun dispose du nécessaire ,
nécessaire tel que défini par les objecteurs de croissance,
(absence de télé de radio, un seul téléphone par foyer, pas d’abonnements pour se faire laver le cerveau, voiture éventuelle partagée avec les voisins, loisirs auto-gérés, nature comme terrain de jeu et de jouissance plutôt que clubs privés , etc…)
l’économie politique s’effondrerait mais comme un lointain spectacle pour ceux qui sont sortis de la fourmilière avant.
Pour celui qui est pleinement né , les élites ne sont que les prêtres impuissants de leurs idoles périmées.
@Mauricio, il est possible que les « compétences relationnelles » de Martine soient son meilleur atout pour être payée 8000 à décrocher des contrats..;))
Tant que l’on a pas dépassé les pseudo-valeurs qui font de nous un « perdant » l’envie et la frustration sont au coin de la rue.
Ce rôle de perdant commence à l’école quand l’enfant ne suit pas et perd son temps tout en intériorisant son « infériorité » (notes,remarques, vêtements, etc…) : c’est ainsi que l’état a rendu cette coûteuse perte de temps obligatoire, pour produire un peuple de soumis, défendant les hiérarchies parce qu’ elles donnent un rôle ou une place ré-confortant celui qui a appris à se sentir inférieur.
Je ne cesse de croiser parmi les « forces de sécurité » ce genre de bas du front, éduqué à la dure qui prétend vous faire la morale au nom de ses principes (parfois dérivés d’une religion exotique) parce que vous critiquez le fonctionnement délirant de son employeur.
IPhone iPhone moutonssssss Je vois énormément de gens dans le titre ahahahahahhhhhhhhhhhhhh :=))))))))))))))))) tant mieux ahahahahah
Il faut revenir aux choses simples de la vie, le principal est
d’etre bien entouré par ceux qu’on aime voila tout.
Tout est une question dans quelles chaussures on se place.
Au restaurant j’ai pu entendre qqn d’une table plus loin se vanter qu’il ne payait pas ses loyers. Visiblement une méthode pour pouvoir manger au restaurant par exemple.
En France la liberté s’arrête là ou elle ne passe plus après avoir forcé un minimum.
Beaucoup trop s’octroient des droits, qui n’en sont pas factuellement.
Dans la vie on paye aussi pour des erreurs de jeunesse que la plupart des personnes n’arrivent pas a rattraper.
Le problème des revenus est peut-être un autre problème des dépenses: paie-t-on vraiment le juste prix pour les services et les biens, ou trop enrichissant les plus riches? On pousse de plus en plus vers le récurrent, la location, plutôt que la propriété et ce des fois même de façon très déloyale. D’ailleurs des appareils connectés deviennent dysfonctionnels quand la société qui les fabrique est vendu ou quand elle décide d’arrêter d’investir le marché. (Exemple en France: La Maison Connectée d’Orange, lancé en 2019, a été définitivement arrêté le 15 janvier 2023 rendant les objects achetés inopérant).
Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce que l’on possède
Nietzsche
Oui il faut arrêter de juger Charles ! Les jeunes de maintenant ne sont pas pires que ceux d’antan avec leur argent ! En vrai, tout le monde a besoin d’une béquille morale pour tenir le coup face aux aléas de la vie. Et si nos jeunes actuels achètent plus de divertissements (spectacles et jeux) que les générations précédentes, vous oubliez de rappeler que nos jeunes actuels boivent beaucoup moins d’alcool que les générations précédentes ! Ainsi que moins de tabac pour nos jeunes actuels… Et nos jeunes actuels partent beaucoup moins en vacances aussi. Vous préconisez quoi aux jeunes actuels, de boire de l’eau, manger des bols de grains de riz sans viande et de la fermer pour mieux économiser ? Le prix de l’immobilier a flambé, pour nos jeunes devenir primo accédant est devenu un calvaire, il faut minimum 20/25 ans pour rembourser un crédit immobilier, alors que les baby-boomers pouvaient rembourser en 10/15 ans. Il faut reconnaître que la situation économique et le marché du travail sont devenus délétères pour nos jeunes…
Le propre du gauchiaSSe (politicard ou militant de gauche) est justement de dépenser sans compter…..l’argent des autres. Car ils appliquent la formule de leur maître à penser feu le mytheux « il faut donner même si ça ne vous appartient pas » complétée par une autre formule du même » c’est l’Etat qui paye ».
Charles…. Dans les Hauts de France, dans les coins avec 25-30% au RSA, 25-30% au chômage, 25-30% au SMIC, et 10 à 15% au dessus du SMIC, on a des gens qui claquent tout, et ils sont de plus en plus nombreux, pour acheter des voitures avec des prêts sur 6-7 ans, genre Audi S et RS. C’est à dire de 300 à 600 chevaux. Pas d’autoroute, très peu de voies rapides à proximité, 80 sur les routes…. Mais l’important c’est d’avoir une Golf GTI, une Audi sport, une BMW M, etc etc…’ ce qui est drôle c’est que les gens vraiment aisés, eux, sont beaucoup plus discrets. Seuls les riches locaux roulent en Porsche électrique, Lamborghini ou Ferrari, histoire de ne surtout pas être confondus avec les faux riches.
Ces paradoxes m’amusent beaucoup. Quand la crise, dûe à la hausse énorme des métaux précieux, va entraîner une hausse du pétrole, de l’alimentation, de l’énergie…. Le réveil sera brutal.
Comme vous dites, pas de moraline.
Le manque d’information se chargera de leur faire comprendre, tôt ou tard mais brutalement, que la « société de consommation », c’est fini.
Complètement d’accord avec le premier commentaire de Jean-Marie ! …. On ne va pas vers le beau et … On accélère !
« Celui qui sait se passer du superflu est le plus près des dieux. » Socrate.
Bon résumé de la société dans laquelle nous vivons a grand renfort de pub ciblée, de réseaux sociaux débiles (qui devraient être interdit au minimum aux moins de 18 ans)
Société crée par les industrielles, les lobbyistes, les publicitaires, sans oublier les journalistes et les influenceurs.
Société dans laquelle le matin autour de la machine à café, ou sur les réseaux sociaux, il est de bon ton de raconter sa vie sociale (sorties, spectacle, resto, les dernières vacances, etc, etc…..) juste une société du paraître, du « m’a tu vu » ou il faut faire mieux que son voisin !!!
Triste société ou se priver par manque de moyen est vécu comme une injustice profonde, ou manifester pour défendre des voyous est devenu un sport national, ou la nouvelle devise de la France pourrait être « Glander, Râler, Débilité » et autres….
Et en ce qui concerne l’effet « post-covid » ou covid ?? il faudrait peut être arrêter de s’en servir comme d’une excuse pour tout et rien??
Réflexion qui n’engage que moi, mais je me souviens de mon papa qui disait « qu’un pays qui va bien est un pays qui travaille »
Signé par une internaute élevée au C.. des vaches, pas de vacances, pas de ceci, pas de cela et surtout rien a raconter à la machine à café
Bonjour,
Si je comprends bien cet article, et que je tente une synthèse pour y voir clair :
On parle d’un honnête travailleur qui se lève tôt chaque jour pour travailler, et même rallonger sa journée par une ou deux heures sup’ quand c’est autorisé.
Un travailleur qui rentre chez lui épuisé, mais doit quand même s’occuper du ménage, car il n’a pas les moyens de s’offrir une aide ou même un robot aspirateur.
Un travailleur qui, après sa longue journée, va se préparer un repas, car il n’a pas les moyens de passer au McDo, au chinois, à la pizzeria ou ailleurs pour son dîner.
Un travailleur qui, après sa longue journée, s’occupe des devoirs de ses enfants et doit leur trouver des occupations intelligentes et formatrices, car il ne peut pas leur offrir des leçons de piano, de japonais ou de judo.
Ce travailleur, malgré son implication au travail chaque jour et ses journées à rallonge, n’aurait donc pas la légitimité de prétendre à se détendre un moment le soir devant son abonnement Netflix, parce qu’il est smicard ?
Ce travailleur n’aurait pas non plus la légitimité de prétendre à quelques (si rares) sorties annuelles pour emmener ses enfants profiter d’un spectacle ou d’un parcours d’accrobranche ?
Ce travailleur qui usine tous les jours n’aurait aucune légitimité pour prétendre à quelques jours de vacances dans une région de France agréable ?
Tout ça parce qu’il est au bas de l’échelle des salaires ?
Ah oui, et il est prié de se taire, car s’il couine, cela froisse les oreilles des cadres moyens ou supérieurs ?
Ou peut-être ai-je mal lu ?
Bonjour Charles, mère, grand-mère entièrement d’accord avec vous. Merci
Tout à fait d’accord!!!
Je bosse dans la vente de smartphone depuis 14 ans. Je viens, à la base, du monde ouvrier de Lorraine. Je pense que le secteur dans lequel je suis aujourd’hui est très significatif de la destruction de la société et de la jeunesse. Des grand-parents qui offrent des Iphone à 1300 balles au petit-fils qui a bien travaillé à l’école. Des gamines de 15 ans qui changent leur 16 Pro Max contre l’Iphone 17. Des familles qui font les fonds de tiroirs pour le dernier modèle pliables de chez Samsung. Des petits restaurateurs qui ont du mal à s’en sortir qui achètent des appareils hors de prix pour juste faire 3 photos sur le mois et appeler les fournisseurs. Je pourrais en écrire 50 pages comme ça. Je pense malgré tout que c’est pire avec les voitures. Alors oui, la tech est indispensable aujourd’hui, mais la société de consommation va achever de vider les cervelles de nos enfants si on ne fais pas attention.
Milanorex sur 20 septembre 2025 à 16 h 57 min
Je bosse dans la vente de smartphone depuis 14 ans. Je viens, à la base, du monde ouvrier de Lorraine. Je pense que le secteur dans lequel je suis aujourd’hui est très significatif de la destruction de la société et de la jeunesse. Des grand-parents qui offrent des Iphone à 1300 balles au petit-fils qui a bien travaillé à l’école. Des gamines de 15 ans qui changent leur 16 Pro Max contre l’Iphone 17. Des familles qui font les fonds de tiroirs pour le dernier modèle pliables de chez Samsung. Des petits restaurateurs qui ont du mal à s’en sortir qui achètent des appareils hors de prix pour juste faire 3 photos sur le mois et appeler les fournisseurs. Je pourrais en écrire 50 pages comme ça. Je pense malgré tout que c’est pire avec les voitures. Alors oui, la tech est indispensable aujourd’hui, mais la société de consommation va achever de vider les cervelles de nos enfants si on ne fais pas attention.
C est déjà fait la société de con… Sommation a très bien fait son job c est fini… Les grands parents avec leur i Phone à 1700 balles vraiment du foutage de gueule et après ils viennent pleurer pour leur retraite allo débila débila on a un sérieux problème…..