« Les travailleurs sud-coréens doivent faire de la place aux robots, selon le ministre du Travail,
Alors que la pandémie du covid-19 touchait tous les pays du monde entier, et que les mesures d’hygiène sont devenues essentielles et les contacts humains minimisés, la robotique a suscité un vif intérêt pour les entreprises qui pourrait s’inscrire dans la durée. Maintenant que la situation retourne à la normale dans certains pays, les employés doivent côtoyer les robots sur leur lieu de travail et la Corée du Sud n’échappe pas à cette réalité. Selon le ministre du Travail du pays, les Sud-Coréens doivent apprendre à travailler aux côtés des machines s’ils veulent prospérer dans un monde post-pandémique où de nombreux emplois seront pris en charge par l’intelligence artificielle et les robots ».
« L’automatisation et l’IA vont changer la Corée du Sud plus rapidement que d’autres pays », a déclaré le ministre de l’Emploi et du Travail Lee Jae-kap dans une interview mardi. « Tous les emplois ne seront peut-être pas remplacés par des machines, mais il est important d’apprendre à bien travailler avec les machines grâce à la formation », a-t-il ajouté ».
Selon un rapport de 2018, du World Economic Forum (WEF), oui, vous savez Davos, Klaus Schwab, la robotique et l’intelligence artificielle généreraient 58 millions d’emplois de plus qu’elles n’en coûteront jusqu’en 2022. 133 millions de créations d’emplois d’un côté contre la suppression de 75 millions de postes de l’autre coté. En réalité personne n’en sait strictement rien, y compris les gus de Davos.
« Cependant, le rapport a précisé que la qualité, l’emplacement et le format de ces nouveaux emplois pourraient subir de grosses modifications, suggérant ainsi que l’offre d’emploi permanent à temps plein pourrait éventuellement diminuer. Certaines entreprises pourraient opter pour les travailleurs temporaires, les travailleurs indépendants ou encore les entrepreneurs spécialisés, tandis que d’autres pourraient opter pour l’automatisation tous azimuts des tâches ».
Et oui, la voyez venir la grande mutation des contrats de travail ? Le tout salariat remplacé par le paiement à la tâche, comme autrefois, mais… appelé auto-entrepreneuriat. C’est plus moderne et valorisant de vous appeler entrepreneur, que… journalier payé à la tâche.
Charles SANNAT
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Source développez.com ici
Avant d’en arriver là, il va falloir que les robots apprennent à travailler avec les humains. Et je peut vous dire que c’est sensible un robot, pas dans le sens susceptible mais fragile.
Bonjour. C’est DAVOS qui le dit!!! SCHWAB c’est ce qu’il dit!! j’ inverserai les chiffres et encore je trouve que cela serait bien !!! Les sans boulots au revenu universel!!
Bonjour Charles,
A une époque où le chômage de masse est institutionnalisé, les charges qui pèsent sur le travail de l’homme devraient être rendues illégales.
A quand des charges sur le robots ?
Et pendant ce temps là PSE chez Softbank robotics dont la branche Europe situé à Paris avec plus de 40% des effectifs leader pendant longtemps avec ses 2 robots Pepper et Nao sur l humanoïde
Qui sera l’esclave de l’autre ?
Et pendant ce temps là PSE chez Softbank robotics dont la branche Europe situé à Paris ( environ 40% des effectifs) leader pendant longtemps avec ses 2 robots Pepper et Nao sur l humanoïde… Tout va très bien Madame la Marquise
Je constate que cette promotion du travail à la tâche est promue par des fonctionnaires employés à vie comme madame Borne ministre du travail et qui navigue d’ entreprise publique en entreprise publique depuis le début de sa carrière .
Le top du « vivre-ensemble »
Je sais, cher Charles, que vous détestez cet exemple, mais si on prend le cas de Lyon et de ses canuts, force est de constater que les outils de production de la soie n’ont pas ruiné l’économie locale au XIXème siècle, bien au contraire. Et les descendants des canuts sont toujours en vie, et certains bien prospères.
Je remarque également que les pays les plus robotisés ne sont pas les plus pauvres, je dirais même que c’est franchement le contraire.
Je n’ai pas de craintes de ce côté-là, mais par contre, je pense que vous avez raison en écrivant que le monde du travail est en pleine mutation.
Je l’ai d’ailleurs toujours connu en pleine mutation depuis que j’ai eu mon premier salaire, en 1977 (job d’étudiant, je précise). Rien de vraiment alarmant, il faut s’adapter en permanence plutôt que de pleurnicher, et vous avez toujours écrit la même chose: s’adapter ou mourir.
Cette discussion sur la robotique n’est pour moi qu’un bruit de fond, auquel je ne suis pas très sensible, assourdi que je suis par le vacarme provoqué par la perte bientôt totale de nos libertés, provoquée par nos chers dirigeants qui mettent à profit cette « crise sanitaire », qui est tout, sauf sanitaire pour nous placer en sujétion. Voilà le vrai danger, la dictature est clairement en train de s’installer, dans l’indifférence totale de mes contemporains…
Sur que les Lumières ne viennent pas du Levant : on demande pas aux bots de s’adapter au « bétail » !
En somme c’est comme la vax, on doit s’y adapter; si on en meurt c’est manifestement par mauvaise volonté !