La transition écologique c’est très bien et dans tous les cas, vous êtes priés d’être pour, être contre n’étant pas autorisé par la bien-pensance et la doxa dominante.
Le petit problème avec les oukases écolos, c’est qu’il ne faut pas confondre oukase et réalité, et la réalité, c’est que c’est super d’électrifier tous les usages (et je suis sincèrement pour que l’on diminue toutes les formes de pollution), mais le petit problème c’est qu’en face des usages à électrifier, il faut prévoir les capacités de production nécessaires.
Comme vous pourrez le lire ci-dessous il va falloir a minima doubler notre capacité d’énergie renouvelable notamment les éoliennes qui sont “rapides” à construire contrairement aux futures centrales nucléaires qui ne seront pas opérationnelles avant 2035 et d’ici-là la demande va considérablement augmenter avec autant de trous dans la raquette.
Il faut bien comprendre le problème. Il ne s’agit pas faire des décrets sans rien prévoir en face. L’énergie c’est une réalité physique.
Tant que vous ne voyez pas des chantiers partout, alors nous allons dans le mur de l’électrification .
Plutôt que d’investir des milliards d’euros d’argent que nous n’avons pas pour isoler des logements et mettre des pompes à chaleur pour lesquelles nous n’avons pas l’électricité, nous ferions mieux de construire 20 nouvelles centrales nucléaires avec 3 réacteurs ! Cela coûtera nettement moins cher.
Voici ce que rapporte cet article du Progrès (source ici).
Le gestionnaire du réseau de haute tension RTE prévient : la consommation va obliger la France à doubler sa production d’ici à 2035. Ce qui n’est pas évident…
Y-aura-t-il assez d’électricité pour tout le monde ? En France, la consommation d’électrons va augmenter bien plus rapidement que prévu jusqu’à présent pour répondre aux objectifs climatiques européens et aux enjeux de la réindustrialisation, estime le gestionnaire du réseau de haute tension RTE dans un rapport publié ce mercredi.
Cette accélération de la consommation va contraindre le pays à doubler sa production d’énergies renouvelables d’ici à 2035, souligne RTE dans cette analyse prospective qui doit éclairer le débat public avant la présentation dans les prochains mois de la stratégie énergétique du pays par le gouvernement.
Le gestionnaire s’attend à une consommation annuelle d’électricité en forte hausse, comprise entre 580 et 640 terawattheures en 2035, alors qu’en 2021 il tablait encore sur une consommation de 540 TWh dans un scénario moyen dit de référence, et de 585 TWh en cas de « réindustrialisation profonde » du pays. En 2022, les Français ont consommé 460 TWh d’électricité.
De fait, les industries primaires que sont la sidérurgie, les engrais, le ciment ou même la chimie, soutenues par les plans de relance publics, annoncent des investissements de décarbonation impliquant un recours massif à l’électricité. Il s’agit de compenser l’abandon programmé du gaz et du charbon afin de parvenir aux objectifs climatiques de l’accord de Paris (COP21). En conséquence, la croissance de la consommation électrique en France devrait dépasser 10 TWh par an pendant la décennie 2025-2035, un rythme qui « n’a plus été atteint depuis les années 80 », estime RTE dans son bilan.
Ce rythme de croissance « met en évidence l’ampleur du défi auquel le système électrique est confronté », insiste RTE. Il va falloir produire rapidement plus d’électricité bas-carbone alors même que les nouveaux réacteurs nucléaires annoncés par le gouvernement ne verront pas le jour avant 2035. « Atteindre d’ici 2035 une production électrique bas-carbone de 600 TWh minimum, et si possible de 650 TWh voire plus de sorte à couvrir le haut de la fourchette des perspectives de consommation électrique, apparaît ambitieux (…) mais faisable », rassure RTE.
Cela va conduire de fait le pays à produire « plus de renouvelables, et plus vite dans les prochaines années », résume Xavier Piechaczyk, président de RTE. Avec pour objectif d’atteindre au minimum 250 TWh d’ici 2035, contre environ 120 TWh aujourd’hui, soit un doublement de la production, indique le rapport.
Pour boucler l’équation énergétique, « il faut de l’efficacité, de la sobriété, une production nucléaire la plus disponible possible et beaucoup d’énergies renouvelables supplémentaires », ajoute Xavier Piechaczyk. La sobriété, et toutes les formes d’économie d’énergie, présentée comme une option dans le précédent rapport de 2021, « n’est plus une option, c’est ce qui est nouveau », ajoute-t-il. « Nos objectifs sont de plus en plus proches, il faut donc agir très vite », renchérit Thomas Veyrenc directeur exécutif de RTE. Selon lui, « viser moins de 250 Twh de renouvelables en 2035, ce serait prendre un gros risque sur la trajectoire (climatique) à moyen terme ».
Vous avez raison Charles, mais il faudrait des réacteurs nucléaires de l’ancienne génération…
En effet, les fameux EPR coûtent 10 fois plus cher pour ne produire que la même quantité d’énergie des vieux réacteurs.
Si si, Charles, regardez bien ce qui se passe en Finlande ou en Chine où les réacteurs sont “bridés” en raison des défauts de fabrication (fissures, soudures mal effectuées, irréparables pour certaines).
Trop gros, trop compliqué : on ne sait plus faire.
Pas étonnant, plus d’industries dans ce pays, métiers sous-payés, nos ingénieurs se tournent presque tous vers les métiers de la finance.
Nous allons nous heurter à un gros problème de ressources, même si nos Grands Penseurs comptent sur le mythe du Progrès pour l’éviter (en fait ça ne fait que le grossir démesurément). Je m’explique: déjà dans le monde “normal”, l’humain (ou plutôt l’occidental) ne veut plus utiliser sa force physique pour créer et entretenir son monde matériel. Non seulement cela, mais désormais nos “zélites” veulent créer un deuxième monde virtuel pour x raisons (vénales, idéologiques,….), donc il faut faire exploser la demande d’énergie. Ajoutez à cela le côté décarbonation qui est peut-être bien la caution de cette course en avant. Multiplication des sources d’énergie artificielles et à (court) terme, le RENOUVELLEMENT de leur support de production (même s’il faudra compter sur les progrès de la technique, mais gare à l’EFFET REBOND, redoutable), voici la catastrophe annoncée. Et ce cercle vicieux risque bien de solutionner la problématique de financement de la transition telle qu’énoncée au premier article de l’édition de ce vendredi.
La production renouvelable actuelle varie de rien du tout à plus qu’il n’en faut et déstabilise complètement le réseau électrique, continuer dans cette voie relève de la folie.
Il est grand temps de remettre sur la table les besoins futurs et les nouvelles capacités de production pour remettre d’équerre toutes les décisions idéologiques (stupides comme le sont généralement ce type de décision) pour notre futur énergétique
Construire de nouvelles centrales, c’est essentiel. Et il faut aussi compter sur le problème de l’eau pour refroidir les centrales (et aussi l’approvisionnement agricole et de la population).
Il doit bien être possible de récupérer les vapeurs qui s’échappent des centrales, les refroidir par géothermie et les recycler pour refroidir les centrales.
Pour ce qui est des renouvelables, il faut aussi changer la loi. Par exemple, EDF n’augmente pas ses capacités hydroélectriques par endroits car elle serait obligée de céder ces centrales à leurs concurrents.
En outre, les producteurs d’énergie verte pourraient louer les toits des particuliers pour installer des panneaux solaires et des éoliennes horizontales moins bruyantes et aussi moins laides que ces gros machins que nous importons… et qui font au final peut d’électricité !
Les gauchistes peints en vert sont les fossoyeurs du pays.
Après avoir bien foutu la m****, maintenant, il faut trouver des solutions à-la-va-vite. Et comme vite et bien ça ne marche pas vraiment, on va encore boire la tasse en attendant de se rendre compte que les 30 ans de la politique “verte” telle qu’elle a été conçue n’était qu’une ineptie.
Bah, d’ici là, si l’on en croit certaines prophéties, nombre de problèmes planétaires seront réglés.
Qui survivra verra !!!!!
Franchement, écoutez – si ce n’est déjà fait – les interventions d’Aurore Stephan sur Thinkerview, ça en vaut vraiment la peine !
Bonjour
Pour quoi doit-on consommer plus ?
Exemple : les stations de stockage informatique, à base de centaines d’ordinateurs..
Et la 5G, et la 6G ? Ca marche à l”‘éolienne, la 5G ?
Et les pubs éclairées, ou déroulantes ?
Et les écrans dans les vitrines, ou dans l’espace public ?
et les caméras de surveillance ?
Et les …
Et les …
Et les …
Bonne journée
Oui Ok. Mais au delà des investissements dans les capacités de production et les délais de mise en place (10 ans pour un parc d’éolien en mer), comment va t’on gérer l’intermittence croissante? Turbines gaz donc et besoin en nouvelles lignes électriques de façon massive pour interconnecter au niveau européen … il faut des sous… et beaucoup de cuivre et de métaux… il faudrait aussi bcp de stockage batteries….
Bref il vaut mieux avoir une chaudière gaz dans la décennie à venir qu’un chauffage électrique et chacun a tout intérêt à installer chez soi une batterie tampon pour les balcks put à venir.
Les écolos gauchistes trahissent et le peuple et la France une nouvelle fois…Ils vont faire venir du gaz de schiste américain bien polluant et bien plus cher à la place.
C’est beau l’escrologie!
Il va falloir que nous le comprenions un jour, si on ne peut pas produire ce qui est demander, c’est que la demande ne sera pas honorée. Soit on baisse volontairement notre consommation soit on va la subir, avec l’électricité il vaudrait mieux la baisser. Soit on considère que les industriels sont prioritaire (production, emploi, salaire…) et on se chauffera moins pour compenser, soit on garde notre confort et on bossera moins pour maintenir le réseau électrique, le nombre de chômeur devrait donc repartir à la hausse.
GIEC 30 DE MENSONGES Christian Gerondeau SUR TVL très bonne émission.
@Merisier, je change juste un mot à votre commentaire et ça marche quand même ! Incroyable
Les “libéraux” peints en vert sont les fossoyeurs du pays.
Après avoir bien foutu la m****, maintenant, il faut trouver des solutions à-la-va-vite. Et comme vite et bien ça ne marche pas vraiment, on va encore boire la tasse en attendant de se rendre compte que les 30 ans de la politique « verte » telle qu’elle a été conçue n’était qu’une ineptie.
Bah, d’ici là, si l’on en croit certaines prophéties, nombre de problèmes planétaires seront réglés.
Qui survivra verra !!!!!
Et l’on nous pousse à rouler en VL électriques = diabolique !!!