Je suis très critique sur l’écologie stupide et vous pouvez compter sur moi pour applaudir des deux mains et même des pieds lorsqu’enfin un peu d’intelligence arrive dans le débat.
« Nous devons arrêter la pratique actuelle qui consiste à démolir des structures pour les reconstruire à partir de zéro », conclut cet article !
Bon sang enfin.
Bien évidemment qu’il faut cesser de détruire des immeubles qui existent et reconstruire tout de zéro pour faire plaisir à ceux dont le métier est de couler toujours plus de béton.
Construire est hyper polluant. Alors faire le bilan environnemental total, et pas que carbone, d’une construction neuve par rapport à une rénovation intelligente, c’est évidemment du bon sens.
Les bâtiments à énergies “positives” ne sont “positifs” que si l’on ne tient pas compte de la pollution générée lors de la construction.
Polluer moins c’est construire moins, c’est consommer moins.
Consommer moins, c’est réparer plus, beaucoup plus et c’est valable pour tout… y compris pour les logements.
La prochaine bataille doit être celle de la rénovation et les opérations ORT lancées par le gouvernement sont une excellente idée qui doit être étendue à toutes les portions du territoire qui nécessitent une amélioration de l’habitat.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Rénovation énergétique des bâtiments : des « changements fondamentaux » sont nécessaires
Actuellement, seul 1 à 1,5 % du parc immobilier européen est rénové chaque année.
Les experts du Conseil consultatif scientifique des académies européennes (EASAC) sont unanimes : si l’Europe veut réussir sa transition énergétique et respecter l’accord de Paris, il faut des « changements fondamentaux » en matière de rénovation thermique des bâtiments.
Selon la Commission européenne, les bâtiments sont responsables de 36% des émissions de gaz à effet de serre de l’UE. Dans un rapport publié aujourd’hui (2 juin), l’EASAC prévient : il ne suffit plus de construire de nouveaux bâtiments plus écoresponsables, il faut surtout rénover ceux qui sont déjà construits.
Actuellement, seul 1 à 1,5 % du parc immobilier européen est rénové chaque année. Or, ce sont principalement les bâtiments existants qui sont les plus gros pollueurs. « Pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, ce taux devrait être deux, voire trois fois plus élevé », souligne William Gillett, directeur du programme Énergie de l’EASAC.
En octobre 2020, la Commission européenne publie sa feuille de route pour une « Vague de rénovation pour l’Europe » afin d’améliorer la performance énergétique des bâtiments. D’ici à 2030, 35 millions de bâtiments du parc immobilier européen pourraient être rénovés. Cette vague de rénovation s’inscrit dans le cadre du Pacte vert qui vise la neutralité carbone d’ici 2050.
Si les scientifiques de l’EASAC s’adressent principalement aux législateurs européens, ces derniers assurent que les collectivités locales ont aussi un rôle à jouer : « Les conseils municipaux et les urbanistes peuvent stimuler la rénovation et la construction de quartiers à émissions de GES quasi nulles, dotés de systèmes intégrés d’énergie et de transport et d’espaces verts adéquats », déclarent-ils.
Autre constat : le concept de bâtiments à consommation d’énergie quasi nulle (NZEB) serait dépassé. Cet indicateur se concentre sur la réduction de la consommation d’énergie utilisée pour assurer le confort des occupants. « L’indicateur à utiliser aujourd’hui pour évaluer l’impact climatique d’un nouveau bâtiment ou d’une rénovation devrait plutôt être les émissions cumulées de gaz à effet de serre y compris les émissions incorporées produites par les travaux de construction et les émissions d’exploitation produites par le bâtiment », précise M. Gillett.
Coût environnemental des transports et des matériaux utilisés
Transport, matériaux, fabrication… Les émissions de CO2 ne proviennent pas uniquement du bâtiment une fois construit. Si l’on veut réduire la pollution du secteur sur l’environnement, il faut analyser son impact à plus grande échelle : « La rénovation d’un bâtiment pour réduire sa consommation d’énergie n’a guère de sens si l’on ne contrôle pas les matériaux et les composants à forte intensité de carbone utilisés pour la rénovation, et si ceux-ci sont transportés sur de longues distances », appuie William Gillett.
Côté matériaux justement, développer une économie circulaire permettrait de contrôler le coût environnemental d’une partie de la chaine de production : « De nombreux matériaux de construction peuvent être réutilisés, recyclés et récupérés. Pour commencer, les bâtiments et leurs composants devraient être conçus pour être facilement démontés à la fin de leur utilisation », ajoute Brian Norton, coprésident du groupe de travail de l’EASAC.
« Nous devons arrêter la pratique actuelle qui consiste à démolir des structures pour les reconstruire à partir de zéro », conclut-il.
Ce mois-ci, la Commission européenne doit réviser la directive concernant les énergies renouvelables, dont l’utilisation devrait passer à 38%, avec un pourcentage minimum d’utilisation d’énergies renouvelables dans les bâtiments. Ce nouvel outil sera-t-il suffisant pour réduire l’empreinte carbone du secteur ? Affaire à suivre.
Source Euractiv.fr ici
Y faudrait vraiment déconnecter ces politicards de l’accès au pognon des autres. Et faire approuver tous les ans le budget de l’état par référendum. Avec interdiction de le dépasser.
Déces du baby boom et nombre de naissances en baisse devraient laisser nombre de logements vacants suffisants pour abriter les survivants pas estourbis par le méchant co2 des khmers verts et les” vaccins”de Fauci et bill gate
Bien sur qu’il faut rénover et arrêter d’emmerder le monde avec des normes.
Mais malheureusement touché au btp, c’est comme touché à l’avion, à l’automobile qui sont sous perfusions avec nos impôts !.
Les pleunichards de ces secteurs viendraient se lamenter tout comme les promoteurs et le secteur de l’immobilier au nom de l’emploi.
Le bétonnage rapporte plus et malheureusement cela risque de continuer.
Quand on sait que les artisans et ouvriers ne comprennent rien à l’isolation alors la rénovation avec des bac -5 ne pourra se faire en rénovation
Bonjour Charles,
Vous avez raison quand vous dites “Polluer moins c’est construire moins, c’est consommer moins…”
Dans l’indicateur NZEB de consommation énergétique des nouveaux bâtiments, ne faudrait-il pas tenir compte de la durée de vie du bâtiment ?
Comment parler de développement durable quand on pousse les citoyens à être également des con-sommateurs de biens qu’on faisait durer autrefois le plus longtemps possible, et qui pouvaient se transmettre de génération en génération ?
Les nouvelles normes édictées par l’UERSS, destinées à détruire, à mettre à la poubelle des biens pouvant encore “servir” sous prétexte de “CO2 Fekniouse”, de “sauver-la-planète”, sont-elles compatibles avec un “Développement Durable” ?
Bonjour Charles,
N’est ce pas vous qui avez un partenariat avec un constructeur de logements neufs et qui nous incitez à investir dans le neuf ?!
Bientôt un nouveau partenariat avec une agence immobilière pour l’achat/vente dans l’ancien ?
Cordialement,
Bonjour Charles,
Toujours un grand merci pour vos articles quotidiens.
C’est article fait beaucoup écho à la notion d’inflation des normes dont vous parlez dans votre dernière lettre stratégique du mois de mai.
J’ai une petite anecdote à transmettre. J’ai travaillé au service d’infrastructure de la défense à l’époque où on nous a pondu des normes débiles sur les ERP (Établissement Recevant du Public). Ces normes imposaient que tous bâtiments étatiques avec du public devait avoir des accès pour les personnes à mobilité réduite.
Bien que je ne suis pas pour l’exclusion de minorité, je considère qu’on ne pourra jamais satisfaire tout le monde et que parfois il faut mettre une croix sur certains principes quand ceux-ci ne sont pas supportables.
Bref, … nous avions une directive au sein du Génie qui nous menait à démolir les bâtiments représentant un coût de rénovation supérieur à 80% d’une construction neuve. Le Ministère de la Défense étant le plus gros propriétaire foncier Français, ces normes ERP ont poussé à la destruction d’énormément de bâtiments que l’on aurait pu (avec de la volonté, volonté absente de nos directions) classer patrimoines historiques.
Ces normes n’étaient pas seules responsables de ces destructions (je pense notamment à la course au galons par les dépenses publics ou les enveloppes sous le bureau de certaines entreprises pour fausser les études de faisabilités) mais elles l’étaient en grande partie.
Il n’y a pas de bisounours au sein de nos ministères, les lois ne sont jamais pondus pour améliorer le quotidien de nos citoyens.
A bons entendeurs.
Au XVIIIème siècle, il y avait un problème écologique de taille: les forêts disparaissaient, car le charbon de bois était utilisé dans les bas-fourneaux pour la fabrication du métal, dont les besoins étaient de plus en plus important.
A l’époque, il y avait presque partout des monarchies dites absolues, qui s’occupaient de beaucoup de choses, mais laissaient les gens travailler comme ils voulaient, ou à peu près, du moment qu’ils payaient les taxes. Louis XV n’avait pas de politique économique, il ne s’occupait que de la diplomatie et de la guerre.
Et malgré tout cela, c’est pendant ce siècle que l’utilisation de la lignite, puis du charbon ont permis d’arrêter de massacrer les forêts, et puis en plus, d’améliorer considérablement la production de métal, ce qui a amené à concevoir par exemple, la machine à vapeur.
Tout ça sans plan concerté des acteurs économiques responsables de la transition énergétique. Choiseul ne disposait pas de tableur Excel. On se demande comment un tel prodige a pu être réalisé sans que les élites ne pilotent le projet.
Quand je pense que là, sans rire, on a des gars qui ont comme projet de limiter le réchauffement du climat de 1,5°C d’ici la fin du siècle, en utilisant pour ce faire des hypothèses assez osées, mais qu’il est devenu interdit de discuter. Ce qui m’agace le plus, c’est que la population endormie, ne comprend même pas le côté absurde, voir carrément farce, de ce projet. Si on les laisse faire, dans 20 ans; ils auront comme projet de modifier l’excentricité de l’orbite de Neptune, sans que ça ne choque personne. On est vraiment en décadence.
Bonjour Charles , la première pollution est l habitat : au total plus de 40% (43.. pas 36) Entre la fabrication des matériaux, et la construction, puis le chauffage on arrive à 43/45% la preuve est faite depuis le COVID .
Pekin en confinement , la pollution n est retombée (que de ) 22% , pourtant pas de trafic auto , pas d industrie , mais chauffage des gens confinés .
De voir n importe quel zécolos zigotos bobos megalo , déclarer l inverse est stupide !!!
Le batiment passif existe, c est la première chose à développer .
On prend le problème de la pollution à l envers …on est VRAIMENT DIRIGE par des IDIOTS MEGALOS
BONJOUR .Dans les années 72.74,Boulevard Haussmann ,en particulier,des immeubles genre haussmanniens ,ont été réhabilités .Evidemment les façades,du-dit style,con-servées.Par contre,derrière,étaient érigées des cloisons plus modernes ,avec des grandes baies vitrées,qui ne changeaient pas la devanture .Cci à Paris 9 éme arrdt! Donc,il est possible de garder “les murs “,soit l’immeuble par lui-même,sans tout démolir,pour renflouer certains comptes bancaires .Dans ces années là,ON construisait des bureaux,même en banlieue,par faitement inutiles (secrêt de polichinelle ),pour permet-tre un certain blanchiement d ‘ a….t !
Malheureusement, le coût d’une restructuration lourde est souvent prohibitif face à une démolition / reconstruction, surtout en province où les loyers sont souvent trop faibles pour “justifier” l’entretien d’un bâtiment.
C’est un peu le serpent qui se mord la queue
C’est comme demander aux garagistes de cesser de remplacer des pieces en parfait etat…
Finalement, l’écologie est devenue une catastrophe intellectuelle. Les améliorations nécessaire à notre cadre de vie relèvent avant tout du bon sens.
Ici, en milieu agricole, le lait collecté part parfois à plus de 300 km. Des veaux partent en engraissement en Italie avant de revenir chez nous.
Les pignoufs qui veulent tout réguler à la lecture de quelques chiffres alarmistes et sujets à interprétation, surtout orientée, qui veulent interdire les voitures d’ici 3 ou 4 ans nous renverront au Moyen-Âge, sauf guerre civile auparavant.
Bonjour Charles,
Il y a deux façons de rénover.
La première, légère, consiste à faire une remise à niveau superficielle du bâtiment ou logement. Cela peut même inclure une nouvelle installation électrique ou de plomberie. C’est du bricolage avancé (sans que ce terme ne soit ici utilisé à titre péjoratif), mais ça reste du bricolage.
La deuxième, appelée “rénovation lourde”, est beaucoup plus sérieuse. Elle correspond à ce que même les impôts considèrent comme l’équivalent d’une reconstruction à neuf. Il s’agit là de revenir aux dalles et gros murs porteurs, et de tout refaire à neuf dans les volumes.
Bien évidemment votre article concerne ce deuxième type de rénovation.
Ayant 40 années ++ d’expérience dans ce domaine de la rénovation, il me semble qu’il faille nuancer votre analyse pour ne pas induire le lecteur inexpérimenté en erreur.
En effet, avec le mille feuilles des normes qui se sont non pas succédées, mais empilées les unes sur les autres au cours des ans, il n’est plus possible de faire une rénovation simple d’un existant quelconque qui, par définition, a été initialement construit au moins quelques décennies plus tôt, lorsque ce ne sont pas quelques siècles.
En parallèle de l’évolution des normes, les matériaux que l’on trouve maintenant, ainsi que leur usage, ont également évolué. La plomberie en donne un bon exemple, avec des systèmes de tuyauterie qui n’ont plus rien à voir avec les tubes en cuivre d’il y a encore 20 ans. Cette évolution a peu à peu tout révolutionné.
Enfin, les métiers eux-mêmes ont changé. De nos jours, trouver un plâtrier relève de l’exploit. C’est un métier qui a quasiment disparu. Il en est de même pour nombre d’autres métiers que l’on utilisait couramment dans le bâtiment autrefois.
En raison de ces changements, un bâtiment ancien n’est quasiment plus “compatible” avec le cumul des nouvelles normes, les nouveaux matériaux et les nouveaux métiers.
C’est pourquoi, hormis de coup de peinture de rafraîchissement, il faut tout refaire si l’on touche de manière conséquente à un existant.
Il faut aussi prendre en compte le fait qu’un immeuble qui n’est pas aux normes ne peut être vendu aujourd’hui, sauf à le brader à une fraction de son prix.
Or, des normes législatives découlent les méthodes de construction et non l’inverse.
Alors bien sûr, l’écologie, la préservation de l’environnement, etc….
Mais si on veut rester écolo (et j’en suis), ce n’est pas la façon de rénover un immeuble qu’il faut changer, mais bien en amont les normes soit disant écologiques qui s’avèrent au final tout sauf “écologique”.
Le coût et l’empreinte écologiques de l’immeuble sont dictés par les normes. Mais au fait, on ne nous aurait pas dit qu’e celles-ci ont été mises en place pour notre bien ?
Gros bémol pour la construction, la rénovation coute très cher, elle est souvent hasardeuse, “un coup de marteau une surprise” dit on, et elle ne peut en générale pas répondre aux nouvelles normes, pour beaucoup discutable c’est vrai.
Mais rassurez vous, il est très difficile d’obtenir des autorisations de démolition et quand elles sont obtenues, elles sont majoritairement légitimes.
Très bon chapitre sur les bâtiments “nodaux” et l’IdO(internet des objets)dans le “New deal vert mondial” de J.Rifkin ;il propose même de révéler les noms des propriétaires qui ne répondent pas aux normes d’efficacité énergique et de les culpabiliser ….(un peu poussé quand même ….!)
Mais il semblerai que le New deal vert créerait des millions de postes de travail en remplacement d’anciens et de nouveaux liés à cette activité , mais on a dit la même chose au début de l’informatique ….
ok avec “Bo”,
100% d’accord avec vous pour un budget voté par référendum.
Nos représentants et nos gouvernants sont quasiment tous vendus aux lobbies.
On pourrait y ajouter le choix de la chaîne TV à qui ira notre redevance.
C est une Évidence !!!
Mais les Puissants préférent faire travailler les copains !!
Le Fric appelle le Fric!
Et comme toujours dans notre Monde Malade, ce n est pas l intelligence qui prime mais les intérêts économiques individuels !
C est ainsi que l Humanité va à sa perte !
Par Prodit !
C’est hallucinant, je vais vous conter l’histoire de ma voisine à la campagne. Elle est décédée depuis quelques années étant celibataire sa maison et ses terres revenant à 43 héritiers que l’Etat est allé chercher jusqu’à la 3ème ou 4 ème génération. Un acquéreur éventuel était intéressé malgré le bien qui se délabre d’année en année et qui pourrit le paysage et les voisins. Le Notaire lui a signifié qu’étant donné que tous les heritiers n’avaient pas donné leur aval la vente n’aurait pas lieu. L’Etat attend quoi avec ses lois qui n’ont aucun sens. Et combien sont dans ce cas.
Par contre, les élus préfèrent les grandes constructions car les pots de vin vont avec.
@Yacine, et concernant l’inflation des normes, j’ajoute une anecdote assez délirante:
je vis dans une cité médiévale qui -bien qu’aménagée au fil des siècles- n’a pas été pensée en fonction des voitures (les boules de cristal des services d’urbanisme de l’époque étaient d’une technologie rudimentaire).
J’ai des exemples autour de moi de restaurateurs (ERP) qui ont dû rendre leurs établissements accessibles aux fauteuils roulants par des rampes amovibles, dans des rues pavées impraticables en fauteuil (pavage irrégulier) et aux trottoirs trop étroits pour le même usage de fauteuil.
Si l’on pousse la logique jusqu’au bout: la personne en fauteuil qui souhaiterait se rendre dans un de ces restaurants, pour être dans les clous en terme de légalité, devrait faire une demande au service voirie de la commune pour bloquer la rue à la circulation automobile à ses heures d’arrivée et de départ (signalisation par une barrière métallique avec affichage de l’arrêté, barrière qu’il devrait aller chercher aux services techniques, installer dans la rue, remballer une fois dans le restau, réinstaller avant de ressortir du restau, etc, etc…).
Les normes qui normalisent produisent de la normalité bien bizarre…
A Jaicruvoir:
“Quand on sait que les artisans et ouvriers ne comprennent rien à l’isolation”: ah bon ? Je peux vous recommander des dizaines d’artisans, plein d’intelligence pratique, de sagesse et de savoir-faire, chacun dans son domaine !
Suite du commentaire de Jaicruvoir: “alors la rénovation avec des bac -5 ne pourra se faire en rénovation”: Votre mépris de l’artisanat est puant. J’ai l’impression d’entendre parler des “sans dents” pour qualifier les artisans.
Mais qui êtes vois donc -ou plutôt qui croyez-vous être du haut de votre orgueil -pour croire qu’il faille passer par de longues études pour savoir travailler ?. C’est exactement l’inverse : exemple concret: Tous ces gens bardés de diplomes qui sont incapables de rėfléchir à l’endroit et envoient la France dans le mur. Le bon sens justement reste aujourd’hui l’apanage des gens d’en bas, de ceux qui travaillent avec leurs mains et leur conscience professionnelle.
Les meilleurs artisans – et ils sont nombreux-sont souvent ceux qui, faute de temps pour la formation bidon du RGE, n’ont pas le label RGE. Ils n’ont pas attendu qu’un gouvernement de fonctionnaires leur apprenne le travail par une formation RGE de 3 jours.
Nous devrions avoir le plus grand respect pour ceux qui se lèvent tôt, travaillent souvent pres de 65 h par semaine pour y arriver, prennent des risques de toutes sortes (investissements, santé, ..
)
Bonjour,
C’est impossible de rénover parce que:
-Les assurances obligatoires sont impossibles à mettre en oeuvre (dommages ouvrages)
-Dans certains domaines (toiture etc) les entreprises obligent à tout refaire à neuf pour avoir la garantie décennale par exemple on ne peut plus conserver les ardoises bien qu’en bon état.
-les subventions anah depuis quelques années sont supprimées pour les rénovation à la campagne.
– Les rénovations lourdes ne sont pas déductibles des impots (propriétaire bailleur) si on touche aux structures.
-en cas de litige avec un locataire le propriétaire est forcément condamné par le juge au vu d’un constat d’huissier mentionnant l’ancienneté du logement
-bientot il faudra un permis de louer pour l’ancien.
– Rien n’est fait pour prèserver les maisons ou immeubles en pierre. Les pierres vont immédiatement dans les décharges.
-Les lois récentes sur la taxation des loyers encourages le création de logement de grande surfaces construites à l’économie.
-La pierre était éternelle mais maintenant on construit beaucoup en bois ce qui impliquera de les reconstruire tous les 20 ans dans les région où il y a des termtes ou la mérule.
On isole comme des malades et il faut ouvrir les fenêtres 15 min/heure à cause du corona!
Avant d’accepter une succession immobilière, il faudra intégrer dans le “sous bénéfice d’inventaire” le cout des remises aux normes!
je ne parle pas du droit de préemption des mairies qui elles, n’appliqueront pas les normes établies par leurs copains et dont nous serons de toute façon les payeurs!
Je pense qu’il faudrait isoler la tour Eiffel et y construire des logements sociaux! Et le grand Paris, on n’en cause plus? 34 milliards? payés par qui et pour quoi?
Dans le monde pré Covid
Le problème, c’est de prendre les bonnes décisions : conserver et rénover ou détruire et reconstruire.
Cela n’est jamais simple.
Par exemple, les bailleurs sociaux détruisent à partir de 50-60 ans d’usage, mais quelquefois il rénovent pour aller jusqu’à 80 ans d’usage.
Il faut savoir que le béton armé a une durée de vie de 120 ans dans le meilleur des cas. Peu de gens le savent.
Sur le pont de Millau, Eiffage s’est refusé d’aller au delà de 100 ans de garantie.
Dans l’absolu, rénover c’est mieux, mais dans la pratique il peut être préférable de détruire.
Le top serait de construire avec du renouvelable (bois en structure, béton de chanvre/plaquette en remplissage de mur/plancher).
Le problème, c’est la filière qu’il faudrait réorganiser, les immeubles qui seront limités en hauteur, ….
Dans le monde post Covid
Avec 40% de gens en moins à loger, on pourra détruire sans reconstruire (voir le “Big Reset” de notre camarade président du wef).
Tes papiers sont toujours très intéressants, Merci Charles.
Si l’on pense rénovation thermique, on doit aussi penser “densification”, et donc “agrandissement”. Le second couvrant les couts du premiers, tout en atténuant le cout intrinsèque (moins de surfaces à ré-isoler, surtout en surélévation).
Comme je le disais sur les voitures ou les éoliennes, la comptabilité écologique tient plus de la comptabilité mafieuse que d’une approche honnête et rigoureuse.
On truque sévèrement les comptes à commençant à compter quand cela arrange certains.
Ensuite, attention aux raisonnements hatifs sur le sujet de l’ancien, la rénovation ne peut pas tout régler.
Mon frangin a travaillé pour aider des familles à monter en gamme et dans la plupart des cas on ne s’en sort pas avec mettant seulement du double vitrage.
Pour atteindre de bonnes performance il faut doubler les murs de la maison par une nouvelle enceinte avec des matériaux neufs et techniques: c’est évident pas neutre pour l’enironnement ni pour le portefeuille.
Bref, tout n’est pas si simple.
Bonjour Charles étant du second oeuvre; je ne suis pas d’accord avec vous.
Les ouvrages construits depuis les années 70 et surtout depuis 30 ans ne sont pas destinés à perdurer dans le futur.
Les batiments modernes sont très fragile et ne sont pas en mesure de supporter les outrages du temps .
Il vos mieux parfois acheter du neuf et détruire l’ancien; c’est cruel mais terriblement mois cher (surtoût avec les mises aux normes).
Pour ces deux raisons économiques :1/ le coup de la mise aux normes 2/ Les techniques nouvelles de constructions (pas chère, rapide et aux matériaux s’usant trop vite).
En espérant que vous me lirez, bonne soirée.
I
je vous fait parvenir la photo d’un immeuble dont la rénovation est ratée !! vous serez surpris par le nom de l’entreprise