Sputnik revient sur la hausse récente de l’or et évoque à juste titre la baisse des taux d’intérêts et la création monétaire qui sont les principaux facteurs de soutien de l’or, étoile fixe qui brille dans le ciel monétaire.
L’or est un étalon, un thermomètre qui mesure parfaitement la perte de valeur des monnaies fiduciaires actuelles.
Charles SANNAT
Sept semaines de croissance: une rare dynamique du prix de l’or enregistrée
La politique monétaire menée par les principales banques centrales du monde, ainsi que les tensions géopolitiques marquant cette période, ont fait en sorte que le cours de l’or soit à son plus haut niveau depuis six ans.
Pour la septième semaine consécutive, le cours de l’or affiche une croissance, si bien que l’on assiste à la période de hausse la plus durable depuis 2011, écrit l’agence de presse Bloomberg, spécialisée dans l’économie et la finance. Rien qu’au cours de cette semaine, le prix du métal jaune a gagné 0,3 %, atteignant la barre de 1.439,21 dollars l’once et affichant son niveau maximum depuis 2013.
Une des raisons qui explique cela réside dans le fait que les principales banques centrales du monde optent actuellement pour l’assouplissement de la politique monétaire et de crédits. Cité par Bloomberg, le vétéran des investissements Mark Mobius estime pour sa part que le cours du métal précieux pourrait dépasser la barre de 1.500 dollars l’once, évoquant parmi les principaux facteurs d’une telle dynamique la baisse des taux d’intérêt.
«Les taux d’intérêt sont en train de baisser, surtout en Europe» a-t-il déclaré, cité par l’agence de presse. «Quel est le sens du maintien de l’euro lorsque vous obtenez un taux négatif? Vous pourriez aussi bien le mettre en or, car l’or est une bien meilleure monnaie».
Le rôle des facteurs géopolitiques
En outre, ce sont les tensions géopolitiques et commerciales qui stimulent la demande de ce métal précieux. En effet, en dépit de la «trêve» dans la guerre commerciale, Pékin continue de pointer que les États-Unis doivent lever toutes les taxes imposées sur les marchandises chinoises afin qu’un accord soit possible.
S’ajoute à cela une nouvelle montée des tensions autour de l’Iran, dont le dernier épisode a consisté en l’arraisonnement d’un navire iranien soupçonné de livrer du pétrole à la Syrie.
Source Agence russe Sputnik.com ici