L’Opep ne semble pas vouloir augmenter la production ce qui pourrait faire baisser les prix. En effet, n’oublions pas que nous avons connu pour la première dans l’histoire économique mondiale des prix du pétrole négatifs lors du confinement 1. Il serait donc logique que ces prix négatifs qui correspondent à un excès baissier majeur trouvent une forme de corolaire avec un mouvement haussier pouvant également être excessif.
Autre élément de réflexion, il se pourrait bien aussi que les membres de l’Opep ne croient pas que la reprise économique sera durable. Donc il n’y a pas urgence à augmenter la production.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Le pétrole Brent remonte à son niveau d’octobre 2018 sur fond de craintes quant à l’avenir de l’OPEP+
L’annulation de la rencontre de l’OPEP+ programmée pour le 5 juillet a fait grimper les prix du pétrole pour livraison en septembre. Le baril de Brent a ainsi dépassé le niveau d’octobre 2018.
Après avoir franchi la barre des 77 dollars le baril pour la première fois depuis octobre 2018, le pétrole Brent continue de grimper ce mardi 6 juillet sur fond d’incertitudes entourant l’éventuel sommet ministériel de l’OPEP+.
Le matin, le baril de Brent pour livraison en septembre s’est établi à 77,54 dollars sur la bourse londonienne ICE Futures, ce qui est de 0,49 % supérieur aux indices enregistrés à la clôture de la précédente séance.
Le pétrole brut américain WTI pour livraison en septembre s’est chiffré à 76,75 dollars le baril, soit +2,12 % par rapport aux chiffres de la veille.
Sommet annulé
Le sommet ministériel des pays membres de l’OPEP+, programmé pour lundi 5 juillet, a finalement été annulé «après des consultations avec le ministre saoudien de l’Énergie Abdoulaziz ben Salman et le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak», a annoncé le secrétariat de l’organisation.
Les pays, qui doivent se mettre d’accord quant à la hausse de leur production pétrolière en août, ne se sont d’ailleurs pas donné un nouveau rendez-vous. À l’origine de la situation, la position des Émirats arabes unis qui souhaitent une augmentation significative des volumes de production.
Les 23 pays de l’OPEP+ avaient l’intention d’augmenter la production globale de pétrole de 400.000 barils par jour entre août et décembre, soit deux millions de barils au total. Or, pour Abou Dhabi, le volume de son pays, fixé actuellement à 3,17 millions de barils par jour, devrait être relevé à 3,8 millions. L’Arabie saoudite rejette cette demande.
Désaccords au sein de l’alliance
Les pays producteurs auraient dû initialement boucler les négociations à la fin de la semaine dernière, mais leurs trois tentatives de trouver un consensus n’ont pas abouti. Dans ce contexte, plusieurs analystes expriment leurs craintes quant à l’avenir même de l’alliance qui fédère les principaux producteurs mondiaux de pétrole, hors États-Unis.
Toutes les décisions de l’OPEP+ doivent être approuvées à l’unanimité par ses membres. En 2020, un désaccord entre Moscou et Riyad au sein de l’OPEP+ avait débouché sur une courte mais intense guerre des prix.
Source agence de presse russe Sputnik.com ici
Faut bien se refaire un peu …
Faut sans doute laisser les prix monter pour que les US reinvestissent dans le schiste….et ensuite augmenter les quotas pour les ruiner une seconde fois..
a la guerre comme à la guerre
L’ accord!!!! il n’y en aura pas!! Ce sont les ordres!!!!
Bientôt il n’en restera plus qu’un : la Russie, qui dictera sa loi au reste du monde….
Ils ne veulent pas ?!?!
Ah ah ah ah !!!
Bref … Quand on ne peut pas car pic de production dépassé depuis longtemps, on dit qu’on ne veut pas.
Ce sont des menteurs.
La transition énergétique, les confinements, les interdictions de circuler en diesel dans les grandes villes, les pays pétroliers qui développent fortement le tourisme, tout ça c’est pour économiser le carburant qui leur reste.
Cessez de croire qu’ils ont encore le choix.
Ils produiront de moins en moins et on vous dira de plus en plus que c’est pour le bien de la planète.
d’ou vient l’inflation ?
Des pays producteurs qui veulent relever leurs recettes pour faire face à leurs Dépenses d’importation pour la plupart (même si la consommation mondiale ne repart pas ).
Et ainsi de suite !!!
Les membres d’un cartel s’accordent unanimement tant qu’ils ont tous les memes “poches profondes”.
Or ce n’est plus la cas de Ryad qui doit assurer virtueusement son atterissage dans le sable; faut donc encore une bonne poignée de dollars.
Mais on est d’accord: Ryad tend vers zéro, c’est p’tete trop tard pour eux.
Par ailleurs l’Opep ne va pas virer Ryad, histoire de ne pas faire peur.
Le pétrole n’est pas éternel. A Bercy on s’agite pour faire dire aux nouveaux compteurs électriques qui est en train de recharger son E.Véhicule afin de le sanctionner durement tout en lui racontant que celui-ci est écolo ! ! !