Un jour de guerre comme un autre en Ukraine.

Pendant que madame Michu sauve la planète en faisant son petit pipi sous la douche et que courageusement Monsieur Michu marche 500 mètres avec son petit bac à compost à la main pour emmener ses déchets biologiques à la colonne collective de tri la plus proche (bien que toujours trop loin), en Ukraine, les Russes viennent de bombarder un stock de carburant ukrainien qui est en feu. Il faut dire que les Ukrainiens mettent aussi le feu aux installations russes.

Cela provoque quelques dégagements de fumée pas franchement vertueux pour Gaïa, notre terre mère.

Il faut vraiment que madame Michu nous refasse un autre petit pipi sous la douche pour sauver la planète.

D’ailleurs, cele ne se discute pas selon la présidente de Radio France qui explique doctement sa politique de censure des “climatosceptiques” qui ne seront pas invités sur les antennes de Radio-France.

Or, ici, je ne vous dis pas que le réchauffement climatique n’existe pas, savez-vous pourquoi ?

Pour une raison très simple.

Il n’est même pas utile d’utiliser cet argument ou de se lancer dans la contestation du réchauffement, pour démontrer que les politiques écologiques actuelles sont stupides, stériles, affreusement coûteuses, inefficaces et qu’en plus elles sont à géométrie variable.

Ce qui est inexcusable, c’est de demander les efforts à madame Michu (qui paye tout de plus en plus cher) pour qu’en Ukraine, nos armées à tous, puissent polluer sans vergogne infiniment plus que le fait que nous continuions à manger des steaks.

La pollution c’est comme les chasseurs avec les bons et les mauvais chasseurs.

Il y a la bonne pollution, celle de la guerre en Ukraine et de toutes les guerres menées par le camp du bien occidental depuis 1991 et la première du Golfe (image d’illustration puits de pétrole en feu au Koweït pendant des mois).

Puis, il y a la mauvaise pollution. Celle consécutive au blanc de poulet que Madame Michu a eu l’outrecuidance de manger dimanche dernier.

On nous prend objectivement pour des imbéciles !

Et il faut le leur dire.

Il faut leur dire… “nous vous voyons”.

“Je vous vois”.

Charles SANNAT

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