Publication des cahiers des doléances mise en pause : la députée drômoise Marie Pochon proteste (source France bleue ici)
« Les cahiers de doléances rédigés par les citoyens lors de la crise des Gilets Jaunes ne sont pas encore en libre accès.
La députée écologiste de la Drôme Marie Pochon monte une nouvelle fois au créneau pour faire publier les cahiers de doléances de la crise des Gilets Jaunes. Le comité de pilotage qui travaille à leur publication effective a été suspendu avec la chute du gouvernement Bayrou.
Les cahiers de doléances rédigés pendant de la crise des Gilets Jaunes seront-ils publiés un jour ? La députée écologiste de la Drôme Marie Pochon avait fait voter une résolution en ce sens à l’Assemblée Nationale. Un comité de pilotage s’est mis en place dans la foulée pour travailler effectivement à cette publication. Mais il vient d’être suspendu, parce que le gouvernement est tombé et que les ministres démissionnaires ne sont censés gérer que les affaires courantes. »
Pourtant en ces temps politiquement troublés, et pré-révolutionnaires il serait bon de ne pas oublier les cahiers de doléances.
N’oubliez pas que l’histoire nous enseigne que les révolutions prennent du temps. Si nous nous souvenons tous du 14 juillet 1789 prise de la Bastille, la révolution ne prendra fin qu’avec l’arrivée de Napoléon 1er au pouvoir 10 ans après en 1799. Les Gilets Jaunes ont été le premier vrai mouvement annonçant la seconde révolution française.
Depuis le mois de mai, les #CahiersDeDoléances du grand débat pendant la crise des #GiletsJaunes sont accessibles. Et il est surprenant de voir que les 200.000 revendications formulées il y a six ans sont encore d’actualité…
Sujet : @TheoManeval et @DianeCaccia#Macron #Social pic.twitter.com/CeX2FR3oXF— C dans l’air (@Cdanslair) October 6, 2025
Attachez vos ceintures.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Bonjour. Un smog très épais a été répandu sur la plèbe!!
Rien n’est passé à la trappe.
Consultation : « On a fait la liste du bourg et vous y êtes pas docteur »
Coup parti !
……..
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
Il est beaucoup plus tard que vous ne le pensez et tout est déjà perdu depuis longtemps.
Préparez vous
VG
Intéressant parallèle Charles !!
C’est bien que les doléances soient publiées, par respect pour ceux qui se sont bougés et ceux qui y ont laissé une main ou un oeil.
Mais franchement, qu’est ce que cela va changer ?
La véritable honte de ce mouvement, ce sont les FDO (forces de l’ordre) qui ont été capables d’accepter et d’appliquer des ordres inhumains. Viser la tête d’une gamine de 20ans au LBD, ça démontre bien la conscience profonde du tireur …
Le test de Milgram est présent au cursus de formation des FDO ?
RDV en 2027 …
Avec le voyou Macron, sa clique et ceux derrière qui tirent les ficelles de cet ectoplasme, les cahiers de doléances des gilets jaunes ne seront jamais publiés, il faudrait un coup d’état et faire sauter les verrous en faisant sauter Macron, une urgence … il n’y a aucune légalité même constitutionnelle avec une racaille dangereuse qui menace nos libertés, on ne lui doit rien ! agir et vite …
Je suis arrivée à me demander si tous ces événements politiques et autres ne sont pas orchestrés pour justement conduire au chaos.
1) Monter les pauvres contre les riches c’est bien l’extrême gauche
2) Faire porter en priorité l’immigration c’est bien
la priorité de l’extrême droite
3) Quant aux autres partis ils ne savent plus qui ils sont, de droite, du centre ou de gauche ce qui créé une confusion qui mène à la frustation politique
Nous réunissons ces 3 grands traits de l’actualité politique actuelle nous avons les ingrédients pour redémarrer une crise majeure de plus grande ampleur que les gilets jaunes.
L’écœurement de la population est telle vis à vis des politiques qu’il pourrait conduire à un renversement du régime en place,et ce par la force.
En espérant que l’on trouve un sauveur qui sortira du bois pour remettre de l’ordre dans ce pays qui en a bien besoin.
Douce France cher pays de mon enfance, berceau de tant d’insouciance, je t’ai gardé dans mon cœur !
Mon village au clocher aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur …
Oui je t’aime
Dans la joie ou la douleur…
Belle journée à vous, portez vous bien
Les cahiers de doléances sont la partie émergée de l’iceberg de la réalité.
Il suffit de sortir des grandes villes, d’aller en province et dans la ruralité, et d’ouvrir ses yeux et ses oreilles.
Les panneaux indicateur d’entrée de villages sont tous à l’envers.
Dès que vous allez sur un marché, ou que vous discutez avec des commerçant de la ruralité, vous prenez en pleine poire les difficultés que rencontrent les citoyens :
impôts délirants, services publics misérables ou inexistants, dégradation des infrastructures (routières, entres autres) ou même absence d’infrastructures (4G, fibre, etc), sentiment d’abandon, perte d’identité, insécurité… ce sont toujours les mêmes mots qui reviennent.
Et si vous osez parler un peu avec les citoyens, vous découvrez que les demandes sont systématiquement les mêmes : pouvoir vivre des fruits de son travail, espérer un meilleur avenir pour ses enfants, faire cesser l’avalanche de taxes et d’impôts, régler les problèmes existants avant d’en importer d’autres…
Effectivement, la revendication sur l’ISF revient souvent car beaucoup de citoyens sentent confusément qu’ils sont les contributeurs nets pour une minorité de la population qui est aisée et qui profite de tous les avantages des villes.
L’ISF, dans leurs paroles, ce n’est pas pour le vieux chatelain local, même si « il a peut-être un peu trop par rapport aux autres », mais c’est surtout à destination des nantis des villes… et les députés, sénateurs, et autres conseillés en communication sont bien plus dans le collimateur que les entrepreneurs qui ont réussi.
On retrouve, sur le terrain, toute l’analyse qu’a fait Christophe Guilluy dans son livre « la France périphérique » : l’énorme sentiment d’abandon d’une France rurale laissée à l’écart de la mondialisation, qui se sent vue comme des gueux.
On retrouve aussi toute l’analyse de Michel Onfray dans son livre « décoloniser les provinces » : une demande forte d’autonomie, de démocratie plus directe, de considération pour cette France qui travaille, qui paie, mais qui ne voit aucun changement dans son existence et un avenir qui s’assombri chaque jour pour ses enfants.
Il faut aller dans la ruralité.
On devrait l’imposer à nos élus.
J’ai vu des personnes âgées qui retrouvaient le sourire car, à défaut de pouvoir voir leurs petits enfants expatriés pour le travail, ils pouvait au moins leur parler en visio grâce à l’arrivée de la fibre optique.
On n’imagine pas le niveau d’abandon de nos concitoyens dans certains territoires.
Et l’outre mer est encore pire par endroit.
C’est tout l’aménagement du territoire qui est à revoir.
Nos élus devraient réfléchir sérieusement à cela, car une population qui se sent abandonnée, qui pense qu’elle n’a plus rien à perdre, devient progressivement une population qui ne reconnait plus l’Etat et qui peut faire sécession, et de façon violente si nécessaire.
Ceux qui prétendent changer le monde pourrissent la vie de ceux qui souhaitent simplement y vivre tranquilles.
Certains veulent du pouvoir d’autres la liberté.
Certains veulent être rémunérés à hauteur de leur « capital »
d’autres à hauteur de leur « temps de travail ».
Certains se contenteraient ‘une chambre et de 3 repas par jour, d’autres mettent le monde à feu et à sang pour gagner des milliards.
Ceux qui sont efficaces dans leur quête des vanités gênent ceux qui se contentent de peu par l’accaparement de l’espace vital : nous vivons dans un monde intégralement possédé et quadrillé par les riches et puissants, et les pauvres et sans grade n’y sont que tolérés dans la mesure où ils obéissent.
Si le but de l’activité économique est la joie de vivre, l’activité économique a raté son but.
« Les Gilets Jaunes ont été le premier vrai mouvement annonçant la seconde révolution française. » Bon… là, non… 1. La révolution de 1789 est une révolution principalement bourgeoise donc la comparer à la « période gilet jaune » n’est sans doute pas une bonne idée… 2. La seconde révolution française (je laisse de coté la révolution de 1948), la première révolution populaire date de 1870 et n’aura pas duré bien longtemps… 3. Une révolution (politique) désigne un bouleversement profond et rapide des structures de pouvoir d’un État ou d’une société, entraînant la substitution du régime, du système institutionnel ou des idéologies dominantes par d’autres ; donc concernant les gilets, on y est pas…