General Electric, l’américain à qui l’on a cédé notre fleuron industriel Alstom Power en 2015, a annoncé jeudi au gouvernement qu’il ne créerait pas 1 000 emplois nets dans l’Hexagone comme promis lors de la reprise…

Il faut dire que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

D’après le communiqué de Bruno Lemaire :

« Confrontée à un environnement difficile du fait de l’évolution défavorable de ses marchés historiques dans le secteur de l’énergie, General Electric a multiplié les restructurations dans ce secteur. Fin 2017, le conglomérat avait ainsi annoncé la suppression de 12 000 postes dans le monde dans ces activités, et plus de 4 000 postes en Europe. »

Le ministre de l’Économie « dit prendre acte de ces informations et a demandé à John Flannery que le groupe GE prenne désormais toutes les dispositions nécessaires pour se conformer au mieux aux engagements pris. Il a également demandé que des perspectives claires soient données pour les années à venir à chacun des sites industriels de GE en France, qui permettent d’assurer la pérennité de l’activité et des emplois associés. »

Si les aides sociales ne servent pas effectivement à sortir les gens durablement de la pauvreté mais à pallier les détresses financières immédiates sans effectivement régler les vrais problèmes, ce raisonnement est également valable pour les aides versées aux entreprises et qui sont aussi très souvent synonymes d’immense gabegie !

L’idéal est la baisse de la fiscalité et de la pression concomitamment à une baisse des aides afin de rendre le système plus simple, plus saint et plus lisible.

On crée des impôts qui sont d’un tel poids que l’on fait une aide pour compenser la hausse des impôts… Tout notre système est devenu totalement absurde.

Au sujet d’Alstom, tout ceci était cousu de fil blanc, il était évident qu’il ne fallait pas céder cette entreprise, mais c’est le prix de notre soumission aux États-Unis.

Charles SANNAT

Source Le Monde ici

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