Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Ceux qui me lisent régulièrement savent que je tente de mener et de partager une réflexion sur la création de richesse. Vous savez aussi que je pense que l’économie est de l’intendance, et que cette intendance doit être au service des hommes et du plus grand nombre.
Vous savez aussi que je suis pragmatique.
Il ne peut pas y avoir de société riche… sans richesse !
Simple.
La réflexion sur la richesse, la prospérité, les conditions d’accès à ces richesses, la façon d’en faire bénéficier le plus grand nombre devrait être au cœur d’une grande partie de l’action de nos politiques.
Mais laissons les mamamouchis là où ils sont et concentrons-nous non pas sur ce qu’ils ne font pas ou mal pour nous, mais sur ce que nous pouvons faire, chacun de nous, pour nous même, pour nos proches.
Gagner sa vie ? Non. Il faut construire sa vie !
A mon sens “on” explique très mal les choses au plus grand nombre à commencer par nos enfants à qui l’on enseigne qu’il va falloir qu’ils gagnent leur vie, alors que ce n’est pas le sujet.
Le sujet c’est de leur apprendre qu’ils doivent construire leur vie.
Construire sa vie est une entreprise bien plus vaste simplement que de la “gagner”.
Ce qui est remarquable, c’est que si vous construisez bien votre vie, alors vous la gagnerez convenablement, bien ou même très bien, mais vous aurez peu de soucis matériel.
Pourquoi ?
Parce que l’argent est toujours la conséquence et jamais le point de départ.
Construire sa vie, c’est construire sa personnalité et ce n’est pas financier.
Construire sa vie, c’est construire ses savoirs être et ce n’est pas financier.
Construire sa vie, c’est construire sa spiritualité et ce n’est pas financier.
Construire sa vie, c’est construire ses compétences et ses savoirs techniques et ce n’est pas financier.
Construire sa vie, c’est construire sa vie sentimentale et amoureuse qui va vous ancrer et ce n’est pas financier.
Construire sa vie, c’est construire son rapport aux autres et ce n’est pas financier.
Je pourrais continuer pendant des lignes et des lignes à vous illustrer ce que signifie construire sa vie mais vous avez compris. Construire sa vie, c’est construire ses convictions, c’est faire des choix, c’est faire preuve de constance, de courage et d’effort, c’est travailler, c’est prendre du plaisir, poursuivre des rêves et réaliser des projets.
Je travaille beaucoup et j’arrive à peine à gagner ma vie !
Je n’ai que de la bienveillance pour tous. Mais il faut dire les choses. Celui qui pense qu’il travaille beaucoup et pourtant s’en sort à peine pose sans doute le bon constat puisque c’est ce qu’il vit. La bonne réponse c’est qu’il se bat chaque jour pour “gagner sa vie” alors qu’il devrait se battre chaque jour pour “construire sa vie”.
La réussite est un processus de construction, d’accumulation d’efforts, de travail, d’entraînement, de connaissances, de compétences.
Tout processus de construction demande de la méthode, une stratégie, un plan, une approche conceptualisée.
Celui qui se se contente difficilement de “gagner sa vie” est condamner à subir.
Celui qui construit sa vie est maitre de son destin.
Si nous voulons une société prospère, alors nous avons besoin de gens prospère.
Une société ne génère pas de prospérité de manière spontanée.
La richesse est toujours une entreprise individuelle.
La richesse n’est jamais collective.
Elle est toujours individuelle.
Et c’est l’accumulation des richesses individuelles qui constitue la richesse collective, d’une ville, d’une nation.
Si vous niez la nécessité d’avoir des richesses par les individus, alors il n’y aura aucune collectivité prospère.
Il faut donc revenir toujours à l’homme.
A l’individu.
Tous uniques.
Tous précieux.
Il faut enseigner à chacun la nécessité de “construire sa vie”, sur de bonnes bases, sur des bases saines, de bon sens.
Si chacun de nos enfants comprends qu’il doit construire sa vie, alors ils pourront tous participer à l’édification d’une société prospère.
Une société prospère bénéficie toujours au plus grand nombre.
Cessez de gagner votre vie, pour la construire, alors vous la gagnerez.
Par la confusion mentale effroyable que le “communisme” induit chez les gens et notamment en France, nous fabriquons des pauvres à la chaîne parce que personne à gauche, n’a la moindre idée de ces processus de création de richesses, d’accumulation de richesses.
Ils ne cherchent pas à créer.
Ils veulent partager et répartir, en réalité ils veulent voler.
On ne construit rien en volant, en taxant, en prenant et c’est pour cette raison que toutes ces politiques finissent toujours dans des échecs effroyables.
Il ne faut donc pas enseigner aux Français, à nos jeunes à détester les “riches”.
Il faut leur apprendre à construire leur vie.
Vaste programme n’est-ce pas ?
Pour ceux qui veulent en savoir plus et se protéger du massacre fiscal à la tronçonneuse inévitable à la rentrée, c’est le moment de vous abonner aux dossiers STRATEGIES. Vous aurez accès au dossier spécial “Massacre fiscal comment y échapper et ce que l’on peut faire dès maintenant”. Pour en savoir plus, tous les renseignements sont ici. Vos 98 € seront bien vite rentabilisés si vous payez un peu d’impôts et que cela vous permet d’éviter d’en payer un peu plus ! Tous les renseignements ici.
Que ce soit la gauche ou la droite ou le centre, il faudra renflouer les caisses.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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bis repetitae ?
Bonjour Charles,
Vous avez raison, mais pour construire sa vie, l’homme une fois éduqué a besoin tout d’abord de liberté.
On ne trouve plus cette liberté qui donne le goût d’entreprendre dans la France d’aujourd’hui, administrée à outrance.
Hier le paSS sanitaire, aujourd’hui le paSS olympique, demain le paSS carbone + d’autres ?
Les gens qui “réussissent” aujourd’hui sont ceux qui profitent du système, qui ne prennent aucun risque, les scienSSpô, les ÂNES, qui passent leur vie sans travailler, comme des morpions accrochés au système.
La création de richesse repose sur le travail, sur le savoir et les connaissances sans cesse améliorées, ce qui demande un effort constant.
Cet effort n’est pas possible, si en plus, l’état Rapetout vous impose toujours plus de taxes, de normes et de tracasseries administratives.
Il faut avant tout développer le goût de l’effort et l’esprit de Liberté dans ce pays.
Ou en êtes vous dans l’accomplissement de vos rêves ?
Une question simple à se poser pour construire sa vie
bonjour,vos articles sont tres intéressants, aujourd’hui vous oubliez les chefs d’entreprises qui ont créé et qui malheureusement ont fait faillite avec toutes les lourdes conséquences sur l’avenir de leur vie. Ils ont voulu construire leur vie et en fait ont tout perdu et rare sont ceux qui ont pu se relever….
Je pense que tous ces gens de gauche aiment bien l’argent. Tous ces politiques de gauche qui vivent grassement sur notre compte veulent partager les richesses mais pas les leurs !!! A méditer !
Voler l’argent de celles et ceux qui bossent durs… qui économisent.. qui ont épargnés toute leur vie…
Quand je pense que certains votes pour Mr melanchon comme tant d’autres qui donnent des leçons et qui n’ont jamais bossés de leur vie.. Que dire… Continuer à rêver les gauchistes. Faites confiance à ces gens qui pensent que le partage de l’argent est possible.. bien évidemment de ceux qui bossent !!
Et malheureusement la France finira comme la Grèce.. Mais ça sera trop tard pour les Français… Pour nos amis politique ils continueront leurs délires puisque ils seront encore payés avec le matraquage fiscal…
Pauvre France…
Nous vivons dans un pays qui n’est plus démocratique.. 11 millions d’électeurs ne sont pas représentés.. et ça ne choque personne !!!
Le sujet est passionnant ! Merci
Le problème de la gauche, c’est qu’elle n’a aucune conscience de “l’informulé commun” qui est la seule chose qui construit une “société”. Ça n’a rien à voir avec l’argent. Le Bhoutan est un pays pauvre mais parmi les plus sûrs au monde. Parce qu’ils ont un informulé commun.
Le mal terrible qui est en train de frapper les pays occidentaux, ça n’est pas le problème des inégalités, c’est la perte de l’informulé commun. Et le signe le plus flagrant c’est le fait que certains cautionnent la violence physique et le lynchage. C’était inconcevable il y a moins de trente ans.
La société communiste qui nous gouverne a passé son temps à nous expliquer que rien foutre , c’est la santé !
Souvenez-vous du ministre du temps libre sous Mitterrand .
Il y a eu les préretraites à 55 ans , certains les attendent encore, tous les jobs aidés, le Rsa, et toutes les aides pour se rouler un joint le matin à jeun.
La semaine des 35 h des 4 j, la retraite à 60 ans,….
Mais en fait, la désindustrialisation n’avait qu’un but ! Délocaliser en Asie, avec nos amis chinois qui produisaient 100x plus , pour 100x moins chers , et 100x plus de profit. Ce n’est pas un hasard si les Warren ont augmenté leur profit surtout sur les 30 dernières années .
Par contre, l’innovation, les gains de productivité , on a laissé aux autres.
Petit à petit les salaires ont baissé en Europe, normal, les usines ont vieilli, le savoir faire est parti, les profits également en off shore .
Les grands contrats ont disparu, la Tchéquie fait construire sa centrale nucléaire par les Coréens, le tgv hongrois sera chinois , non, la souveraineté n’est pas une option simplement déclarative, elle se construit sur le long terme .
On voit combien les choix industriels sont chaotiques, avec la batterie électrique, la fermeture de 3 usines Valéo, de boite automatiques à Strasbourg etc….
En accueillant les bac -( et en laissant partir les bac + 5 , l’avenir n’est pas rose. alors la tentation est grande d’essorer la serpillière et de venir taper dans le bas de laine de tous ceux qui ont accompagné ce mouvement en le trouvant “formidable” .
Cela me rappelle cet exemple qu’on m’avait cité dans mon enfance:
Deux ouvriers maçons travaillaient sur un grand chantier au moyen-âge. On demanda à chacun ce qu’il faisait. Le premier répondit : Ben… tu vois, je pose des pierres les unes sur les autres… Le second dit avec ferveur : je construis une cathédrale !
Cher Charles, les valeurs sontsans doute les ingrédients incontournables pour donner du sens à sa vie ! Les valeurs sont les dérivées premières ou secondes des Vertus Cardinales d’Aristote :Prudence-Justice-Courage-Tempérance. Les valeurs sont le socle sur lesquelles s’appuient nos Principes d’action qui eux s’expriment par des verbes d’action. Une valeur est un concept qui n’existe que dans l’action. Encore faut-il connaître ses valeurs,et les reconnaître chez les autres… Toute une éducation….. Toute une éthique dont semble manquer nos dirigeants. L’éthique des valeurs pose la question “que puis-je faire, pour bien faire ? On est dans ce registre très loin de la “valeur”de l’argent
Mon voisin me dit qu’il est vain de vouloir gagner sa vie puisqu’on l’a déjà.
Et aussi que si on permet aux braves gens d’être conscients de leur raison d’être, on ne peut plus les contraindre à faire tout et n’importe quoi pour avoir plus sans jamais avoir assez.
Allez comprendre…
“Gagner sa vie en construirant sa vie” : une belle philsophie de vie !
J’aime cet article, merci Charles.
Comme toujours votre réflexion est intéressante et votre bon sens fait plaisir à lire. Mais je souhaite vous contredire sur quelques points et recueillir éventuellement votre avis car je les crois importants.
D’abord il n’y a pas de création de richesses. La richesse n’est qu’un regard qui se constate et ne se crée pas. C’est en échangeant une production avec une richesse reconnue que nous la transformons en richesse, alors qu’elle n’est autrement qu’encombrement ou déchet. Et c’est grâce à l’harmonie entre l’action, la réflexion et la communication que l’on peut produire quelque chose qui sera acheté donc reconnu comme une richesse.
Ensuite il y a une richesse collective ou plutôt il y avait et notre drame est que depuis le 15 août 1971 l’argent n’est plus une richesse collective mais l’énergie du lendemain. La richesse collective était, comme l’or ou le blé, un prélèvement collectif sur les richesses individuelles pour faciliter les échanges, chiffrer la richesse et être une réserve de valeur. Ces richesses individuelles véhiculaient l’énergie humaine qu’il avait fallu pout les produire ou les obtenir. Elle devanaient richesse collective, une fois prélévées par le pouvoir. Ce qui était totalement différent d’aujourd’hui est que par définition cette monnaie collective était limitée et forçait à faire des choix que nous ne faisons plus par la fausse monnaie illimitée que nous fabriquent les banques ,pour nous la prêter, la récupérer avec intérêts et enfin la détruire.
Bonjour,
Votre texte donne envie de réagir.
Si il y a de l’humain il y a nécessairement du collectif. L’Homme seul n’est capable de rien accomplir. Selon moi la richesse ne peut être que collective, mais pas forcément financière je vous l’accorde. C’est l’aspect quantitatif de la richesse qui dépend de normes comptable auquel on fait référence sinon. Mais c’est l’intelligence collective qui a donné naissance aux mathématiques, à l’art, à l’histoire, la science, la culture, etc. En voilà de la richesse ! À qui appartient cette richesse là ? Une société a t-elle nécessairement besoin de connaître la comptabilité pour être prospère ? Rien n’est moins sur à mon avis.
La richesse humaine est à disposition de toutes et tous, pourvu que l’on soit un peu habile et que l’on sache lire écrire et compter. Après tout, ne sommes nous pas libre de choisir ce que nous voulons faire ? Rien ne nous empêche de piocher dans cette richesse là. En ce moment même j’utilise la plus ancienne des richesses du genre humain, le langage, pour communiquer mes idées avec vous, car c’est mon choix de réagir à vos idées. Je pourrais choisir d’utiliser mes mains et un peu de mathématiques pour fabriquer des meubles ou bien d’utiliser un savoir ancestral pour cultiver la terre. Encore, je pourrais étudier les sciences pour tenter de découvrir de nouvelles molécules.
En revancher, si je suis libre de choisir alors je suis par conséquent aussi responsable de mes choix envers les autres. Pour faire des choix et construire sa vie, il faut apprendre à se connaître et connaître les autres, car malgré nos ressemblances sur certains points, nous avons tous une sensibilité différente, une perception différente et donc une volonté différente. Savoir où l’on va ou du moins en avoir une vague idée, c’est avant tout chercher sa place dans la société. Quelle place ? Est-ce celle qui maximise notre valeur comptable ou bien celle où l’on est le plus utile à la société ? Il est peut être vain de chercher une place bien spécifique dans une société qui est aussi changeante que la notre. Il s’agit peut être d’un état, d’être en paix avec soi-même. Cela est une question de choix personnels, comme vous le dites souvent.
Toutefois, À l’échelle du monde, hors quelques rares exception, nos actions isolées et individuelles sont insignifiantes. Ce n’est que lorsque les individus interagissent les uns avec les autres que des choses peuvent émerger à plus haut niveau. L’idéal de la gauche d’un point de vue général c’est de renverser le pouvoir actuel pour redonner au peuple souverain les moyens de son existence, de décider collectivement de son sort. Or, vous prêtez à la gauche des attributs qui à mon sens ne lui correspondent pas. Ou alors ce que vous désignez comme la gauche est en réalité une organisation de droite qui souhaite remanier la distribution du pouvoir à ses propres fins et non pas en faveur du peuple. De la même manière je peux prétendre que la vision de la droite libérale que vous semblez défendre cherche quant à elle nous isoler tout individu que nous sommes, car c’est en effet ce qui permet aux puissants de ce monde de conserver leur status.
Charles qui philosophe c’est sympa
“Construire sa vie, c’est construire sa spiritualité et ce n’est pas financier.”
Peut-être n’y a-t-il rien de plus essentiel que cela , à ne pas confondre les religions, qui clarifie le regard sur tout le reste.
Bien sûr que la richesse collective est le fruit des richesses individuelles et que la somme des destins personnels fera le destin des communautés (familles, nations etc…).
Il y a malheureusement deux problèmes:
1) Toues les personnes “inconstruites” et incultes qui ne savent rien produire par elles mêmes et qui doivent donc vivre en prélevant sur les autres par la loi, par le vol etc…
2) La somme des contraintes imposées par le point 1 à ceux qui veulent tenter quelque chose, souvent en risquant gros ou très gros. Pour ces entrepreneurs il n’y a aucun filet de sécurité. Ils doivent organiser cette sécurité par eux même (voir le régime des indépendants qui n’ont droit à rien sauf peut-être une assurance privée en plus des cotisations obligatoires pour des régimes dont ils ne bénéficient pas).
Donc, pour ceux qui veulent “construire leur vie”, il faut minimiser les contraintes (localisation, structure de coût etc…) puisqu’ ils ne bénéficient de rien de toutes façons et avoir un maximum de flexibilité.
Les restaurateurs et commerçants auraient du fermer leur activité immédiatement avant de “bouffer” leur trésorerie pour ne pas avoir à utiliser la guillotine des PGE. C’est d’une grande violence personnelle mais c’est mettre en face de la violence subie (de la part des autorités).
C’est terrible à dire mais il faut aussi penser “mondial” si on démarre une activité afin de ne pas dépendre d’un lieu, d’un bassin d’emploi etc…
Donc, construire sa vie ça reste possible MAIS au prix de beaucoup plus d’énergie pour contourner la “prison” dans laquelle ceux qui ne veulent pas travailler cherchent à nous enfermer pour pouvoir capter la richesse qu’ils ne veulent pas produire eux même.
Un exemple de personnes qui subissent tout ce genre de cirque règlementaire sont les agriculteurs avec des lois décidées “pour leur bien” par des personnes dans des bureaux à Bruxelles qui n’ont jamais vu un brin d’herbe.
C’est bien cela que nous devons faire, une activité qui nous correspond et qui crée du partage, une vie de bonté et de liberté.
Mare de toutes les obligations que nous avons mis devant nous avec notre société de consommation.
Quel manque de réalisme dans nos vies quotidiennes !
Cultivons notre jardin.
Un bémol : Si j’observe les entrepreneurs prospères, ils construisent souvent leur prospérité avec une équipe fidèle, fiable, aux talents complémentaires des leurs + un entourage qui les soutient (famille, business angels, réseau, banque, etc.) + avec un environnement législatif, monétaire, sécuritaire et réglementaire suffisamment protecteur.
La prospérité est un travail d’équipe, dans un environnement plutôt favorable.
Beaucoup d’artisans échouent à prospérer, car ils sont trop seuls ou mal entourés.
Beaucoup d’agriculteurs français sont dans la misère, car ils sont soumis à de la concurrence déloyale et à des oligopoles “qui fixent les prix” tandis que l’État leur impose toujours plus de réglementation, de taxes, d’obligations…
Alors oui, il y a une part de choix individuel. Oui, il faut être constructeur de sa vie. Oui, rien ne tombe tout cuit.
Mais ne négligeons pas l’entourage et l’environnement.
Bonjour,
“Il faut de l’argent pour vivre, et non vivre pour de l’argent”. (Molière revisité…)
Bonne journée
S.
@un_passant et @pierre : beaux commentaires !
Je suis d’accord .
Ce dont ont besoin les entreprises et les particuliers c’est de STABILITÉ.
Macron la grenade n’a su engendrer que de l’instabilité et pour cela devrait passer devant une haute cour économique.
L’informulé c’est à mon avis le sens de la continuité familiale, le souhait d’améliorer sa situation (pas seulement matérielle) au fil des générations ou tout au moins de la préserver.
Avoir élu un quidam qui n’a pas d’enfant et qui s’est immiscé dans une famille pour la briser a été une erreur tragique.
Moi j’ai voté Fillon et j’en suis fier.
Pourquoi devoir gagner sa vie ? Elle nous appartient non ? Ou y aurait il qq chose qu’on ne nous dit pas ????
CHOISIR SA VIE, ETRE RESPONSABLE DE SES CHOIX ET LES ASSUMER CONTINUER À MARCHER, NE PAS CRAINDRE L’INCONNU, SOURCE DE FORCE POUR AVANCER
79 ans et toujours curieux et fier de l’être
LA PEUR N’EVITE PAS LES DANGERS
Bonne journée Charles
Charles, j’aime bien votre article, je suis à la retraite et je me pose la question de savoir si j’ai bien construis ma vie, je ne me plains pas, j’ai eu un beau parcours, j’ai débuté avec un certificat d’etude. Je suis rentré dans une société, tout au bas de l’echelle, dans les bureaux, je ne savais rien faire, (j’avais un avantage, je parlais couramment anglais, ça m’a quand même aidé pour le reste de ma carrière), je n’ai pas connu les 35 heures, j’ai fini comme directeur d’un service international dans le transport, j’ai beaucoup voyagé pour mon métier, bien gagné ma vie et coté familiale, marié, une vie paisible. Charles dommage que je ne vous ai pas connu avant, j’ai beaucoup investi et fait confiance au Credit Lyonnais durant plus de 20 ans pour au final un zero pointé comme bénéfice.
Finalement, sans le savoir, j’ai bien construit ma vie et bien gagné ma vie.
Bonjour à tous,
Je voudrais répondre à quelques uns.
Vous achetez quoi ?
À qui ?
Comment ?
Avec quoi payez vous ?
Où vivez-vous ?
Quelle est la valeur de votre bien ? En prend-il ou en perd-il ?
Avez-vous un plan B ?
Quels sont vos revenus ?
Frais : électricité, chauffage, eau, téléphone, assurances ?
Arrivez-vous à économiser un peu chaque mois ?
Quel âge avez-vous ?
Quels sont vos loisirs ?
J’achète uniquement ce que je peux payer. Principalement de quoi me nourrir, m’habiller et des livres pour grandir et “m’instructionner”…
Mes achats sont locaux et chez les petits commerçants… chez Emmaüs ou les brocantes, jamais dans la grande distribution.
Je vais les voir, je les connais et lorsque je ne les connais pas, on se parle… ils ont tous de bons tuyaux pour moi.
Je paye en espèces. Ma carte me sert pour mes retraits et le carburant lorsque c’est fermé.
Je vis toute l’année dans un ancien camion de transport (40 ans) modifié en appartement.
Mon bien à peu de valeur, et en perd peu car bien entretenu mécaniquement.
Mon plan B : si le véhicule a une grosse casse moteur ou autre, je me pose en achetant ou louant un petit terrain dans un village ou chez un paysan.
Revenus : 980€/mois plus quelques pièces lorsque je rends service (recherche d’eau, soin aux animaux, petits travaux agricoles ou musique dans les villages…)
Dépenses :
Électricité : panneaux solaires, autonomie
Chauffage : pas de chauffage
pour le moment, une couverture et un pull supplémentaire…
Eau : celle du bon Dieu et entièrement filtrée par Berkey.
La douche reste froide et revigorante, même l’hiver…
Nourriture bio, saine 150 à 200€ max/mois
Téléphone et internet 20€/mois
Assurance : 250€/m
Économie : minimum 150€/m.
Carburant : 100 l/m pour mes rencontres du monde…
J’ai 72 ans (encore en apprentissage…)
Loisirs : un peu de marche, musique, je fais très souvent des bisous à mes saxophones , afin d’acquérir une certaine maîtrise. Recherche et partage d’infos valorisantes sur le net, et de nombreuses lectures.
Le Bon Dieu me donne beaucoup, alors de temps à autre on se parle…
Amitiés à tous, protégez-vous mes amis…
Il me paraît abberant de gagner une vie qui nous est donnée, c’est elle qui nous construit.
La spontanéité et l’esprit critique valent mieux que le calcul et le conformisme.
Rire du spectacle politique et publicitaire, ne pas payer pour ce qui peut être obtenu gratuitement permet de se la couler douce.
Statistiquement, payer pour travailler (études , création d’entreprise) est un mauvais calcul, il vaut mieux dès le départ chercher à minimiser ses dépenses et sécuriser des revenus, car les réussites entrepreneuriales définitives sont rares et nécessitent une forte implication.
En fonction du milieu dont on est issu et dans l’environnement dans lequel on évolue, il faut parfois aller gagner sa vie surtout lorsque l’on a tout perdu dans un incendie. Faire les foins, sarcler les betteraves, ramasser les pommes de terre dès l’âge de 10 ans chez les paysans, subir leur mentalité et le reste pas facile. Il faut apprendre à apprendre, acquérir le savoir faire et le savoir être. Vous avez parfaitement raison, il faut se construire et construire sa vie. Il faut savoir entreprendre et bien s’entourer, là aussi ce n’est pas évident dans ce monde de jungle ou l’hypocrisie le mensonge sont aussi une réalité. Les éducations ne sont pas toujours à la hauteur. Bref, vaste sujet…..
Il n’y aura, dans un avenir pas très lointain, plus de liberté.
Plus une population grandie, plus les pouvoirs, autoritaires ou faussement démocratiques, vont vouloir contrôler les peuples. La technique sera alors à leur service.
On est mal patron !