C’est un changement incroyable.

Lors des traditionnelles questions au gouvernement, une nouvelle formule a été inaugurée.

Désormais, il n’y a que le premier ministre qui répondra aux députés.

D’ailleurs les ministres peuvent ne plus venir… pas la peine de les voir défendre leurs dossiers devant les représentants du peuple.

Les Français connaissaient les questions au gouvernement (QAG). Ils vont découvrir ce que l’on pourrait appeler les QAGA, pour « questions à Gabriel Attal ». Les députés s’apprêtent à inaugurer, ce mercredi 3 avril, une toute nouvelle formule de ce fameux rendez-vous politique, qui leur permet d’interpeller directement le gouvernement sur n’importe quel sujet.

Désormais, le mercredi, seul le Premier ministre répondra, à compter de 14 heures, aux questions des élus, durant quarante-cinq minutes. À ce stade, il ne s’agit que d’une expérimentation, validée pour une durée de cinq semaines en conférence des présidents. Du fait d’une trêve des travaux parlementaires durant quinze jours, la dernière session est à ce stade prévue le 29 mai”.

Là encore, voir les ministres dans cet exercice démocratique est essentiel à plus d’un titre. D’abord parce que cela permet de voir les capacités d’un ministre, de faire émerger des personnalités, que cela évite que la démocratie ne soit confisquée que par quelques têtes, et enfin, parce l’Etat français ne peut se résumer à Gabriel Attal et à Macron. La France est bien plus vaste que cela. Nous ne sommes pas en Corée du Nord, mais bien en Corée de l’Ouest.

Charles SANNAT

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Source Le Parisien.fr ici

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