La fuite des cerveaux ou des porte-monnaie est une réalité dans notre pays où les français, en particulier les entrepreneurs, souhaitant revendre leurs entreprises ou encore les cadres avec des revenus confortables se font littéralement « tarter » par les impôts qui deviennent confiscatoires.
Résultat logique des courses, les français votent avec leurs pieds et partent à l’étranger se faire imposer ailleurs, et sous des cieux plus cléments.
Ce n’est peut-être pas bien, mais il ne faut pas s’étonner. On ne peut pas laminer l’idée de nation ou la notion de patriotisme en réduisant les gens au simple rang « d’agent économique » et demander qu’ils ne se comportent pas comme des agents économiques qui plus est dans un monde ouvert…
Charles SANNAT
« En 2013, les contribuables français partis s’installer à l’étranger étaient 35,8% de plus qu’en 2012. une hausse sensible observée chez les classes moyennes comme chez les contribuables soumis à l’ISF, selon un rapport remis mardi au Parlement.
D’après ce rapport, qui analyse l’évolution des départs et retours de résidents fiscaux français à partir des données collectées par le fisc, 46.896 contribuables sont partis s’installer à l’étranger en 2013, contre 34.524 l’année précédente.
Parmi les contribuables disposant d’un revenu fiscal de référence supérieur à 100.000 euros, 3.744 départs à l’étranger ont été comptabilisés, contre un peu plus de 2.600 en 2012. Le revenu médian des contribuables ayant quitté la France s’établissait à près de 49.000 euros, contre 25.000 en moyenne en France.
Le rapport dresse par ailleurs le bilan des expatriations pour les contribuables assujettis à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), payé par les contribuables disposant d’un patrimoine net imposable supérieur à 1,3 million d’euros. En 2013, 714 redevables de l’ISF ont ainsi quitté la France, contre 620 en 2012. Le nombre de retours en France a lui connu une évolution inverse, avec 74 contribuables rentrés dans l’Hexagone contre 129 un an plus tôt. »
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