Politique surréaliste du groupe BPCE qui est un groupe coopératif.

Je réécris le mot.

COOPÉRATIF.

Du verbe du premier groupe « coopérer », et genre travailler ensemble.

De surcroît, BPCE n’est pas coté en Bourse, ce qui veut dire que ce sont les clients qui détiennent les banques concernées.

En augmentant les frais, BPCE punit ses clients et aussi ses « actionnaires ».

Bref, c’est le serpent qui se mort la queue, et se pose toujours la même question : où va l’argent et à qui profite ces sommes colossales… vu qu’il n’y a pas d’actionnaires en Bourse à rémunérer.

« BPCE (qui englobe la Banque Populaire et la Caisse d’Épargne), se base, depuis novembre 2017, sur le solde de fin de journée des comptes de ses clients et prélève les frais en conséquence. Ainsi, tout compte bancaire se retrouvant hors du découvert autorisé après 20h se voit prélevé 8 euros de commissions sur chacune des opérations effectuées sur les dernières 24h, y compris celles réalisées lorsque le compte était encore dans le vert.

Un système jugé injuste et abusif par l’association 60 millions de consommateurs qui estime la procédure illégale. En octobre 2017, déjà, l’association pointait du doigt la somme astronomique engrangée par les banques grâce aux frais bancaires (6,5 milliards d’euros en 2016). «Prélever des frais d’incident sur une opération qui ne provoque pas d’incident, cela s’appelle une facturation sans objet. C’est donc une pratique illégitime, et selon notre interprétation, illégale. Il revient désormais au gendarme du secteur bancaire, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), de se prononcer sur ces méthodes», explique 60 millions de consommateurs. »

Dernière chose, l’ensemble des salaires des directions générales des groupes coopératifs devraient être plafonnés à 10 K€ par mois pour l’ensemble des paramètres fixes et variables. Je suis persuadé, dès lors, qu’il y aurait une motivation nettement moins grande à percevoir plus de frais et à améliorer les coefficients d’exploitation à tout prix.

Enfin, cela ferait du bien à beaucoup de commencer par apprendre à vivre avec pas plus de 10 000 euros par mois, surtout quand on s’engage dans le mouvement coopératif.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais…

Charles SANNAT

Source Cnews ici

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