“Fin de l’impression systématique du ticket de caisse : ce que cela va changer”

La ministre Olivia Grégoire nous explique doctement que l’on va sauver des millions d’arbres grâce à cette mesure exceptionnelle.

Elle nous dit aussi que nous économiserons des milliards de litres d’eau, 18 milliards de litres d’eau selon la mini-stress. Cela fait tout de même 18 millions de mètres cube d’eau juste pour les tickets de caisse. Il serait intéressant de savoir là aussi quelles sont les “clefs de répartitions” utilisées pour arriver à de tel totaux parce que divisé par 65 millions de Français cela fait tout de même 276 litres par personne et par an !

Imaginons même que ces chiffres soient réellement justes.

Imaginons qu’ils soient bons.

Ils représentent au pire une goutte d’eau dans l’océan du problème total.

Vous savez c’est l’histoire du doigt du sage ou de la paille et de la poutre.

Pendant qu’Olivia Grégoire fort sympathique tel n’est pas le sujet, nous montre les tickets de caisse, elle ne nous montre pas les caddies !

Le problème de notre pollution n’est évidemment pas le ticket de caisse, mais ce que nous avons dans nos caddies et là je peux vous assurer que ce n’est à la même échelle.

Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le bout du doigt.

Quand le ministre montre les tickets de caisse, tout le monde oublie les caddies.

Aussi pathétique qu’affligeant.

Comment croire une seule seconde à l’écologie…

Sauvez la planète, ne prenez plus les tickets de caisse, mais consommez comme des gorets.

Hahahahahahahahahahahahaha.

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Please complete the required fields.