Affaire Richard Ferrand : les nouveaux éléments qui ont conduit la justice à ouvrir une enquête préliminaire… C’est beau cette histoire de nouveaux éléments… Bon, c’est vrai qu’il faut bien habiller le fait que ne pas enquêter sur Ferrand après l’histoire Fillon eût été pour le moins un peu capillotracté et que c’eût été difficile de faire croire à l’indépendance de notre justice bien-aimée, sous le règne de sa seigneurie Macron ; béni soit son saint nom !
Du coup, le procureur de la République de Brest a finalement décidé d’ouvrir une enquête, après la sortie dans la presse d' »éléments complémentaires susceptibles de mettre en cause Richard Ferrand ».
En fait, il y a deux choses, et c’est exactement le cas de Fillon : il y a la loi stricte et il y a la morale.
Or on parle de « moralisation » de la vie publique ou politique.
Une moralisation bien difficile à mettre en œuvre tant l’argent qui corrompt tout fait des dégâts, de gros dégâts.
Nous le savons depuis la nuit des temps, l’argent est un bon serviteur et un bien mauvais maître.
Le mandat de Macron commence donc… sous les auspices de la corruption et de l’immoralité.
C’est tout un symbole, et de bien mauvais augure pour la suite alors que vraisemblablement de gros efforts seront demandés au peuple français.
Charles SANNAT
