“Charge mentale au travail : ces mères de famille qui n’en peuvent plus
Débordée, près d’une mère sur deux affirme avoir « souvent » l’impression « qu’elle ne va pas s’en sortir » dans sa vie professionnelle.
« Si tu es trop perfectionniste tu pètes un plomb » estime Marie, mère de deux enfants.
« Je devais bosser intensivement, les enfants n’étaient pas à l’école, la maison était bruyante et la maîtresse donnait des devoirs à la maison comme si on n’avait que ça à faire ! » se souvient Caroline, encore fatiguée par les confinements. Avec la fermeture des écoles et le télétravail cette architecte et mère de 4 enfants a vu les frontières entre sa vie professionnelle et sa vie privée se brouiller au point de menacer son équilibre de vie.
Et son cas est loin d’être isolé : textos intempestifs, mails tardifs et responsabilités cumulées, la charge mentale liée au travail qui touche beaucoup de Français, est particulièrement élevée chez les mères de famille démontre une étude* Ifop-Mooncard publiée ce mardi”.
La charge mentale est une réalité. Elle est également spécifiquement le corolaire des boulots où l’on ne peut pas “couper” en rentrant chez soi ou lorsque l’on raccroche ! Par exemple si vous travaillez en centre d’appels, une fois vos appels terminés, vous rentrez chez vous, et vous n’avez aucun sujet en “suspens”. Demain sera une autre journée. C’est la même chose pour le travail en caisse. Une fois le dernier caddie bipé, vous rentrez chez vous sans avoir de continuité dans vos journées. Cela ne veut pas dire que votre travail n’est pas difficile ou épuisant. C’est qu’il y a deux types de boulots.
Celui dans lequel les tâches (nombreuses) se succèdent mais durent très peu longtemps et celui où les tâches sont moins nombreuses mais plus durables et s’étalent sur plusieurs jours, semaines ou mois. Dans ces cas-là, le travail n’est jamais fini le soir, vous poursuit la nuit et le week-end.
Cette dimension de la typologie du travail n’est pas prise en compte dans cette réflexion sur la charge mentale.
Le problème n’est pas les enfants en soit ou l’accumulation de tâches. C’est la nécessité d’être partout, tout le temps et dans le temps long. Le télétravail concerne exclusivement ou presque les tâches en temps long, car tous les jobs en tâches répétitives comme les centres d’appels, les caissiers, ramasser les poubelles etc, ce que l’on a appelé la seconde ligne sont des postes en “présentiel”.
Finalement, lorsque je vois la souffrance des femmes, je me dis que le féminisme moderne, c’est aussi passer de l’aliénation au mari à celle du patron ce qui est un prôôôgrèèès assez limité et que la réalité est évidemment nettement plus nuancée que des féminismes outranciers et tranchés qui font le bonheur du grand capital et le malheur des familles.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Figaro.fr ici
A l’époque, les années 50, mon père bossait dur, ma mère était à la maison. Cela suffisait pour vivre correctement! La grande majorité des gens étaient heureux, naturellement, il y avait des problèmes, rien à voir avec aujourd’hui !!!!
Le féminisme a été inventée par des bourgeoises qui s’emm…aient à la maison.
Elles ont pris un job pour se distraire, sachant que la bonne s’occupait du ménage et des enfants.
La prolo, elle, s’occupait du ménage et des gamins. Maintenant, elle s’occupe du ménage, des gamins, après être rentrée du boulot.
Mais pourquoi son mari ne l’aide-t-il pas ? Parce qu’il n’est plus là, soit viré par madame, soit qu’il s’est rendu compte que les nouvelles collègues sont plus attirantes.
Ouais, mais attention à la pension alimentaire ! Que nenni: comme madame travaille et que le salaire de monsieur est en baisse compte-tenu de la concurrence sur l’offre de travail liée à l’arrivée des femmes sur le marché de l’emploi, les sommes déterminées sont de plus en plus faibles, voire même inversées quand madame gagne plus que monsieur. Elle n’est pas belle la vie !
Comme le disait Claire Brétécher: “qu’a-t-on gagné avec le féminisme ? C’est qu’on ne nous tient même plus la porte”.
Autre grande victoire du féminisme : la destruction de la famille, la guerre entre hommes et femmes, l’effondrement de la natalité, l’affaiblissement des hommes. Exactement tout ce qu’il faut pour détruire un pays, et créer une société d’esclaves. Le féminisme ressemble de plus en plus à une arme de guerre psychologique pour détruire la société occidentale. Question : au profit de quoi ?
Dans les années 60, le féminisme a été boosté par des Pompidou-Giscard qui voulaient mettre les femmes au travail pour moderniser le pays, augmenter le pibe.
Comme cela n’a pas suffit, ils ont ouvert en grand les vannes de l’immigration.
Voilà où ces “zénarques” et “zintelligents” nous ont mené, et tout ça pour du pibe…
Au bout-du-bout, le pibe a été augmenté, le pays est coincé dans une UESA-UERSS sans avenir, les Français sont-ils plus heureux ?
Je suis un homme. Cadre supérieur (télétravail), ma femme podologue(présentiel). C’est moi qui a pris la vague école maison, boulot et tâche ménagère car les enfants étant là le jour, cuisine, jeux, etc.
Ça été très dur oui mais faut savoir quand arrêter. Ne plus regarder son téléphone et déjeuner avec les enfants. Quand arrive 18h30 couper le téléphone. Et lors du travail faire en sorte que les enfants n’interrompt pas le travail. Oui des fois faut vendre notre âme (télévision) mais en tant de crise faut gérer.
Je m’en suis sorti, fatigué le soir.
Et je suis dans un petit appart pas de bureau, pas de jardin pour moi au cas où l’on imagine que j’ai 10 pièces et un jardin. 🙂
Et je suis sûr que je ne suis pas le seul homme qui a vécu cette situation.
Je suppose que les 2 commentaires que j’ai lus ont été ecrits par des hommes ?
Le premier qui regrette le schéma années 50 avec l’homme qui travaille et bobpnne à la maison peut sembler tentant pour celles qui s’épuisent à concil vie perso et travail. Mais que se passe t il en cas de séparation pour madame ?
Comme le travail ménager n’a jamais été reconnu à sa vrai valeur puisque il était fait par des femmes sans diplômes et non syndiquées,
la femm dans la misère après avoir eleve souvent abandonnée pour une plus jeune se retrouvait dans la précarité.
Leur vie etait tout de même plus facile jusqu’au debut du 20° siecle, elles avaient juste à trouver un bon maître….
Autres conséquences : outre l’aliénation de la femme, baisse de la natalité et de l’éducation des enfants. Destruction progressive de la famille. La femme au service de l’économie. A vouloir nier les réalités de la nature, l’espèce humaine va à sa perdition.
Je pourrais rire des “progrès” du féminisme, mais nous en payons tous le prix. Ce que les femmes ont perdu, nous l’avons perdu aussi. Youpla a raison, mais nos “petites” femmes ne sont pas responsables de la “percée” féministe. Même si dans ma vie, je laisse de côté les “convaincues”, je vois trop de femmes qui souffrent inutilement des mensonges de notre société qualifiée d’égalitaire. Pour nous empêcher de boycotter, on ne vote plus pour des candidats, mais pour des couples, si possible aussi avec mixité avec une minorité visible ou une préférence sexuelle non hétéro. Bref, un jeu d’influence qui se moque du quotidien de la majorité des gens. Et des abstentions dangereuses….
mouais… hormis quand ils sont bébés les enfants ne posent pas de problème… en temps normal. sauf que la mode est aux parents “gentils” qui ont complètement laché la bride et les enfants sont devenus ingérables. dans un contexte de travail à la maison + confinement ça devient vite explosif.
revenons à l’ancien temps, le monde des enfants aux enfants, le monde des adultes aux adultes et ce dernier qui dirige et pas le contraire.
ça devrait le faire.
Sans entrer dans la caricature ou le c’était mieux avant, on est bien forcé de constater que le déséquilibre est cuisant entre homme et femme en 2021.
Pourtant ce sont des femmes qui élèvent ces machos qui ne lèvent pas le petit doigt ou n’ont aucune vergogne à épuiser les femmes au travail (parce que c’est dans leur rang qu’on trouve le personnel le plus méticuleux)… là réside le mystère : les machos ont-ils des mères ?
Le féminisme est une bombe sociétale envoyée par les USA, les USA nous envoient toute leur merde.
Les hommes font leur part de tâches ménagère n’en déplaise aux journalistes télés et radiophoniques qui affirment le contraire, générant la haine illégitime et destructrice des hommes dans notre société. Le cinéma français est à vomir quand je constate la haine et la violence des actrices dans les films avec les acteurs hommes.
La France est une patrie qui perds ses hommes, la paternité est castrée par le féminisme et le transgénisme qui sont valorisés dans les films français…Et la vraie France dérive tel le bateau ivre de Rimbault!
Combien d’hommes préfèrent une femme qui, si possible, a une belle carrière bien rémunérée ??
Des hommes qui ne voient aucun problème à vivre aux crochets des femmes, il y en a plus qu’on voudrait le croire !!
Je vis ça avec ma propriété de 200 hectares…
Alors, les petit marquis, qui trouvent très bien que bobonne reste à la maison, ce n’est pas comme si on ne comprenait pas ce qu’ils estiment “bon”… pour eux-mêmes !
Quand j’étais petite, le travail de la maison c’était un métier. Aujourd’hui, il est devenu transparent parce que lave-vaisselle, machine à laver, aspirateur, etc. mais il n’a pas disparu !!
En revanche, quelle mère ne DOIT PAS travailler pour faire vivre (elle aussi) la famille et “faire construire” pour faire face au petit “tableau” de vie parfaite après lequel tout le monde court ?
Ah oui, j’ai oublié qu’elle doit aussi s’occuper du chien et des autres lubies dudit “tableau parfait” !
Pour les basses taches, elle a les neurones qu’il faut pour les accomplir, n’est-ce pas dans ses gènes ?
Bon sang, je n’en reviens pas qu’en 2021 on en soit toujours à ces enfantillages !!
Dans les années 50 l’éducation nationale s’appelait instruction nationale, la famille père et mère éducait l’école instruisait….le féminisme est passé par là et nous avons remis l’éducation et l’instruction à une bande de soixantehuitards sur le retour avec les résultats que l’on connaît. Désolé mais pour moi nous sommes foutus.
Déjà arrêtez de se plaindre !
Ensuite, arrêtez de regarder la télé et surtout arrêtez de consulter votre téléphone portable toutes les 5 minutes…
Quand je vois ces femmes ou ces hommes promener le chien ou leurs chers bambins au parc et pour qui c’est plus important de discuter au téléphone ou de regarder des conneries … C’est tout simplement du stress et du temps perdu !
Déconsommer, aller à l’essentiel et ralentir ! voilà la solution !
Le voila le résultat de lapolitique mitterrandienne : un foyer ne peut vivre que si les 2 parents travaillent. Autrefois, oh scandale machiste, l’homme suffisait à amener l’argent et la femme s’occupait de la maison et des enfants… de nos jours peu d ‘hommes aident leur épouse qui en plus travaillent à l’extérieur…. c’est juste un constat…
Je note que ce sont toujours certaines femmes qui se plaignent… Mon voisin travaille dans le BTP, il fait des heures sup, son épouse ne travaille plus car a eu des mauvaises expériences, cependant elle va régulièrement chez l’hypnothérapeute qui lui fait beaucoup de bien…C’est Monsieur qui paie bien entendu… Mon neveu travaille dans le recyclage, son épouse ne trouve pas de travail car aucun poste ne lui convient… En rentrant du travail, mon neveu lave lui lui-même son linge. Que voulez vous, Madame est lassée… Rester toute la journée sans rien faire c’est usant… Un ami très proche, son épouse travaille occasionnellement, lui travaille en cdi,fait des heures supp. Après le boulot, les we, c’est Monsieur qui fait le ménage de la maison sinon c’est franchement dégueulasse! Madame a souvent la migraine, est déprimée… Qu’on arrête avec ces clichés sexistes! Il existe autant de paresseux chez les femmes que chez les hommes, par contre SEULES certaines femmes se plaignent ! Attention, à force de crier au loup…
Tellement content d’être un couple à l’ancienne.
Je travaille, ma femme s’occupe des enfants, de la maison, des poules, du potager.
Peut être un jour elle reprendra un travail, si elle en aura envie, mais en attendant on vit très bien comme ça. Comment on fait pour joindre les 2 bouts?
Simple, on vit en plein centre Bretagne où l’immobilier ne coûte rien, on investit dans le concret dès que l’on peut (Potager, isolation, panneau solaire, etc…).
C’est ça la liberté, et on la gagne petit à petit au fur et à mesure que l’on est moins dépendant de dépenses constantes.
Bof,
Moi je suis veuf alors les problèmes sont plus simples à régler.
Avantage de ma situation la répartition des tâches est très simple. Je pourrais toujours me plaindre mais tout le monde s’en ficherait donc j’assume, je fais ce que je dois faire et je me tais. Quand on parle de foyer monoparental on pense toujours à une femme avec ses enfants, jamais à un homme avec ses enfants. si ces femmes qui se plaignent avaient une idée de ce que la vie peut réserver de rude, elle verraient leur situation différemment de même que le télétravail. A une autre époque, dans le Nord, on ne gardait pas les enfants, ils descendaient à la mine avec leurs parents. Là aussi c’était plus simple.Arrêtez de vous plaindre.
Bonjour,
Je suis une femme, une mère et je partage tout à fait votre analyse : entre l’aliénation à un conjoint et celle à un patron, notre génération n’y a pas vraiment gagné. Sans cesse tiraillées entre nos vies professionnelle et personnelle, la plupart ferment leurs oreilles et leur sentiments, et se soumettent aux diktats du moment : nounou, boulot, courses à la course,…
Je comprends bien que le télétravail ait pu presser encore davantage celles qui menaient une carrière professionnelle importante, et qui, dans le même temps, ont pu découvrir ce que c’est que de passer du temps avec leurs enfants, ou qui ont dû travailler, malgré leurs enfants.
Je n’envie pas pour autant nos grand-mères, cantonnées au rôle de “femme au foyer”, bien avant d’être “mères au foyer”, sans jamais en faire le choix et je ne partage pas l’avis de certains commentaires, qui me paraissent issus d’un autre âge.
Il me semble qu’il y a un équilibre à trouver entre une société qui relègue les femmes dans les maisons, et une qui les envoie d’office au bureau, avec une pression mentale forte pour celles qui rêveraient de regarder grandir leurs petits mais n’osent pas, de peur de passer pour des “fainéantes”, ou pire encore des “femmes soumises”.
Il serait temps que les mères et les familles puissent faire de vrais choix de vie. Pour cela, il faudrait que tous et toutes retrouvent le chemin du travail, avant et après la parentalité, avant la retraite.
Comme vous le soulignez dans l’article sur les retraites, si plus personne ne travaille, qui va payer les prestations sociales lors des maladies et arrêts maternité et les retraites ?
Quand on est jeune, on travaille pour gagner sa vie, son autonomie, et ça semble (semblait ?) aller de soi.
Quand on devient mère, on devrait pouvoir faire le choix (ou pas, mais que ce soit un vrai choix au moins) de s’en occuper pendant 3 ou 4 ans, puis progressivement retrouver le chemin du travail au fur et à mesure que les petits grandissent et s’autonomisent.
Quand on a élevé ses enfants, on a acquis un certain nombre de compétences, transposables dans le monde du travail, qui pourraient être très profitables à son employeur, ou à ses clients si l’on est indépendant (organisation, gestion des conflits, des besoins de chacun, respect d’un budget, intelligence relationnelle…).
Et puis ensuite, arrive la retraite et l’on peut enfin se reposer. Bon, je sais, ce type de société n’est pas trop compatible avec notre monde actuel de consommation effrénée…
Je rêve qu’un jour le travail familial et le bénévolat qui souvent l’accompagne :
– soient reconnus à leur juste valeur et que les conjoints au foyer partagent les points retraite de leur époux ou épouse ;
– fassent l’objet de VAE, de points pour le CPF pour permettre de la formation continue ou un retour sur le marché du travail quand les enfants gagnent en autonomie… (après tout gérer le quotidien d’une famille, surtout si elle est nombreuse, ressemble fort à gérer celui d’une équipe…)
Je rêve qu’il soit possible de mieux concilier vie professionnelle et vie familiale, grâce au développement du temps partiel choisi, à horaires adaptés aux contraintes familiales (peut-être en adaptant le périmètre de certains postes, leurs missions…)
Je rêve qu’un jour où le salaire horaire des métiers de service à la personne (garde d’enfant, aide-ménagère, auxiliaire de vie…) soit aussi élevé que celui d’un cadre.
De telles évolutions seraient du réel féminisme et bénéficieraient aussi :
– aux hommes (au foyer ou non)
– aux enfants (c’est quand même mieux pour eux d’avoir des parents qui ne soient pas proches du burn-out ou de ne pas être épuisés par un rythme de vie inadapté à leur âge !).
Merci aux deux derniers commentaires qui remettent la réalité des choses en place.
Pour la plupart des autres, essayez de voir à quel point vous attisez la haine et la division en occultant ce que l’autre peut vivre, pourquoi il le fait, pourquoi cela peut vous paraître différent. Quel dommage de lire ces pamphlets si agressifs.
Ce qui serait intéressant c’est d’avoir des stats indiquant qui fait quoi à la maison et quelle tranche de salaire il y a dans les couples.
De mon côté c’est ma femme qui se tue au boulot et qui fait carrière. Moi je m’occupe de toute les tâches dites féminines, ménage, une partie des repas, les enfants matin et soir, leurs devoirs et activés … ce qui ne m’empêche pas de travailler. Évidemment je rentre plus tôt et je peux dire au revoir a ma carrière, chacun fait son choix. Ma vie ce n’est pas ma carrière mais les enfants et mes activité extérieurs.
Je préfère de très loin être moins payé, avoir toute les charges de famille plutôt que la vie de ma femme boulot boulot … chacun ces choix de vie 🙂
C’est suicidaire pour un peuple que de vouloir faire travailler les femmes . Du coup elles ne font plus d’enfants et ce peuple périclite puis disparait .