C’est une dépêche Reuters (source ici) qui revient sur la hausse des prix à la consommation aux Etats-Unis a ralenti plus que prévu en mai, montrent mardi les statistiques officielles, alimentant les anticipations d’une pause de la Réserve fédérale (Fed) dans le relèvement de ses taux à l’issue de sa réunion de politique monétaire mercredi. L’indice des prix à la consommation (CPI) du Département du Travail a augmenté de 0,1 % en mai en glissement mensuel, contre 0,4 % en avril, et de 4 % sur un an, contre 4,9 % en avril. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un ralentissement à 0,2 % d’un mois sur l’autre et à 4,1 % en rythme annuel. Si l’on exclut les éléments volatils comme les produits alimentaires et l’énergie, l’inflation sous-jacente (“core CPI”) est ressortie en hausse de 0,4 % en mai sur un mois, tandis que sur un an sa progression revient à 5,3 %, en ligne avec les estimations des économistes interrogés par Reuters. L’économie américaine montre des signes de ralentissement, et les économistes estiment que la Fed pourrait suspendre ses hausses de taux afin d’évaluer la transmission de sa politique monétaire à l’économie. “Les données sur l’inflation CPI ont montré clairement que la Fed doit maintenant prendre un congé estival en ce qui concerne sa politique monétaire”, observe Naeem Aslam, responsable des investissements chez Zaye Capital Markets.
Suspendre les hausses de taux pour regarder la transmission de sa politique monétaire à l’économie.
Comprenez par là les effets cumulés des hausses de taux successives.
Je rappelle encore et encore, que les effets mettent minimum 12 à 24 mois à se matérialiser dans le ralentissement économique.
Les marchés saluent donc une éventuelle “pause” dans la hausse des taux…
Mais s’il y a pause c’est qu’il y a bien ralentissement économique et que les hausses de taux fonctionnent.
Si elles fonctionnent alors il y aura une récession plus ou moins forte et durable mais une récession quand même.
Quand il y a une récession, les bénéfices des entreprises diminuent.
Quand les profits baissent, les cours des actions se réajustent.
Pour le moment, la crise en réalité n’a pas eu lieu.
Charles SANNAT
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Source Agence de presse Reuters.com ici
Ça sent comme une odeur putride d’apoplexie monétaire.
Ou la rentabilité baisse (et les actions chutent) ou c’est la population qui perd des parts de valeur ajoutée au profit des détenteurs de capitaux … le choix a été vite fait par la FED (récession = perte du pouvoir d’achat).
Tant que personne ne bouge, ils saigneront ceux qui vivent du travail. Pour durer, ils aideront ceux qui sombrent (avec notre argent…)
c’est le calme avant l’orage !
prenez vos précautions.