Et si Donald Trump radiait les entreprises chinoises des bourses américaines ? Voici la dernière idée en vogue de l’autre côté de l’Atlantique histoire de pénaliser les entreprises chinoises puisqu’en Chine la vie est très difficile pour les entreprises américaines ce qui est vrai… du coup, ce serait un nouveau front dans la guerre commerciale sino-américaine.

Voici la réponse “officielle” en provenance de Chine à travers cette dépêche de l’agence de presse Xinhua.

Charles SANNAT

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Selon le Wall Street Journal, radier les entreprises chinoises des bourses américaines nuirait aux marchés de capitaux des États-Unis

WASHINGTON, 30 septembre (Xinhua) — Le comité de rédaction du Wall Street Journal a averti que radier les entreprises chinoises des bourses américaines ne ferait que nuire aux marchés de capitaux et aux entreprises des États-Unis.

“Vouloir radier les sociétés chinoises est particulièrement stupide. Les échanges financiers américains sont une des sources de la puissance économique des États-Unis, mais ils sont en concurrence sur un marché mondial”, a écrit le journal dans un éditorial intitulé “La pire idée sur le commerce avec la Chine” publié lundi.

“Les dommages causés aux entreprises chinoises seraient mineurs, car les investisseurs seraient toujours en mesure de lever des capitaux ailleurs”, a souligné l’article, ajoutant que les entreprises étrangères peuvent choisir d’entrer en bourse à Londres, Hong Kong ou Francfort aussi facilement que sur le Nasdaq ou la Bourse de New York.

Cet éditorial a été publié après que plusieurs médias ont annoncé vendredi que la Maison Blanche envisageait de restreindre les investissements américains en Chine, notamment en empêchant les sociétés chinoises d’être cotées en bourse aux États-Unis.

En réponse à ces articles, la porte-parole du Trésor américain Monica Crowley a déclaré samedi dans un communiqué que “l’administration n’envisage pas d’empêcher les entreprises chinoises de coter des actions sur des bourses américaines”.

Dans une interview accordée lundi à CNBC, Peter Navarro, conseiller pour les dossiers liés au commerce international à la Maison Blanche, a également qualifié ces informations de “particulièrement inexactes” et de “vraiment irresponsables”.

“Cette histoire était tout simplement pleine d’inexactitudes. Et en termes de vérité sur le sujet, je pense que ce que le Trésor a dit était exact”, a-t-il déclaré.

Stephen Roach, chercheur principal à l’Université de Yale et ancien président de Morgan Stanley Asia, a averti que “ce serait un désastre total” si la Maison-Blanche imposait des restrictions aux investissements américains en Chine.

“Le libre accès aux marchés des uns et des autres est vraiment important, en particulier du fait que la Chine sera probablement le plus grand marché de consommation du monde au cours dans la première moitié de ce siècle”, a-t-il noté vendredi sur CNBC.

Le Wall Street Journal a également mis en garde contre une interdiction politique des flux de capitaux dans les deux sens, dont il estime que cela n’aurait guère de résultats sinon de nuire à la croissance économique américaine.

“Des centaines d’entreprises américaines font déjà des affaires en Chine, beaucoup d’entre elles de manière rentable, et elles devront continuer à investir pour rester compétitives”, a souligné le journal, ajoutant que les États-Unis bénéficiaient également des investissements chinois.

Source Agence de presse chinoise Xinhua ici

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