Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Comme on dit par chez nous à la campagne, “on n’a pas le cul sorti des ronces”.

Oui, je sais c’est un poil vulgaire cette histoire d’arrière train dans les ronces, mais je trouve que l’image est très belle et que la métaphore est fort efficace pour dire que ce n’est toujours pas la fin des problèmes.

Je ne sais pas si vous vous êtes essayer à poser votre auguste postérieur dans un lit de ronces, mais je peux vous assurer que l’expérience est aussi inoubliable que désagréable.

Un peu comme cette pandémie dont il vaut mieux rire, tant nous avons tous envie d’en pleurer. Et j’ai envie de vous faire rire ou sourire et de commencer vos journées par un peu de dérision pour accompagner votre café ou chocolat chaud, voir, même votre thé matinal.

Pourquoi vous parler de la non-fin de la pandémie ? Parce que nos amis les Chinois continuent leur histoire de zéro Covid ce qui va avoir le don d’emmerder (pour utiliser une expression de notre auguste mamamouchi du Palais, qui lui non plus n’a pas le cul sorti des ronces) le monde.

En Chine, les restrictions locales se multiplient

La stratégie de la Chine c’est de traquer chaque particule virale pour empêcher toute reprise épidémique significative, ce qui implique de tout fermer, de tout verrouiller le plus rapidement possible.

Ce qui est regrettable c’est qu’ils n’aient pas réussi à tout verrouiller dès le départ, cela nous aurait évité une belle dérouillée mondiale. Mais c’est encore un autre sujet, dont l’histoire saura vous reparler lorsque vous apprendrez effaré la véritable histoire de ce virus, qui, pour le moment, je le rappelle, est lié à un pangolin de Wuhan qui aurait mangé une chauve-souris infectée avant d’être mangée par un petit chinois (ou un grand d’ailleurs) dans le marché aux animaux. Le petit, ou grand chinois en question étant le patient 0 qui aura infecté la planète entière à partir d’un plat indigeste. Cette publication n’étant pas complotiste, nous n’en dirons pas plus tout en en pensant pas moins !

Revenons donc à nos histoires de confinement en Chine.

La Chine confine dès qu’un virus bouge.

Le problème c’est que la stratégie du zéro Covid, et bien cela ne marche pas franchement. C’est assez logique. C’est une zoonose. Les virus vont des animaux à l’homme et inversement. D’ailleurs Omicron est allé muter dans les souris mais a priori pas de laboratoire pour une fois. Alors toute stratégie zéro Covid est totalement illusoire puisque cela voudrait dire qu’il faudrait aussi confiner veaux, vaches, cochons et de manière générale tous les animaux y compris les millions de rats d’égouts élevés consciencieusement par notre Dame de Paris, je ne parle de la Cathédrale mais de la Hidalgo et des services de la propreté qui seraient mieux nommés les sévices de la saleté.

Bref, je les regarde vacciner nos petits rats de l’Opéra. Pas les jeunes danseuses, non, les vrais rats qui traînent un peu partout.

Mais, les Chinois continuent sur cette voie.

Vous me direz que l’on s’en fiche de ce qu’ils font en Chine. C’est vrai. Sauf quand cela nous concerne et cela nous concerne au premier chef, puisque la Chine produit à peu près tout ce que nous consommons et que nous achetons.

Si la Chine ferme, nous aussi. Cela met quelques semaines à se voir, car les stocks se promènent sur les bateaux et donc il y a une forme d’inertie entre le moment où l’usine chinoise ferme et le moment où la dernière livraison nous arrive. Au redémarrage vous retrouvez ce même temps de latence.

Nous avons actuellement environ 20 millions de Chinois confinés chez eux. 

En février ce sera les Jeux Olympiques, et il va y avoir du monde qui va arriver en Chine, puis ils vont aussi avoir leur jour de l’an… bref, c’est un joyeux bazar qui nous attend dans l’Empire du Milieu, et mon petit doigt me dit, que nous ne sommes pas au bout de nos surprises concernant cette histoire d’épidémie et de perturbations dans la chaîne logistique mondiale.

20 millions de Chinois qui ne travaillent pas c’est autant d’usines qui ne tournent pas, et de pénuries à venir.

Remarquez, cela pourrait bien faire les affaires des banques centrales à commencer par la FED qui aurait une bonne raison de ne pas monter les taux d’intérêt trop vite et trop fort.

Mon conseil reste toujours le même.

A tous ceux qui sont dépendants des produits qui viennent de Chine, à tous les artisans, les commerçants. Stockez. Forcez sur le stockage pour deux raisons. La première les risques de pénuries. La seconde ? Les prix montent, et vous achèterez de toutes façons plus cher demain qu’aujourd’hui. Stocker est donc une bonne idée. Restez tout de même prudent et dans la nuance. Je vous exprime ici une idée générale. Je connais un artisan copain, qui vient de rentrer 300m² de parquet. Il ne sait pas où il va le poser, mais il aura du parquet à poser et pourra occuper ses ouvriers ! Il n’a pas non plus acheté 10 000m² de parquet avec un crédit sur 15 ans ! Mais vous voyez l’idée, il m’a dit en faisant ça je m’assure trois mois de boulot avec mes gars et ça me laisse le temps de voir venir et de trouver de la marchandise en cas de problème.

Bon, comme je vous le disais, “on n’a pas le cul sorti des ronces”, et quand je vous disais il y a deux ans que nous en aurions au moins pour deux ans de cette histoire-là on m’a dit que j’étais sacrément pessimiste. Et encore je n’ai pas osé vous dire à cette époque ce que je pensais vraiment, à savoir qu’il va nous falloir apprendre à vivre avec ce virus pour l’éternité, et qu’il serait bien que nous n’en prenions pas pour perpette de leurs restrictions, car vivre enfermé à vie pour rester vivant, ou prendre le risque de vivre en restant libre, devrait être le véritable débat que nous devrions tous avoir. Nous connaissons tous l’issue. Nous mourrons dans 100 % des cas. Il n’y a aucune mort évitable. Tout au plus peut-on gagner plus ou moins de temps. Comment veut-on utiliser son temps de vie ? Voilà la grande question.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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