Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
La lettre STRATEGIES du mois d’octobre intitulée “comment transformer un krach en opportunité” est en ligne dans vos espaces lecteurs. N’oubliez pas, les documents sont trop lourds. Rien n’est envoyé vous devez vous connectez sur le site “Mon accès lecteur”.
Comme je le dis souvent, la sécurité est le besoin primaire numéro 1 de tout être humain, bien avant même celui de s’alimenter.
La nature nous a pourvus d’une étonnante capacité génétique à stocker l’énergie sous forme notamment de graisse dans notre corps. Nous pouvons survivre ainsi des semaines sans avoir besoin de nous alimenter.
Il faut dire que notre premier souci, depuis la nuit des temps, a été de nous hisser en haut de la chaîne alimentaire animale, ce qui n’était pas gagné, tant les prédateurs des hommes étaient nombreux.
À peine Madame Préhistorique passait la tête hors de la grotte qu’un horrible T-Rex la lui croquait goulûment. Je force à peine le trait.
Depuis, les dinosaures ont disparu, les loups ne nous menacent plus, et nous avons presque éradiqué tous les lions et autres bestioles pouvant menacer notre survie.
Dès lors, notre sécurité, relative, était assurée.
Comme la nature a horreur du vide, de nouveaux prédateurs sont apparus. Parfois contenus et parfois pas.
Ainsi, “l’homme est devenu un loup pour l’homme”.
Pourtant, le besoin de sécurité reste incontournable.
Les besoins de sécurités.
Je fais le choix de tout mettre au pluriel, car nous pouvons parler des besoins des multiples sécurités que nous voulons.
Une sécurité physique. C’est la première. La plus importante.
Une sécurité de l’emploi.
Une sécurité sociale.
Une sécurité affective.
Nous pourrions aussi ajouter une sécurité juridique, une sécurité fiscale, etc., etc.
Nous avons besoin de sécurité, et toute politique faite pour le bien de tous doit ériger les protections et les besoins de sécurité comme priorité.
Protection et sécurité sont devenues fascistes, populistes !
Partout dans le monde, le mouvement de libération des mœurs des années 60 a entraîné une approche laxiste. C’était l’époque du “il est interdit d’interdire”, et depuis, tout ce qui ressemble de près ou de loin à l’exercice légitime d’une autorité juste est vu comme une entrave à la liberté individuelle.
Le besoin de protection légitime des peuples a été volontairement nié.
À ce titre, ce qui arrive aux profs est très révélateur. Plutôt clairement de gauche, il était interdit aux profs de dénoncer ce qui n’allait pas.
Un prof demandant de la discipline ou de l’autorité est soit un mauvais prof qui en manque, soit un horrible fasciste rappelant les heures les plus sombres.
Cela fait des années que les profs se font frapper, tabasser, violenter, quotidiennement et que les directions planquent les affaires et laissent les profs face à la chienlit de notre pays et de notre jeunesse.
Ma petite maman, enseignante, avait eu droit à son tabassage en règle par un “jeune” élève de 3e. Le principal avait enterré l’affaire comme de coutume, le “collège est si tranquille”. C’était en 1998 !
Depuis donc, la sécurité chaque jour se dégrade un peu plus.
Ceci n’est pas un mouvement uniquement français.
C’est l’internationalisation du bordel, que dis-je, la mondialisation de la chienlit.
De Rio de Janeiro à Paris, c’est le même bazar, la même permissivité, la même mollesse, et les mêmes conséquences.
Un type agresse 3 filles à la sortie d’une boîte de nuit, les tabasse. Il est identifié, arrêté, mis en garde à vu, il avoue, reconnaît les faits, et il est immédiatement remis en liberté avec une date de comparution. Viendra-t-il ou pas? Peu importe. Permissivité, et démagogie. Luttons contre les violences faites aux femmes, mais pas trop durement tout de même, sinon, fascisme, heures les plus sombres, machin toussa…
Pourtant, quand la justice recule, quand la violence avance, ce sont les plus faibles qui souffrent le plus.
Les enfants. Nos enfants qui se font tuer dans des rixes. Nos femmes et nos filles, agressées ou violées. Nos anciens, nos “minorités”, et les cas d’agression d’homosexuels sont en pleine augmentation.
Les peuples détestent l’anarchie, et la loi du plus fort, il n’y ont jamais rien à gagner et tellement à perdre !
J’assume à titre personnel parfaitement le droit de revendiquer mes besoins de sécurité pour les miens et pour moi.
Je souhaite, non, pardon, permettez-moi d’être plus précis, j’exige mes sécurités de base en tant que citoyen et père de famille.
J’exige la sécurité pour mes enfants à l’école et dans la rue.
J’exige la sécurité pour mon épouse.
J’exige la sécurité dans mon domicile, sur la route, ou dans les lieux publics.
C’est une exigence. Pas une demande. Pas un souhait.
Cela est indispensable à mon bonheur, à mon épanouissement, au fait de simplement pouvoir vivre.
Puis j’exige que l’on soit égaux devant la loi, devant les droits ou les devoirs, devant la fiscalité ou l’impôt.
Oui, je l’exige.
Les politiques français pleurent face à la victoire du brésilien !
« La démocratie vacille », « Bonne chance »…, les réactions françaises à l’élection de Bolsonaro à la présidence du Brésil.
Au lendemain de l’élection du leader d’extrême droite brésilien, Jair Bolsonaro, les politiques français expriment leurs craintes face à la montée de « l’ombre brune »…
Ils bêlent.
Encore et encore.
Attention, voici le fascisme.
Attention, voici “l’estrême droate” et les “zeures” les plus sombres, machin toussa.
Le problème c’est qu’il y a une solution très simple pour que l’extrême droite ne prenne jamais le pouvoir.
La solution politique la plus simple est que les partis dits “éclairés” ou “démocratiques”, genre “jupitérien en marche”, acceptent de répondre aux besoins des sécurités demandés par leurs peuples.
Or, c’est la négation de mes demandes de sécurités.
“On” me refuse mes sécurités.
“On” me demande de supporter encore et encore tout ce merdier.
“On” exige de moi d’accepter l’inacceptable.
Le brésilien Bolsonaro a été poignardé dans la rue il y a quelques semaines. La criminalité atteint, au Brésil, des sommets qui rendent la vie quotidienne impossible.
Les gens entre-tuent dans les rues, et les pauvres bougres se font massacrer, agresser, violer, et… ils votent contre “On”.
“On” n’est pas content.
“On” a peur.
“On” pense que la démocratie vacille, blablablabla.
Pourtant, “On” oublie que « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » “On” crée tous les jours les conditions de la chienlit, refuse de répondre aux besoins de sécurité exprimés depuis des années par ses citoyens, et “On” s’étonne qu’au bout du compte, par les urnes, les gens fassent le choix de l’ordre…
Relisez les textes de nos ancêtres “radicaux-socialistes”. Ils ne toléraient pas le bazar. Ils avaient des ambitions pour le peuple, des ambitions et des exigences, éducatives, morales, etc. Être de gauche n’a jamais voulu dire être pour la chienlit généralisée. Je dirais même qu’être de gauche c’est défendre les plus faibles. Cela implique donc l’ordre. Il n’y a pas de démocratie sans ordre, sans institutions, et sans règles.
Il n’y a pas de démocratie quand il y a la chienlit. La chienlit d’aujourd’hui prépare les dictatures de demain et il faut être vraiment très “On” pour ne pas le voir !
Mais comme le dit la chanson, quand on est “On” on est “On”.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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