Message à tous les abonnés STRATEGIES, n’oubliez pas que désormais tous vos accès ont été repris directement sur l’espace abonnés du site insolentiae ici: Mon compte abonné. Si vous rencontrez un problème de connexion vous écrivez à [email protected] ou à [email protected]
Ça-Va-Mieux hein… en Espagne, c’est bon, c’est la reprise, tout le monde redevient riche hein, et le pire est derrière nous hein… Dis, tout va bien se passer, on n’a plus rien à craindre…. Dans tes rêves ! Il n’y a pas de croissance là-bas comme ici, et que l’Espagne est un beau pays ! Mais non, rien ne va mieux.
Et c’est bien ce qui transparaît de cette dépêche AFP.
« La dette publique espagnole s’est creusée au premier trimestre à 100,5 % du PIB, un record en 20 ans, a annoncé mercredi la Banque d’Espagne, alors que Madrid reste sous la menace de sanctions de Bruxelles pour déficits excessifs. Elle a atteint 1 095 milliards d’euros, selon la Banque centrale. »
Vous pourrez lire la totalité de cette dépêche sur le lien source ci-dessous, mais encore une fois, cela n’a pas grande importance.
Ce que vous devez retenir, c’est que partout, les dettes sont hors de contrôle et c’est logique. Si l’essentiel de votre PIB est constitué de dépenses publiques, alors vous ne pouvez les réduire qu’au prix d’une terrible récession, qui entraîne une déflation, qui entraîne à son tour une dégradation du ratio dette sur PIB, parce que… le PIB s’effondre.
La partie est finie, en Espagne, en France, en Italie et partout ailleurs.
La seule question qui vaille est quelle seront les modalités de la faillite généralisée.
Charles SANNAT
