Alors que tout le monde vaque à ses occupations comme si de rien n’était ou presque, l’Italie tremble sous le poids de sa crise bancaire qui menace nos amis transalpins d’une faillite retentissante, tandis qu’en Espagne, il n’y a toujours pas de gouvernement puisque personne n’est d’accord sur rien !

“Les législatives du 20 décembre ont laissé un paysage politique fragmenté en Espagne, avec quatre grandes formations dont aucune n’a assez d’élus pour diriger seule : les conservateurs du Parti Populaire (PP, sortant) sont premiers, suivis du PSOE, de Podemos et de Ciudadanos.

Pedro Sanchez a été chargé de former un gouvernement, son rival de droite, le chef du gouvernement sortant Mariano Rajoy, ayant renoncé faute de soutiens. Mais après l’annonce de Podemos, il est pour l’instant condamné à l’échec, le PP ayant aussi annoncé qu’il votera contre lui.

En rompant les négociations, le numéro deux de Podemos a annoncé à demi-mot mercredi qu’il voterait aussi contre, en une phrase : “Sanchez ne pourra compter que sur l’abstention du PP”, autrement dit, pas celle de Podemos…”

En clair, c’est la crise politique et avec l’augmentation des tensions économiques, sociales et politiques, c’est l’ensemble des pays européens qui deviendront progressivement au mieux ingouvernable (ce qui fera plaisir aux institutions européennes dont c’est l’objectif ultime) ou verront l’arrivée au pouvoir de partis anti-européens. Toute cette évolution est, hélas, tristement assez prévisible.

Charles SANNAT

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