Haaa… le miracle allemand ! Sans oublier la rigueur allemande qui est en train de tuer l’ensemble de ses clients et, in fine, cela tuera aussi l’industrie allemande qui n’est plus calibrée uniquement pour son marché national bien trop étroit.

« Sur un an les ventes aux partenaires de l’Union européenne ont baissé de 7 %, dans le même temps celles destinées au reste du monde ont fondu deux fois plus et affichent une chute de 13,8 %… »

Cela montre l’extrême fragilité de la « reprise » mondiale qui, disons-le, n’existe juste pas ou uniquement dans l’esprit de nos mamamouchis, les chiffres ne montrant aucun dynamisme.

« L’excédent commercial allemand s’est réduit en juillet du fait d’une baisse de 2,6 % des exportations. La chute des ventes allemandes s’explique en grande partie par le ralentissement chinois.

La machine exportatrice allemande n’est plus au meilleur de sa forme. Et si depuis plusieurs mois, la croissance de la première économie européenne se maintient c’est avant tout parce que la demande intérieure a pris le relais. »

« Une forte baisse largement imputable sans doute au ralentissement chinois, même si Destatis ne le dit pas explicitement. De fait, une récente étude publiée par les Douanes françaises montre qu’en 2015, si les exportations vers la Chine ont continué de progresser en France et en Espagne, elles se sont repliées en Allemagne et en Italie. »

En réalité, cette étude montre une chose et un phénomène que personne ne veut voir, à savoir une montée en gamme de la Chine qui aura de moins en moins besoin de l’industrie allemande dans les années qui viennent car après avoir copié les pays low tech, puis moyen de gamme comme la France et les USA, c’est au tour du Japon ou de l’Allemagne de désormais souffrir de la concurrence chinoise. Encore une fois, comme prévu, les Allemands vont trouver la mondialisation nettement moins rigolote dans les prochaines années.

Charles SANNAT

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