C’est encore un effet « cobra », ou nos aimables mamamouchis pensent qu’en digitalisant toute l’administration cela va simplifier les choses.
La réalité c’est que nous venons d’atteindre l’effet inverse et que plus c’est « simple » plus tout devient bien plus compliqué pour les « usagers » qui se retrouvent à devoir le boulot autrefois effectué par l’administration elle-même se perdant dans les complexité techniques.
Dans un enquête le Défenseur des droits (DDD) souligne les difficultés croissantes rencontrées par les usagers dans leurs démarches administratives sur la décennie passée.
Selon cette enquête environ les 2/3 de deux tiers des usagers rencontrent des difficultés dans leurs démarches et que 1/4 renoncent à demander un droit auquel ils pourraient prétendre.
Ils sont 61% à indiquer avoir rencontré des difficultés dans leurs démarches administratives, alors qu’ils n’étaient que 39% huit ans auparavant.
On pourrait se dire que c’est à cause des « vieux » qui ne comprennent rien aux ordinateurs!
Que nenni !
Si le DDD mentionne que 59% des 55-79 ans rapportent avoir rencontré des difficultés en 2024, contre 30% en 2016, il insiste sur une augmentation massive et généralisée des difficultés dans les démarches chez tous les profils de répondants, y compris ceux qui étaient moins concernés auparavant, telles les personnes de niveau master et plus (58% en 2024, contre 33% en 2016)!
Faire simple est en réalité très compliqué et l’enfer est pavé de bonnes intentions.
A un moment le tout numérique ne peut pas et ne doit pas être la solution.
Il faut laisser de l’humain, il faut savoir ralentir, il faut reprendre le temps de s’écouter et de se parler.
Ce qui se passe est effrayant, et n’imaginez pas un seule instant que la future fracture numérique soit liée à l’âge.
Cela commence d’ailleurs à se voir.
Vous aurez deux catégories de personnes.
Les hyper-agiles intellectuellement représentant 10 à 15% de la population et qui pourront suivre les évolutions technologiques. Pour les autres, l’écrasante majorité, les 85 à 90%, ils seront écrasés par les évolutions technologiques, les changements, les évolutions du logiciel et du site, au bout du compte, ils s’effondreront tous dans une forme de burnout numérique que personne ne veut voir venir.
La fatigue, elle, est déjà là car ce qui nous est imposé est en réalité inhumain.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT

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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Technologie : un logiciel c’est comme un emballage: il y a les emballages qui protègent mais sont facile à ouvrir pour l’utilisateur et les blisters rigides avec lesquels l’utilisateur doit se battre pour ouvrir sans abimer l’objet qui se trouve à l’intérieur.
les logiciels il y en a de relativement simples et faciles à utiliser et des « usines à gaz » tellement compliquées que personne ne s’y retrouve.
C’est toujours pareil celui qui est au départ pense-t-il à celui qui est à l’arrivée? Si ce n’est pas le cas ça ne marchera pas.
Etre dirigés par des crétins, des corrompus à tous les niveaux ça commence à peser … la fonction publique, un réservoir d’imbéciles incompétents … FREXIT et remettre de l’ordre dans ce bordel pour le bien du contribuable … et surtout lui faciliter les démarches administratives car tout cela vient bien de l’Europe asservie à la mondialisation.
J’ai 61 ans, j’ai un emploi manuel et pourtant je trouve que la digitalisation m’a grandement simplifié mes différentes démarches. Je ne vois pas ce qu’il y a de compliqué pour une personne sachant lire et écrire, c’est a dire tout le monde ( sauf handicapé mental ou aveugle) étant donné que l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans. On est pas au fin fond d’un pays du tiers monde…
Bonjour
vous avez raison
ce type de digitalisation est d’abord faite pour
faciliter le travail de l’administration et non celui de l’usager.
d’augmenter leur périmètre de « vérification » (la preuve en est est que sont rajoutés en loucedé des demandes d’informations « autres »)
de plus, les demandes faites a travers cette digitalisation sont rédiges par ceux qui connaissent les réponses qu’ils attendent et ne prennent pas en compte l’usager qui ne connait pas les arcanes administratives
Mais qui vous dit que ce n’est pas voulu ?
Si ce n’est pas voulu, qui vous dit que ça leur déplaît, qu’il ne prennent pas ça comme une aubaine ?
il y a que la reglementation est de plus en plus touffue et complexe. quand on l’informatise on a une application touffue et complexe.
à cela s’ajoute une dose de non conscience de l’utilisateur, ou tout simplement la volonté de pouvoir traiter le particularisme d’un cas mais qui complexifie les 99% standard.
et pour repondre à Anne, qui a une dent contre la fonction publique, il y a suffisamment de sites marchand mal ficelés (la SNCF en est le meilleur exemple) et on trouve des sites publics bien faits (les impots en sont le meilleur exemple, du moins pour la declaration simple)
Je n’ai pas de portable.
Ai-je le droit de vivre ?
NON !
Certains s’imaginent qu’apres avoir été forcé de passer au telephone mobile parceque M.Orange a decidé d’abandonner le reseau fixe j’allais être obligé d’utiliser un robot nommé « messagerie » qui encourage mes correspondants à laisser des messages plutôt que de rappeler comme ils le faisaient auparavant…
Comme je n’ai aucune intention de me soumettre à un robot, les contacts se perdent par la fainéantise de ceux qui n’ont même pas le courage de poster leurs desiderata sur un morceau de papier…
Voici un exemple flagrant:
les loueurs de meublé non professionnel ont l’obligation de s’enregistrer auprès du Tribunal de Commerce (délivrance d’un n° de RC). Pour se désinscrire des services fiscaux (TVA et bilan), la cessation d’activité (revente du bien) doit être déclarée par INPI (site des Tribunaux de commerce). Or ces derniers ont toujours refusé de considérer le LMNP comme une activité commerciale. Les RC ne sont pas dans les registres INPI.
Il faut donc se charger de créer le dossier puis se radier puis se désinscrire des services fiscaux ce qui là encore n’est pas simple. La simplification n’est ni plus ni moins qu’un transfert de services de l’administration dévolu aux contribuables. Mais soyons rassurés l’agressivité fiscale est toujours en éveil.
La suppression du service carte grises des préfectures pour une digitalisation complète est un parfait exemple.
De nombreuses personnes se perdent dans les sites Internet qui ne font qu’escroquer ou tromper les gens, jouant le rôle d’intermédiaires, avec des logos Marianne, des éléments qui leur font croire que ce sont des sites officiels.
A cela s’ajoute sans doute énormément de fraudes aux véhicules, où les préfectures doivent tout gérer en distanciel, sur pièces scannées.
Se déplacer en préfecture à chaque changement de véhicule n’était pas désagréable, avec un contact humain, des pièces authentifiées. Et quelle efficacité.
Un exemple simple : il y a de nombreuses années le CESU a été étendu aux associations sous forme du CEA. Au début, tout était parfait, il suffisait de transmettre les données mensuelles (avec une grande latitude de date, compte de la spécificité des associations gérées, le plus souvent par des bénévoles) L’URSSAF faisait parvenir le bulletin de paye au salarié, avec copie au trésorier. Aujourd’hui, il faut déclarer dans les 5 jours calendaires (et non pas ouvrés) Tant pis si la fin du mois tombe la veille d’un pont, demmerdez-vous… pour récupérer les données. C’est à vous maintenant d’aller sur le site CEA pour télécharger les feuilles de paye en .pdf et les imprimer à vos frais. Cerise sur le gâteau : il n’y a plus de préavis avant prélèvement des cotisations sur le compte bancaire de l’association, ce qui ne facilite pas la gestion.
Le problème avec les administrations, c’est que leurs sites internet sont très compliquées. Elles ne savent pas simplifier.
Dans le village ou je suis cantonné en ce moment, il y a un bureau de France Services, qui porte bien son nom, car j’ai pu y faire des démarches avec une assistance impeccable et très efficace, carte grise, démarche fiscale, démarches assurance-vie, entre autre.
Ce service existe à proximité de chacun, parfois installé dans les mairies, et c’est une merveille à utiliser avec des personnes affables, disponibles à souhait, et très compétentes.
Cerise sur le gâteau, elles ont des accès directs avec toutes les administrations et les démarches sont infiniment plus rapides.
L’URSS c’est simplement éteinte par l’inertie des gens.
Tout était vain et réprimé … mais l’inertie généralisée ne peut être réprimée.
On sombre toujours et encore !
Il faut arrêter avec l’imaginaire du vieux qui ne comprend rien à l’informatique, les vieux d’aujourd’hui étaient jeunes lors de l’apparition du PC et ont largement utilisé l’informatique dans leur vie
Bonjour Charles,
Vous avez raison, et l’identité numérique va en rajouter une couche de plus : vous avez changé de lunettes, de coiffure, de fond de teint… vous ne serez pas reconnu, vous ne pourrez plus vous connecter.
Ce progrès me fait gerber, plutôt crever.
Charles , il y a de tout dans l’informatisation , tout dépend du niveau du programmeur , de son implication , du cahier des charges , ….
Impots.gouv est , à mon avis de retraité , bien fichu , c’est pensé pour être utilisé , sinon comment tondre le contribuable ?
A l’inverse , le site de la nouvelle régie inter communautaire de distribution de l’eau , chez moi , est d’une pauvreté absolue , numéro de contrat et conso , rien d’autre , même pas les mensualités ou la possibilité de modifier ses coordonnées !
de toute façon , y a t’il un autre moyen , aujourd’hui , pour réduire la masse de la fonction publique que de passer par l’ordinateur ?
Reste le joyeux bordel que ça va mettre quand l’électricité sera coupée , l’Espagne nous en a donné récemment un aperçu !!
Vive le progrès ( qui ne vaut que s’il est partagé par tous , … et que ça marche !!)
« les « usagers » qui se retrouvent à devoir le boulot autrefois effectué par l’administration » à qui le doit-on ?
« Selon cette enquête environ les 2/3 de deux tiers des usagers » on est à peu près à 30% finalement ou on reste à 66% ?
Autant les multiples fautes n’empêchent pas vraiment la compréhension, autant ces deux-ci « gâchent » le propos !
Pour l’instant, je suis dans la tranche 10 / 15 %. Pour des tas de trucs, vive l’ordi ! Pour d’autres démarches, parfois faut garder le moral et se cramponner aux branches….
Mais j’ai bien conscience qu’à terme il va y avoir une marginalisation de plus en plus grande des gens à cause de l’informatique, et j’en ferai certainement partie.
J’attends le grand bug histoire de rigoler !!! Retour à Cro-Magnon !!! En attendant on fait du jardin….
Goods, Gold (Silver aussi !) and Gun !
Au départ, les choses sont toujours simples. Les esprits tordus les compliquent, il faut alors se demander : « à qui profite la complexité? » De la même façon qu’on dit : « à qui profite le crime? » Ils veulent tout régenter dans les moindres détails, il leur faut alors installer des rails, mais ils ne tiennent pas compte des largeurs différentes d’une quantité de véhicules. Toute la difficulté est de parvenir à circuler dans un univers masqué qui devient à chaque carrefour une énigme exprimée dans un langage qui nous est étranger et qu’il faut apprendre pour pouvoir continuer… à faire leur boulot et toujours payer plus d’impôts et de taxes.
J’ai 69 ans et plus de 45 ans de carrière en tant que professionnel de l’informatique derrière moi. L’utilisation de certains sites et de certaines applications est tellement absurde que je finis parfois par renoncer. Je me demande comment font les non professionnels. Et tous les collègues à qui j’ai posé la question en étaient au même point que moi. Le pire, ce sont les centaines de mots de passe, avec des règles variables, qu’il faudrait retenir, tous différents bien sûr, sans jamais les noter nulle part, pour des raisons de sécurité…
Le véritable problème est l’exception.
Quand la réponse à une question d’un formulaire ne peut être que OUI ou NON alors que la réponse peut être « parfois » ou « occasionnellement », c’est effectivement compliqué …
Ils ont exactement le même problème avec les voitures autonomes, ça marche très bien à 99.99% sur trajet connu ou à 95% sur trajet aléatoire. Ils ne pourront jamais prévoir tous les cas de figure. La feuille poussés par le vent qui passe avec tel angle et telle vitesse devant le capteur engendrera une réponse inapproprié du système …
Mais le pire n’est pas là, car à tout vouloir digitaliser/automatiser, on perd en robustesse. Imaginez un évènement du type tempête solaire de 1859 (événement de Carrington). Tout le système vole en éclat, plus d’internet, plus de CB, plus de bourse, usines à l’arrêt et … guerre civile assurée.
Le problème avec nombre de sites administratifs : la difficulté à faire corriger les erreurs.
Sur un post LinkedIn, une femme diplômée racontait qu’elle a mis 5 ans pour faire corriger une erreur de situation familiale sur sa fiche d’impôt : elle était considérée comme mariée alors qu’elle ne l’avait jamais été !
Elle était ballotée d’agent en agent…
—-
Idem pour les aidants (surtout s’ils sont plusieurs) et les travailleurs sociaux.
Par exemple, il est difficile d’accéder à un dossier et de le remplir, si des codes d’accès sont envoyés par SMS vers un numéro qui n’existe plus ou vers une boîte mail dont la personne ne se souvient plus du mot de passe ! Et je ne vous parle pas des justificatifs numériques que la personne aidée a perdus….
Les dossiers et documents papier devraient continuer à exister… et chacun devrait pouvoir les choisir, s’il estime cela plus adapté à la situation.
Bonjour
avant, pour prendre le train, on achetait un ticket en carton et basta.
Aujourd’hui, avec les « e-billets » (ça fait moderne, ça, monsieur !), il faut donner ses nom/prénom (pourquoi ?), sa date de naissance (pourquoi ? Même si on n’a pas de carte vermeil ou autre .)
Il faut une adresse mail donc un ordinateur ou un téléphoengentil (smartphone, en bon français).
Et pour retirer son billet, à la gare par une machine qui met 3à secondes à réagir à chaque instruction….
Où est le progrès ?
Et pourquoi ne peut-on voyager incognito ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
C’est une question (pourquoi) qui n’est pas sufisamment posée, voir pas du tout, surtout lorsque des lois scélérates, liberticides ou criminelles sont imposées.
Bonne journée
S.
Hier j’ai voulu me faire rembourser un retard de TER de septembre.
J’ai mis une heure : obligation de convertir le bon de remboursement et RIB en pdf, de donner le numéro du voyage qui n’apparaissait plus sur l’appli SNCF, date et heure du voyage etc..
Et attention, si tout n’est pas conforme, la demande « ne sera pas traitée »
Tout ça pour 5,20 euros
Tout est compliqué ou tend à se compliquer. Plus le nombres de personnes croit plus la probabilité que cela tourne mal se rapproche de 1. C’est malheureux mais les seuls endroit où ça fonctionne encore malgré le nombre croissant sont des organisations pas ou peu démocratique. On n’arrive difficilement à mettre d’accord 10 types dans une piece alors 65 millions… d’autant plus que maintenant, tout le monde a quelque chose à dire et se sent légitime à l’affirmer sans accepter la contradiction
…c’est bin vrrrai…et j’appelle ça : « la Tour de Babel »
et avec les hackers on va bien se marrer…
R/A (84 ans)
Ça n’est pas aussi simple pour tous Thierry G. Même si les gens savent lire, les sites ne sont pas tous bien faits et certaines démarches sont complexes. J’en veut pour exemple une demande de pension de réversion que j’ai dû faire pour le père de ma compagne, un véritable labyrinthe. Et aussi certaines contraintes administratives illogiques, comme le fameux acte de naissance de moins de 3 mois…
Alors apres avoir lutté pour fermer mon activité freelance sur le site de l’INPI, y ayant perdu quelques soirées et demi journées, refusant de creer une identité numérique à l’occasion, j’ai jeté l’éponge, j’ai attendue d’être radiée.
Et malgré la radiation de fait, l’URSSAF continue à me harceler de mails automatiques.
Lq france soviétoïde 2.0 cet enfer.
Je n’ai pas lu tous les commentaires mais j’ai vu que l’identité numérique a été votée en Suisse par votation et acceptée… néanmoins à une très courte majorité.